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EAN : 9791026710400
112 pages
Champ Vallon Editions (03/02/2022)
3.5/5   4 notes
Résumé :
«Ça va. On pourrait s’arrêter là. Tout y est. Ou bien continuer. Jusqu’à la fin. C’est quoi la fin? Ça ne nous regarde pas, au fond. Ça nous échappe. Jusqu’à aujourd’hui, j’ai continué. Ça ne veut pas dire que j’ai fini. Que je suis fini. On verra bien. On ne verra rien. Je ne verrai rien. Ça va. Qu’est-ce que ça cache ? Ce mensonge, rituel de silence sous le bavardage. Ça va !, qui est le titre d’un beau poème de Vladimir Maïakovski, exaltation de l’avenir, de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ca va.
Arthur BERNARD.

Dommage me vient à l'esprit.
Dommage concernant l'auteur avec une impression d'un sujet insuffisamment exploité.
Dommage collatéral concernant le lecteur qui aura du mal à suivre l'auteur dans les méandres de ses pensées d'une obscure clarté.

Arthur Bernard né en 1940, vient d'avoir 80 ans. C'est l'occasion de rien si je reprends le style bernardin. D'un point de vue dominicain, adjectif issu de mon prénom, ce n'est pas un bilan, mais des ilots d'un passé en mal de compréhension pour le lecteur faute d'en savoir suffisamment sur l'auteur.
Enfin dernière période de vie avant la mort, que penser de celle ci, comment l'approcher et comment imaginer l'après ?

Ecriture :

Page 62 : Une discipline toute intérieure, m'interdisait lorsque j'attaquai un nouvel ours ( comprenez un livre ), de dire d'où je venais et où j'allais, comment ça devait commencer, sinon par : ça a débuté comme ça. Comment ça finirait ? Par fin. le plus souvent je n'en savais rien.

Donc, de parti pris, peu d'éléments concernant ici l'auteur, permettant de mieux comprendre ce qu'il écrit.
Concernant l'écriture, une grande part d'improvisation, ça vient comme ça vient. Intéressant parfois, moins le plus souvent, confus et une impression de sens unique, celui que prend l'auteur. On suit ou on ne suit pas.
Un méandre de souvenirs, de pensées et d'affirmations.

Moult références littéraires, mais tout le monde n'a pas lu le volcan, quel volcan d'ailleurs Malcom ?, parcouru Charly B et dit bonjour à Sam en passant par Rimbe. Et qui ne connaît pas Sordello.

De l'humour aussi, à base de jeux de mots d'où mon bernardin, dominicain. Jeux un peu long parfois faisant perdre le fil d'une histoire qui n'existe pas.

Mort.

Arthur Bernard balaie un peu vite le sujet d'où ma certaine déception.
Page 99 : Je me tais de la Mort. On ne peut parler d'elle en son absence.
Un peu court comme affirmation et l'après mort n'est pas évoqué. Y a t il quelque chose, n'y a t il rien ou préférons nous rester dans le je ne sais pas plutôt que de croire en rien ou quelque chose.
D'Arthur Bernard nous n'en saurons rien.

En résumé.
Un petit livre de 102 pages .
Dense.
Des circonvolutions cérébrales où telle une corbeilles de fruits vous trouverez peut être de quoi picorer et vous satisfaire.

Plaisir bernardin, friand de grandes bibliothèques en diverses grandes villes dont New York, c'est avec plaisir qu'il retrouvait en de lointains rayonnages, ses livres sans fin.

On laisse toujours quelque chose.
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Récit autobiographique au rythme qui se veut poétique et entraînant, ce témoignage a cependant été plus difficile à lire que je ne m'y attendais. Si effectivement l'écriture est saccadée, répétitive pour mieux faire retentir la poésie de l'écrivain, ce dernier se perd en circonvolutions littéraires. Beaucoup de références ; trop, qu'on ne connaît bien souvent pas. le style progresse et devient verbeux, dur à lire, le lecteur se perd facilement. Arthur Bernard nous parle de lui, de sa vie, de Parkinson, mais tout reste ténu, vague : tout se mélange. L'écriture semble aller où elle veut sans réelle structure. Les idées, pourtant essentielles, se noient sous des couches d'inutile, ou de pas assez dit.

Pendant cette lecture, j'ai dû faire des pauses à de nombreuses reprises, tant il m'était difficile de suivre Arthur Bernard dans ses idées. Les phrases sont à rallonge, parfois elles ne semblent pas complètes. Les idées s'enchaînent, trop vite. Arthur Bernard nomme les choses, sans vraiment les nommer, leur invente des noms, des surnoms. Si cela possède son charme au début, cet amas de surnoms finit par devenir confusant.

J'ai aimé l'idée du ça va comme d'un rien. Parce que dire ça va, demander si ça va, cela ne veut rien dire. Qui s'en soucie vraiment, de comment vous vous portez ? Qui cela intéresse-t-il ? Derrière le ça va, il y a une vie ; des désillusions, des cicatrices, un passé, même un avenir. Pour savoir si ça va, Arthur Bernard considère l'ensemble de sa vie, ce qu'il en gagne, ce qu'il en perd. En ce sens, j'ai trouvé de l'authenticité et de l'humanité dans ce sujet, un peu de philosophie même. C'est quelque chose que j'ai apprécié.

Je ne me suis pas ennuyée tout le temps, non : je n'ai pas non plus détesté cette lecture. Mais le style bernardien, vraiment, je ne suis pas une grande fan. Arthur Bernard en dit trop et en même temps pas assez, c'est un flux continu mais sans réel contenu et c'est dommage.

CONCLUSION :

Ce petit récit nous en apprend quelque peu sur l'auteur, et sur sa vie. Si son écriture possède un certain sens rythmique, elle devient vite verbeuse et logorrhéique. C'est dommage, parce que le sujet abordé est universel, nous y sommes tous confrontés un jour ; l'avenir et la maladie. le “ça va” est un rien, parce qu'il n'exprime rien d'autre que ces mots. Demande-t-on vraiment si ça va ? Dit-on la vérité quand cela ne va pas ? Personne ne s'en soucie vraiment : c'est le propos d'Arthur Bernard, une forme de rien. J'aurais sans douté pu apprécié ces réflexions philosophico-autobiographiques, si le style était moins complexe, avec moins de méandres, plus facile à suivre. Dommage !

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Je suis assez mitigée sur cette lecture, j'ai mis beaucoup (beaucoup) de temps à entrer dans le récit d'Arthur Bernard sans jamais vraiment pouvoir suivre le font de ses pensées. En effet, j'ai eu du mal à voir où l'auteur voulait en venir et à la suivre au fil des pages. L'auteur tente de nous raconter des morceaux de sa vie, qui ne m'ont pas appris grand-chose sur lui, car je ne connaissais pas l'auteur ni son vécu.

«  Comme clé, fin est un mot de trois lettres, utile par sa brièveté, sa concision, son résumé de tout, les ruptures, les terminus, les termini ? , les échéances, les déchéances, passions brutalement interrompues. »

L'auteur fait de nombreuses références littéraires dont je n'avais jamais entendu parler pour la majorité (Rimbe, etc.) . Des notes de bas de page auraient peut-être aidé à resituer ces références.

La plume de l'auteur est assez confuse et ne ma malheureusement pas emportée avec elle.

Merci à Babelio pour la Masse critique et aux Éditions Champ Vallon pour l'envoi.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Comme clé, fin est un mot de trois lettres, utile par sa brièveté, sa concision, son résumé de tout, les ruptures, les terminus, les termini ? , les échéances, les déchéances, passions brutalement interrompues. »
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