Une amie islandaise m'avait dit lors de mon premier voyage :"tu verras, ici on ne se sent jamais seul, la nature est partout". Une soixantaine de voyages plus tard, c'est certainement l'une des phrases les plus justes que j'ai entendue à propos de la nature islandaise. Elle n'est pas feinte, imaginaire, sous cloche ou encore subtile... Cette nature est brute, violente, excessive, en un mot sublime et spectaculaire.
L'Islande n'est pas une destination comme les autres. C'est une terre de voyageurs qui acceptent les contraintes de cette nature et qui se donnent le temps.
L'héritage scandinave et païen est à l'origine de la croyance des Islandais dans un monde caché, celui des elfes, des trolls, des fantômes, des nains ou encore des revenants.
Depuis la colonisation et malgré leur petit nombre, les Islandais sont à l'origine d'une fantastique production littéraire. Cette tradition perdure au fil des générations, de Halldór Laxness, prix Nobel de littérature en 1955, aux jeunes générations des auteurs à succès comme Ava Ólafsdóttir et son roman Rosa Candida ou encore aux auteurs comme Arnaldur Inðrioason et les aventures, mondialement connues, de son commissaire Erlendur.
Du Moyen-Age au premier quart du XXème siècle, Basques, Bretons, Ch'tis et Normands sont partis naviguer aux confins de l'Atlantique Nord, sur les côtes d'Islande, à la recherche du poisson roi, la morue.
Dans le sillage de la riche histoire maritime issue de l'héritage viking, le monde des gens de mer donne à la Normandie de ses ports de pêche, de commerce mais aussi , et ce qui est relativement récent, celui des cultivateur de la mer avec la mytiliculture(élevage des moules),