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3.62/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : St Cloud , le 17/03/1989
Biographie :

Aristide Barraud, né le 17 mars 1989 à Saint-Cloud, est un joueur de rugby à XV français qui évolue au poste de demi d'ouverture. Il a joué au sein de l'effectif du Mogliano SSD (Italie). Blessé avec sa sœur lors des terribles attentats du 13 novembre 2015, il annonce qu'il doit renoncer à sa carrière de rugbyman.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Chaque jeune fumant sa première cigarette devrait passer quelques heures à l'hôpital dans un service thoracique. Cela serait bien plus efficace que les photos dégueulasses d'opérations à cœur ouvert, de bouches aux chicots pourris. Un moment entouré de ces hommes zombies aux poumons de gitane maïs ferait réfléchir les plus récalcitrants. Je les entends s'arracher la gorge et cracher du sang. Je les entends vivre leurs derniers mois, regrettant peut-être ces milliers de paquets inhalés, ces milliers de clopes aspirées. La première dès potron-minet, dans le jour naissant. La dernière trop tôt dans la vie, souvent agonisant.
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Je ne renie pas mon destin, j'en reste l'architecte.
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"La vie est une chance, le reste du mérite." C'est grâce à ces mots, qui m'ont porté ces derniers mois, que j'ai pu rencontrer leur auteur, Oxmo Puccino
[...]
Ces derniers mois, une autre phrase d'Oxmo me suit, prend sens en moi. Je l'ai souvent en tête en me réveillant, elle m'aide dans les moments les moins évidents.

"Ce qui m'arrive de mieux, je l'ai fait exprès."

p.121 - 123
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Je n'aime pas le jour de l'an. Le délire obligatoire, le devoir de faire la fête, tout ça... C'est bizarre de commencer l'année en étant fatigué dès le premier jour. [...] C'est bien optimiste de fêter la nouvelle année, un truc qui n'a pas encore eu lieu et qui pourrait mal se passer.
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Je n’ai pas de haine, je ne l’ai jamais eue. La colère, ça pèse, ça ronge, ça pourrit de l’intérieur. Je n’ai pas le temps pour ça. J’ai une vie à vivre et trop de projets. (…)
Je n’ai pas de haine mais je n’excuserai jamais. Je n’excuserai jamais ceux qui ont choisi de tuer et les processus qui les ont engendrés. (…)
Dans mon cas, la vengeance est un plat qui ne se mange pas. Vos vendettas me laissent froid. (…) La haine n’apporte que des regrets et met des nuages sombres dans la tête.
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Les attentats l'ont remuée comme peu de gens autour de moi. Un soir, elle m'a dit : "En te voyant arriver comme ça, je me suis sentie triste. Cent ans après que toute une génération d'hommes en Europe et dans le monde est allée se faire casser la gueule bêtement. Tout ça pour en arriver là, que tout recommence, que des jeunes tuent d'autres jeunes pour rien."
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J'entendais un accordéon qui répétait les mêmes accords, pour les passants, plus loin. Je me suis endormi en pensant que si on joue toujours les mêmes choses mais à des gens différents , on fait illusion.
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Alice passait une grande partie de sa vie sur ses mains, elle a pris une balle dans le bras.
Je courais pour gagner ma vie, j'ai pris des balles dans la cheville, la cuisse et le poumon.
C'est ma sœur qui a fait cette observation il y a quelques mois.
Aujourd'hui, dans un de ses longs messages d'amour, elle m'a dit que les épreuves les plus difficiles arrivent aux gens capables de les relever.
Ma sœur, c'est mon héros.
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Si je peux, avec ces textes, rien qu'une seule fois aider une seule personne pour quoi que ce soit, je serai heureux. N'hésite pas à montrer tes cassures, mon pote.
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Au moment où j'ai pris le pruneau dans la cheville, j'ai pensé à mes amis de Mogliano dans la lumière du coucher de soleil. Je me suis dit : "si je m'en sors, le rugby, c'est fini." Et cela me semblait alors la chose la plus insignifiante du monde. J'ai pensé : "Au moins, mon dernier match, c'était une victoire de malade." J'ai réussi mon dernier coup de pied, et mon père était dans les tribunes. En fait, même si je n'ai jamais pu rejouer, la boucle était bouclée.
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