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3.8/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1969
Biographie :

Arnaud Ardoin est journaliste, rédacteur en chef du magazine "Ça Vous Regarde" sur LCP. Il présente le magazine "Ushuaïa le Mag" sur Ushuaïa TV.
Agréable quadra posé, costumé et bien coiffé : c’est l’image d’Arnaud Ardoin à l’écran. Une vingtaine d’années auparavant, son style était tout autre ; cheveux longs et cœur vaillant, il donnait des cours de tennis et fréquentait la fac d’Histoire d’Orléans en dilettante. « J’étais insouciant, j’écrivais des poèmes au rythme de mes rencontres. » Un soir, une amie lui suggère de piger pour La Rép. C’est en 1992 qu’il réalise un premier reportage pour le cahier Sports, le rédacteur en chef de l’époque lui dit tout de suite qu’il ne sera jamais journaliste. Il devra se contenter d’être correspondant, il suivra avec intérêt le quartier de l’Argonne. «Ça m’a permis de comprendre que ce métier c’est avant tout aller à la rencontre des gens. »
Trois ans plus tard, il devient rédacteur en chef d’un magazine orléanais, L’Accent, qui fera long feu.
Après une formation de JRI (journaliste reporter d’images) à Paris, Arnaud s’embarque pour Belgrade caché dans un bus pour faire un reportage pour France 2. En 2001, il se rendra à New York pour suivre Jacques Chirac, c’était le premier Président à se rendre sur les décombres du 11 Septembre. « Face à cette catastrophe, j’ai ressenti une énorme impuissance devant un peuple décimé. » Arnaud travaillera pour M6 et Canal avant d’être engagé par Ivan Levaï comme présentateur à La Chaîne Parlementaire. « J’étais venu pour être reporter et pas présentateur... »
Une pincée du syndrome Guy Degrenne et quelques belles rencontres plus tard, Arnaud a su s’imposer et se forger une carrière de journaliste politique. Il est rédacteur en chef de l’émission Ça vous regarde, où il mène les débats en direct entre hommes politiques et citoyens. Un rythme soutenu car il rentre chaque soir à Olivet retrouver sa famille. Alors heureux ? « Je suis très heureux de ma vie, mais je doute tout le temps. Je suis à la fois dur et fragile : est-ce que les choses que je fais ont du sens ? Est-ce que c’est juste ? » Les qualités pour être journaliste ? « Quelles que soient les circonstances, il faut aimer les gens, les écouter, les provoquer et faire preuve d’impertinence. »
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Source : http://edith-magazine.com
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Le livre choc sur le crépuscule de Chirac.


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"Président, la nuit vient de tomber. - J'espère qu'elle ne s'est pas fait mal", lui répond, avec malice, Jacques Chirac
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Il ne tranche pas parce qu'il ne veut renoncer à rien, ni à ses ambitions, ni au confort des palais de la République dans lesquels il vivra toute sa vie, ni à sa fuite permanente qui lui procure le sentiment d'être un homme libre, d'avoir la jouissance de n'appartenir à personne sauf à lui-même. Alors il biaise, triche, esquive, ment, vous hypnotise, joue la comédie, la comédie du pouvoir, la comédie des apparences, incapable de choisir entre son désir profond de vivre "sa vrai vie" et celle qui lui est imposée et de laquelle il ne sortira jamais.
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Ce n'était pas le goût du sang qu'il avait sur les lèvres, mais celui de l'aventure, la grande, avec un but, un dessein et peut-être même un destin, tel un générique de fin à cette histoire tragique.
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Monsieur Éric resta silencieux, ce qui devant ses hommes ne lui ressemblait pas. Le Tatoué ne parlait jamais beaucoup,
ses phrases étaient souvent bancales, mais il visait toujours juste. Depuis que Giscard était au pouvoir, plus rien ne tournait rond. Les hargneuses du MLF faisaient de la propagande pour libérer les femmes des hommes, du bureau, de la maison, des gosses et des bordels aussi. Alors que la cocaïne était en vente libre dans le quartier, les flics ne s’intéressaient plus qu’aux
hôtels de passe et à leurs tenanciers, toujours à leur chercher la petite bête. Ce n’étaient plus des flics, c’étaient des bonnes soeurs, des petites mères la vertu.
