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Critiques de Arthur Bernard (9)
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Paris en 2040

J’ai choisi ce roman par hasard sur la liste Masse Critique de Babelio, simplement alléchée par le titre, prenant un risque puisque je n’avais entendu parler ni de l’auteur, ni des éditions, ni du roman en particulier ! Malheureusement pour cette fois, ce fut une mauvaise pioche.



Ce n’est pas réellement un roman à proprement parler d’ailleurs, je pense que c’est de là que vient ma déception. Comme le titre l’indique, c’est une projection de ce que sera Paris en 2040, divisée entre Paris I (la Défense, les quartiers d’affaires), et Paris II (historique, celui des artistes, des littéraires). Pour les séparer, un Mur. Au milieu, une Zone inquiète donc on ne saura finalement pas grand-chose. J’ai été happée au départ par la présentation de l’évolution de ce Paris, introduit par un vieux monsieur qui se demande s’il sera encore là en 2040 et à quoi ressemblera le monde : « Quel sera alors l’âge de Paris qui a toujours et jamais le même, comment seront en ce temps son air, ses allures ? Aura t-il vieilli ? »



Le roman s’articule autour de la date clé du 14 juillet qui va cristalliser certaines tensions de ce nouveau Paris. Il suit ainsi un petit groupe de gens très divers qui ont pour point commun de se retrouver souvent pour faire des lectures et reconstituer à leur manière la bibliothèque nationale qui est désormais vide … Cette Société des Lecteurs Nocturnes, c’est la partie sympathique du texte.



Mais globalement le texte manque de rythme, il se perd dans de trop nombreux détails descriptifs alors qu’il y a des moyens plus discrets de faire passer l’ambiance dans une dystopie telle que celle-ci. Du coup les passages narratifs sont trop rares et font presque tâche.



Si du côté du style, il n’y a rien à dire, je reste gênée par l’ambivalence de ce texte : roman ? essai ? essai dystopique ? j’hésite encore et j’ai hésité tout au long de ma lecture, n’arrivant décidément pas à l’apprécier. L’idée de départ était pourtant bonne, mais le résultat est trop lourd pour plaire vraiment, l’auteur nous ayant saturer d’informations. Ce que je regrette profondément …



J’ai vu cependant que l’auteur avait écrit plusieurs autres romans, avec un personnage récurrent, je vais me renseigner car j’ai trouvé qu’il avait un très bon style et des idées intéressantes …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Ça va

Ca va.

Arthur BERNARD.



Dommage me vient à l’esprit.

Dommage concernant l’auteur avec une impression d’un sujet insuffisamment exploité.

Dommage collatéral concernant le lecteur qui aura du mal à suivre l’auteur dans les méandres de ses pensées d’une obscure clarté.



Arthur Bernard né en 1940, vient d’avoir 80 ans. C’est l’occasion de rien si je reprends le style bernardin. D’un point de vue dominicain, adjectif issu de mon prénom, ce n’est pas un bilan, mais des ilots d’un passé en mal de compréhension pour le lecteur faute d’en savoir suffisamment sur l’auteur.

Enfin dernière période de vie avant la mort, que penser de celle ci, comment l’approcher et comment imaginer l’après ?



Ecriture :



Page 62 : Une discipline toute intérieure, m’interdisait lorsque j’attaquai un nouvel ours ( comprenez un livre ), de dire d’où je venais et où j’allais, comment ça devait commencer, sinon par : ça a débuté comme ça. Comment ça finirait ? Par fin. Le plus souvent je n’en savais rien.



Donc, de parti pris, peu d’éléments concernant ici l’auteur, permettant de mieux comprendre ce qu’il écrit.

Concernant l’écriture, une grande part d’improvisation, ça vient comme ça vient. Intéressant parfois, moins le plus souvent, confus et une impression de sens unique, celui que prend l’auteur. On suit ou on ne suit pas.

Un méandre de souvenirs, de pensées et d’affirmations.



Moult références littéraires, mais tout le monde n’a pas lu le volcan, quel volcan d’ailleurs Malcom ?, parcouru Charly B et dit bonjour à Sam en passant par Rimbe. Et qui ne connaît pas Sordello.



De l’humour aussi, à base de jeux de mots d’où mon bernardin, dominicain. Jeux un peu long parfois faisant perdre le fil d’une histoire qui n’existe pas.



Mort.



Arthur Bernard balaie un peu vite le sujet d’où ma certaine déception.

Page 99 : Je me tais de la Mort. On ne peut parler d’elle en son absence.

Un peu court comme affirmation et l’après mort n’est pas évoqué. Y a t il quelque chose, n’y a t il rien ou préférons nous rester dans le je ne sais pas plutôt que de croire en rien ou quelque chose.

