Ô vent !
Ô vent, ne dis rien à mes yeux du malheur et du bonheur
Ne dis rien
Des jardins verdoyants du monde et des voyages
Là où au cœur des fleurs est morte la ferveur
Ne dis rien
Des oiseaux dont les stridulations chantent les roses
Aux éperviers ensorcelés par le pouvoir des cimes
Ne dis rien
Ne parle pas de quitter le nid par la magie des ailes
…
// Fâ’eqa Javâd Mohâjer (1975 -)
/ Traduit du persan par Leili Anvar