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Il aime d'abord les hommes parce qu'il cherche à percer leur mystère et, à travers eux, éclairer ses doutes, apaiser ses angoisses. Alors toute sa vie, dans le secret le plus absolu, il plonge à corp perdu dans les origines de l'humanité en essayant de tout comprendre, les religions, les civilisations, surtout celles que l'Occident méprise depuis des siècles. Il dévore les livres, les étudie intensément dans le plus grand secret.
Jacques Chirac a le corps d'un guerrier et l'âme d'un poète. C'est ç la fois un rustique et un homme très fin, et entre les deux il n'y a pas grand chose. Il pense en millénaires mais agit dans l'instant... et la seule chose qu'il a bien consenti à montrer de lui, c'est son agitation et sa silhouette si agréable à regarder. En Afrique, il aurait été sorcier ; en Amérique du Sud, chaman; maître bouddhiste en Chine; en France, il est devenu président de la République en prenant soin de ne dévoiler qu'une infime partie de lui-même. Comme s'il y avait eu une erreur d'aiguillage.
Une vie entière à se faufiler par une porte dérobée pour rejoindre sa caverne secrète. Au-dessus, une armure d'homme politique balafrée, abîmée à certains endroits, et en dessous un être pétri d'humanité, toujours prêt à aider son prochain, à tendre la main à celui qui souffre, à donner un coup de main, car Jacques Chirac a passé sa vie à rendre des services.
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Dans sa chambre vide, Jacques Chirac est sur le seuil d'une autre vie, et toutes les civilisations englouties, décimées, tous ces artistes chinois, africains, japonais, viennent lui rendre une dernière visite. Une foule immense et invisible danse autour de son lit, des esprits qui viennent embrasser son âme, pour lui donner la force de traverser le miroir.
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Sur les ruines de la chiraquie, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon s’affrontent à la vie à la mort. Il connaît de chacun ses qualités, ses défauts, ses forces, ses fragilités, mais tout cela n’a plus beaucoup d’importance maintenant. Jacques Chirac n’a plus la force de faire ni de défaire. Il n’a plus la force pour grand-chose. Il n’est plus qu’un nom, une image. Cet homme nu, vulnérable, assis dans ce bureau, a incontestablement marqué de son empreinte la vie politique. Aujourd’hui, il s’accroche à la vie avec dignité, et tous ses amis, de Jean-Louis Debré à Pierre Mazeaud, ses « bébés », ceux qu’il couva d’une chaleur protectrice et qui sont devenus à leur tour des hommes et des femmes politiques, ses copains de jeunesse, ceux qui sont encore de ce monde, se demandent ce que les Français vont garder de cet homme en apparence si simple et si complexe à l’intérieur.
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Lorsque l’abjection terroriste menace la liberté, lorsque des dictateurs ensauvagent des pays autrefois berceaux de civilisations, comme en Syrie, lorsque la guerre civile jette à la mer des milliers de réfugiés, nos valeurs sont le fil à plomb de la conscience et de l’espoir. C’est aussi ce que ce musée traduit  ». Un musée qui depuis ce jour porte son nom « Quai Branly-Jacques Chirac ». Un événement sans que le patriarche puisse y assister.
Son état de santé ne lui a pas permis de se montrer en public. À la tribune, son petit-fils Martin, du haut de ses vingt et un ans, raconte, la gorge nouée, la passion de son grand-père pour les arts premiers.
Ce musée est d’abord un rêve devenu réalité à travers la rencontre de deux Jacques. Une rencontre comme une étincelle dans la nuit.
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A première vue, ils n’ont pas exactement les mêmes passions. (…) Pour Jacques Chirac ce sont les arts primitifs, pour François Mitterrand, la passion de la littérature, (…). Mais au fond, ces deux êtres sont habités par le mystère de la mort et de l’au-delà.
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Cette ville lumière, Daniel la connaît lui aussi sur le bout des doigts. À vingt-cinq ans, encore jeune étudiant en droit, il se retrouve dans le bureau de Pasqua. Le destin. Le « patron » lui demande d’arpenter la ville, de la labourer, arrondissement par arrondissement, de visiter chaque permanence afin de préparer la campagne électorale éclair en vue des élections municipales de 1977. Jacques Chirac a créé le RPR en 1976. Il s’agit alors d’un tout jeune parti politique et il faut convaincre que le seul homme capable de gagner Paris, c’est Chirac. Daniel est un gamin de vingt-cinq ans qui cherche un débouché à sa vie… Chirac, il le connaît à peine, mais il prend sa mission très à cœur.
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