D’Arthur Bernard nous n’en saurons rien.



En résumé.

Un petit livre de 102 pages .

Dense.

Des circonvolutions cérébrales où telle une corbeilles de fruits vous trouverez peut être de quoi picorer et vous satisfaire.



Plaisir bernardin, friand de grandes bibliothèques en diverses grandes villes dont New York, c’est avec plaisir qu’il retrouvait en de lointains rayonnages, ses livres sans fin.



On laisse toujours quelque chose.
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Paris en 2040

Gabriel Lavoipierre promène ses soixante-dix ans sur le Pont-Neuf et, happé par un cadenas d’amoureux se jurant que leur amour tiendra jusqu’en 2040, se laisse aller au songe: de quelle étoffe sera fait ce Paris à venir ?



Que le lecteur qui cherche ici un roman dystopique passe son chemin – ou qu’il s’attende à une rêverie pseudo-futuriste, plus qu’à une dense matière romanesque. Nul personnage auquel se raccrocher ici – mais une foule de personnages aux silhouettes aussi évanescentes que les ombres que l’on croise dans le métro. Nulle intrigue – mais une impression de ville, diffractée au fil des pages, qui tient tant du futur que du présent. Nul début, milieu et fin – mais un arpentage au fil des mots et des images.



Arthur Bernard nous pousse à la déambulation, à la diagonale dans ce Paris fantasmé, si lointain, si proche. On découvre au fil des pas et des pages le portrait en mouvement de ce Paris futuriste : d’un côté le Paris I des affaires & des ministères, capitale du travail effréné, de l’autre le Paris II des artistes & du tourisme, capitale du plaisir et de la culture. Au loin, la Zone Inquiète, entre-deux dans lequel on devine la banlieue, rejetée à la périphérie des mouvements agitant Paris en ce beau 14 juillet.



En 2040, ce sont les femmes qui sont au pouvoir et qui transforment la Ville-Lumière en abat-jour tamisé, écologique ; elles ont installé de larges miroirs-écrans aux quatre coins des places, pour que la Ville-Fantasme se perde sans cesse dans sa propre célébration, dans les échos de son passé glorieux à ressusciter ; pourtant, elles ne contribuent plus à une culture active et vivante, et ont (notamment) déserté la BN de la rue Richelieu, désert livresque qu’une troupe de lecteurs-résistants vont repeupler de tomes.



En 2040, Paris cristallise donc toutes les dérives qu’on lui connaît déjà : communautarisme exigu, fantasme emballé en perte de sens (sens que tentent de ressusciter, par embardées, nos Lecteurs Nocturnes, ou les attentistes-ironistes qui parsèment les pages), perdition dans un passé lumineux qui ne connaît plus de prolongement, désaffection de certains lieux mythiques (métro, BN, Panthéon…) privés de leur caractère symbolique, vie plongée dans une sorte d’éternel présent saturé d’informations & autres nouveautés, déshumanisation de ses habitants…



Le style porte de façon flamboyante ce rêve agité, prédiction désenchantée de la modernité à venir de Paris : il ne cesse de bifurquer, de contourner la matière narrative, de slalomer entre divers tableaux, de refuser au lecteur le fil rouge d’un sens construit pour le pousser à expérimenter, dans sa langue, les vibrations nerveuses de ce Paris 2040. S’il s’abandonne parfois à la gouaille ou au goût de la formule qui fait mouche, c’est pour mieux par la suite s’oublier dans des évocations vaporeuses, capturant qui une atmosphère, qui un visage, qui un instant déjà enfui.



Ce choix de la description sur le pur narratif retranscrit au plus juste le climat de rêverie qui est celui du personnage, et entraîne le lecteur dans une réjouissante balade où l’on chevauche les mots à saute-ruisseau, heureux d’embrasser les phrases gouleyantes et les belles trouvailles (stylistiques, descriptives) qu’elles portent.



Une goûteuse balade, doublée d’un regard fort juste sur notre capitale de songes sans cesse renaissants.



Ouvrage reçu dans le cadre d’une masse critique sur Babelio.
Lien : http://www.delitteris.com/au..
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Ça va

Je suis assez mitigée sur cette lecture, j'ai mis beaucoup (beaucoup) de temps à entrer dans le récit d'Arthur Bernard sans jamais vraiment pouvoir suivre le font de ses pensées. En effet, j'ai eu du mal à voir où l'auteur voulait en venir et à la suivre au fil des pages. L'auteur tente de nous raconter des morceaux de sa vie, qui ne m'ont pas appris grand-chose sur lui, car je ne connaissais pas l'auteur ni son vécu.



