Citations de Arthur de Pins (260)
Alors, première nouvelle : OUI, il y a une vie après la mort.
Deuxième nouvelle : il faut continuer à bosser.
Notre parc est au bord de la faillite avec un déficit budgétaire de 80 millions d'euros et se classe en dix-huitième position sur les vingt plus gros parcs de loisirs du territoire...loin derrière Disneyland , Parc Astérix et le Futuroscope , cela s'entend , mais je dois vous annoncer que nous avons désormais le triste privilège d'être derrière Vulcania .
[Le squelette syndicaliste annonce l’arrivée d’un nouveau dirigeant vampire :]
- C’est un ancien propriétaire terrien de Louisiane. La traite des noirs figure en bonne place sur son C.V.
- Il a peut-être du talent pour redresser les entreprises...
- Tu sors.
En échange de leur âme, j'offre un job dans mon parc à tous ces malheureux. Je crée des emplois.
Je suis un diable moderne.
"C'est la crise...Pourquoi les gens iraient voir des zombies le week-end alors qu'ils supportent déjà leur patron la semaine durant ?"
- C'est pas la grande forme, Francis. Je me pose plein de questions. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je suis immortel.
- C'est une phase normale, fiston, ça s'appelle le blues post mortem.
"_C'est pas la grande forme Francis, je me pose plein de questions...Je n'arrive pas à me faire à l'idée que j suis immortel.
_C'est une phase normale, fiston, ça s'appelle le blues post mortem. Ca dure entre vingt et cinquante ans et après ça disparaît.
_Mais je me fiche que ça ait un nom ! C'est absurde, tout ça, Francis ! Absurde ! Il doit bien y avoir un moyen de mourir pour de bon.
_C'est ce qu'on souhaite tous, crois-moi. Mais le contrat est en béton.
_J'ai été juriste. Il y a toujours une faille..."
— J'ai un truc à te dire.
— J'ai un truc à te dire.
— Bon, vas-y.
— Toi d'abord.
— Voilà, je sais que ça a été ambigu entre nous par le passé, mais je suis trop contente qu'on soit jamais sortis ensemble... je veux dire... qu'on soit resté amis. Ça aurait tout foutu en l'air.
...
Et toi ? qu'est-ce que tu voulais me dire ?
— Tu as déjà entendu parler du concept de fuck friends ?
- Oh non, un tracteur !
- On ne sera jamais à temps à Zombillénium avec ce truc devant ! Euh… T’es une sorcière non ? Tu peux utiliser la magie…
- Jamais avant d’avoir essayé la méthode moldu… GET OUTTA MY WAY FUCKING BUMPKIN !!! (Pourriez-vous vous écarter, je vous prie ?)
Si j'étais libre de mes mouvements comme toi, j'irais – je n'sais pas, moi – parcourir le monde... Au moins jusqu'au phare, là-bas. Mais toi, tout comme ces humains à côté ou ces deux mouettes, tu restes collé à ta "femelle". Rha, il est beau le règne animal !
Une femme, c'est comme une plante. Si tu l'arroses pas, elle fane...
" - De nos jours, il faut mordre pour ne pas être mordu !
- Tsss... le discours typique du vampire qui n'a jamais mordu personne..."
- Regarde autour de toi… Regarde ton « nouveau monde »… Est-ce que tu le trouves beau ?
- Signe ça ! Vite !
[ il tend un formulaire ]
- C'est quoi, ce truc ?
- Quand les forces occultes sont impuissantes, il reste l'administratif.
- Pardon. C’est moi qui ai merdé. On a juste remplacé un patron par un autre.
En raison de mes fortes convictions personnelles, je tiens à souligner que cette bande dessinée n'approuve en aucun cas une croyance aux forces occultes du dumping social.
"Que dire, sinon que le monstre sommeille en chacun de nous ?"
- Tu ne m’écoutes pas.
- Mmh ?
- La bourse t’intéresse plus que le sort des âmes damnées.
- Je regarde le cours de l’Inferstoxx 201.
- C’est un médicament ?
- C’est l’indice des âmes. Tu vois, les deux sont liés. Or, l’indice a bondi. Behemoth prépare quelque chose.
[Miranda, zombie secrétaire de Monsieur Von Bloodt, vampire directeur de Zombillénium]
- Toujours ces lettres d’adolescents qui veulent devenir des vampires.
- La réponse habituelle, Miranda : dites-leur d’oublier les romans à l’eau de rose et la chasteté. Qu’ils s’amusent et révisent leur bac.
- Certains menacent de se suicider…
- Si c’est le cas, on les recontactera.
Ah cette mode des vampires… C’est bon pour le business, mais qu’est-ce que ça me gonfle !
— Paul, acceptez-vous de prendre pour épouse Cassandre, jusqu'à ce que la mort vous sépare et que les varices sur ses jambes ressemblent à une carte routière de l'agglomération parisienne tout en sachant que votre vie sexuelle sera terminée dans deux ans et que la cellulite ne part jamais ?
— Oui.
— Cassandre, voulez-vous passer le reste de votre vie avec Paul, pour le meilleur et pour l'impuissance, en connaissance des risques cardio-vasculaires présentés par le viagra alors même qu'il perdra ses cheveux dans deux ans, et qu'il partira vivre aux Bahamas avec sa comptable vers la quarantaine ?
— Oui.
— Je ne pigerai jamais... Vous pouvez vous embrasser !