«  Comme clé, fin est un mot de trois lettres, utile par sa brièveté, sa concision, son résumé de tout, les ruptures, les terminus, les termini ? , les échéances, les déchéances, passions brutalement interrompues. »



L'auteur fait de nombreuses références littéraires dont je n'avais jamais entendu parler pour la majorité (Rimbe, etc.) . Des notes de bas de page auraient peut-être aidé à resituer ces références.



La plume de l'auteur est assez confuse et ne ma malheureusement pas emportée avec elle.



Merci à Babelio pour la Masse critique et aux Éditions Champ Vallon pour l'envoi.

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Ça va

Récit autobiographique au rythme qui se veut poétique et entraînant, ce témoignage a cependant été plus difficile à lire que je ne m'y attendais. Si effectivement l'écriture est saccadée, répétitive pour mieux faire retentir la poésie de l'écrivain, ce dernier se perd en circonvolutions littéraires. Beaucoup de références ; trop, qu'on ne connaît bien souvent pas. le style progresse et devient verbeux, dur à lire, le lecteur se perd facilement. Arthur Bernard nous parle de lui, de sa vie, de Parkinson, mais tout reste ténu, vague : tout se mélange. L'écriture semble aller où elle veut sans réelle structure. Les idées, pourtant essentielles, se noient sous des couches d'inutile, ou de pas assez dit.



Pendant cette lecture, j'ai dû faire des pauses à de nombreuses reprises, tant il m'était difficile de suivre Arthur Bernard dans ses idées. Les phrases sont à rallonge, parfois elles ne semblent pas complètes. Les idées s'enchaînent, trop vite. Arthur Bernard nomme les choses, sans vraiment les nommer, leur invente des noms, des surnoms. Si cela possède son charme au début, cet amas de surnoms finit par devenir confusant.



J'ai aimé l'idée du ça va comme d'un rien. Parce que dire ça va, demander si ça va, cela ne veut rien dire. Qui s'en soucie vraiment, de comment vous vous portez ? Qui cela intéresse-t-il ? Derrière le ça va, il y a une vie ; des désillusions, des cicatrices, un passé, même un avenir. Pour savoir si ça va, Arthur Bernard considère l'ensemble de sa vie, ce qu'il en gagne, ce qu'il en perd. En ce sens, j'ai trouvé de l'authenticité et de l'humanité dans ce sujet, un peu de philosophie même. C'est quelque chose que j'ai apprécié.



Je ne me suis pas ennuyée tout le temps, non : je n'ai pas non plus détesté cette lecture. Mais le style bernardien, vraiment, je ne suis pas une grande fan. Arthur Bernard en dit trop et en même temps pas assez, c'est un flux continu mais sans réel contenu et c'est dommage.



CONCLUSION :



Ce petit récit nous en apprend quelque peu sur l'auteur, et sur sa vie. Si son écriture possède un certain sens rythmique, elle devient vite verbeuse et logorrhéique. C'est dommage, parce que le sujet abordé est universel, nous y sommes tous confrontés un jour ; l'avenir et la maladie. le “ça va” est un rien, parce qu'il n'exprime rien d'autre que ces mots. Demande-t-on vraiment si ça va ? Dit-on la vérité quand cela ne va pas ? Personne ne s'en soucie vraiment : c'est le propos d'Arthur Bernard, une forme de rien. J'aurais sans douté pu apprécié ces réflexions philosophico-autobiographiques, si le style était moins complexe, avec moins de méandres, plus facile à suivre. Dommage !



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Paris en 2040

Paris en 2040 est un ouvrage aussi difficile à résumer qu'à expliquer, entre le roman, l'exercice de style et l'essai, à la fois fugue temporelle (et intemporelle, car l'auteur semble aimer les paradoxes), guide touristique imaginaire d'un Paris futur, voire fable philosophique. On peut dire qu'il s'agit d'anticipation, mais je me verrais mal le qualifier de science-fiction. C'est également une réflexion philosophique sur notre société, actuelle et potentielle, nous offrant un bond le temps qui nous propulse vers un Paris à la fois étranger et très crédible.

Les personnages principaux de ce roman sont Paris, bien entendu, et Gaby Lavoipierre, centenaire, non pardon « séculaire » amateur de livres, autour duquel se masse une troupe d'amis hétéroclite. Et Gaby en a vu des Paris, tous différents, tous semblables… Il se confond avec la ville, avec l'air du temps, mais apporte avec lui la mémoire, le goût du passé qu'il transmet au présent.

Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste l'Histoire, vraie comme fausse, et des histoires, importantes ou pas. C'est typiquement le genre de livre que l'on adore ou que l'on déteste, pourtant je suis restée entre les deux. J'aurais pu, j'aurais dû, adorer cet ouvrage, mais ça n'a pas été le cas. Je ne suis pas sûre de parvenir réellement à vous en faire partager les raisons, mais si la première partie fut très agréable à lire, la seconde est beaucoup moins bien passée. Les effets de style, agréables au début, sont devenus par la suite très lourds et trop d'ironie, trop d'absurde, même pour moi, un récit trop intellectualisé ont eu raison de ma patience. J'ai lu, mais me suis ennuyée, mon intérêt n'étant avivé que par touches, de plus en plus ténues à mesure que j'avançais, péniblement, dans ma lecture.

Le style m'a séduite d'emblée, cela est certain, et je l'ai apprécié presque d'un bout à l'autre du roman. C'est tout à fait le genre d'écriture que j'aime, un style riche, poétique, mélodique et un peu joueur. L'écriture d'Arthur Bernard est enlevée, ciselée, précise, mais aussi joyeuse et taquine ; l'auteur ne perd jamais une occasion d'extrapoler ou de partir en vrilles. Il digresse, laisse les mots s'envoler et virevolter au rythme de Paris, des événements comme des personnages que nous accompagnons et des rues par lesquelles nous passons. C'est beau, c'est intelligent et étonnant, mais ça devient vite un puits sans fond dans lequel résonnent toujours les mêmes échos, épuisant le lecteur à mesure qu'ils se répètent.

L'histoire elle-même se répète, s'entortille, s'embrouille, se torpille même, secondée efficacement par l'écriture donnant dans l'art de perdre le lecteur. Je l'ai dit on aime ou on n'aime pas, c'est une lecture qui demande des efforts, en plus d'un esprit pleinement alerte et disponible, qui a envie de battre la campagne (ou plutôt les pavés) dans l'absurdité et la bonne humeur, mais sans jamais cesser de réfléchir.

Je comprends la démarche intellectuelle, enfin en grande partie, mais n'y trouve pas tant d'intérêt que cela, or l'histoire n'a sans elle pas beaucoup d'épaisseur. L'esprit de Gaby, libre penseur qui aura cent ans en 2040, se laisse glisser vers ce Paris potentiel, peut-être même probable et en tout cas crédible, comme dans un univers parallèle.

Et Gaby, ou son sosie, avec sa bande de copains de 2040 fait ou refait le monde selon les occasions et nous balade à sa suite dans Paris bis. Les personnages et les jours filent, six mois du Paris de 2040, si différent et si héritier de notre Paris actuel. Car on ne s'y trompe pas, c'est bien Paris le personnage principal, avec l'histoire de Gaby qui se mêle à la sienne, pas l'inverse.

J'en retiendrai des choses intéressantes et si la fin du monde n'arrive pas en décembre 2012, ne serai pas pressée de voir venir l'année 2040, même pour une réunion des lecteurs nocturnes car je suis persuadée que dans l'immensité de tous les possibles, celui que ce livre nous décrit reste en grande partie très plausible, aussi dérangeant puisse-t-il être…

Paris en 2040 est une bizarrerie, une lecture déroutante et inclassable, un rien trop « branchée » pour moi faut-il croire, même si je dois reconnaître que le tout est savamment pensé, parfaitement construit et très bien écrit.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Gaby grandit

Gaby, le narrateur, revient sur la décennie la plus marquante de son enfance. Son oncle, la puberté, les années lycée, mai 68. Ce roman fait suite à une première autobiographie La guerre avec ma mère.

J’avoue n’avoir pris aucun plaisir à cette lecture et m’être quelque peu ennuyée tout au long des 169 pages de ce roman. C’est un peu dur à dire mais j’ai trouvé cet ouvrage sans grand intérêt.

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la petite vitesse

Voici un court roman, un peu plus de cent pages comme a l'air de l'exiger l'éditeur Cent Pages, imprimé à Aubenas, Ardèche en 1993.



L'histoire d'un "nègre", qui écrit au kilomètre les mémoires d'un espion Lybien ou l'histoire du boucher de Sobibor.



Il laisse la femme à Paris, loue une maison en Bourgogne, prend le train à Migennes, mange au café du Siècle, rencontre Rochelle qui a besoin de changer la roue de sa Coccinelle, se fait voler son courrier et lit Quentin Durward, tout ça entre la Toussaint et Pâques.



Un style enlevé, sans trop de virgules, ça décoiffe un peu, on ne sais trop quand reprendre son souffle,



Ce livre est une vraie petite récréation!
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Paris en 2040

Bien écrit, […] l'ouvrage n'a peut-être pas la possibilité de tenir toutes les promesses de son titre...
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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