Audrey Calléja

Un enfant solitaire semble s'ennuyer, il décide de sortir malgré la pluie pour rejoindre son toboggan et se raccrocher à son univers imaginaire personnel.



Les dessins aux traits très fins, crayonnés et joliment colorés, sont simples, délicats et poétiques. Les textes sont accessibles et courts. En revanche, l'histoire ne m'a pas interpellée outre mesure.

Un album sur les premières fois. En voilà une bonne idée!

Et voici donc 27 premières fois dans la vie d'une femme. Ce n'est pas très clair au départ car le premier tour de manège, le premier vélo, le premier bobo, le premier larcin...sont universels, qu'on soit fille ou garçon. Mais les premières règles, la première grossesse sont exclusivement féminines.

Certaines images tombent un peu dans le cliché mais la vie de femme est aussi confronté parfois aux clichés (premier régime par exemple). Et parfois le cliché semble là pour permettre une image poétique. Je pense à la double page sur la maman et sa petite fille. La maman tricote : ok, cliché. Mais le fil de la pelote semble comme un cordon ombilical entre la mère et sa fille. Visuellement, c'est très tendre et attachant.

Mon bémol à cet album ce sont ses illustrations en fait. Je trouve les visages, les traits des personnages parfois assez effrayants. Les bouches avec leurs dents irrégulières et bien séparées me font une drôle d'impression. Les sortes de scan qui rendent visibles l’œsophage ou les rouages du cerveau me font un peu froid dans le dos. Les couleurs (ou leur absence), les collages créent une atmosphère étrange qui me met mal à l'aise. Mais cela n'est, bien entendu, que mon ressenti. Cet album est, de toute façon, d'une grande qualité.

Dehors le ciel est gris, et le petit garçon de l’autre côté de la vitre, regarde tomber la pluie. À la maison, chacun s’adonne à une activité ; maman est occupée à coudre, frère et sœur sont devant la télé, chien et chat roupillent. Sauf lui. Car l’ennui s’est glissé tout au fond. Dedans aussi, c’est tout gris… Mais la vue de ses bottes en caoutchouc va soulever chez le petit garçon une bien belle idée. Très vite, elles sont à ses pieds! Et sur son dos un sac, tout le nécessaire pour partir à l’aventure ; goûter lampe de poche et doudou! Direction le toboggan, son repaire, son refuge, sa forteresse. Le lieu de toutes les histoires, de tous les pays, de toutes les couleurs, de toutes les musiques, de tous les rêves… Un texte doux et des illustrations coloriées et aquarellées enveloppantes avec pour thème l’ennui, un tremplin merveilleux pour plonger dans l’imaginaire la créativité et l’indépendance.
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Paula passe l’été chez son grand-père Alfred. Ensemble, ils parcourent le jardin et Paula s’intéresse tout particulièrement aux escargots.



C’est une jolie pause dans un jardin. Alfred prend le temps de vivre et avec ses petits enfants, ils jouent avec les escargots, observent les coccinelles, mange des framboisiers. Comme en plus, les illustrations sont pleines de délicatesse, ça donne vraiment une belle lecture.

Mais je regrette toujours quand les livres ne semblent pas vouloir trancher entre documentaire ou fiction. On a l’impression que l’histoire est surtout prétexte à donner des informations sur les petites bêtes du jardin et les escargots en particulier et je trouve que cela retire un peu de sa magie à l’album.
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Un petit garçon s'ennuie et décide de sortir de la maison pour se rendre dans le jardin où il imagine un lieu rien qu’à lui… Les limites de ce lieu sont celles du toboggan qui trône au milieu du jardin, lieu qui ouvre à l’imagination et aux multiples possibles offerts par celle-ci. Le Toboggan devient cabane, l’enfant s’y raconte des histoires, chante à tue-tête, devient prince en sa demeure… Soudain, on frappe à la porte: c’est maman, sa douceur et ses bras réconfortants.

Un album tendre et sensible pour dire combien il est important aux enfants d’avoir un lieu à soi.

Un album dont on aura vite fait le tour avec la chronique, mais dont les jeunes lecteurs raffoleront des longues minutes durant.



On va pas se mentir, la loupe qui dévoile des éléments cachés est un vrai "clé en main" pour séduire et embarquer les jeunes lecteurs avec enthousiasme dans des aventures.



Les filtres rouges et bleus, leur loupe, sont de bons moyens d'introduire l'excitation et du jeu pour aborder un livre.



Une bonne idée.



Ces albums peuvent parfois glisser une règle ludique qui nous ramènera doucement vers du didactique, apprendre en s'amusant.



Nous avons en tête "Bonjour au Revoir" de Delphine Chedru chez Albin Michel Jeunesse,"La grande traversée" d'Agathe Demois et Vincent Godeau chez le Seuil jeunesse.



Nathan s'y met donc aussi avec son auteure Audrey Calleja qui proposera un abécédaire "magique" avec une loupe.







Inutile de revenir sur le principe de l'abécédaire, les jeunes lecteurs auront non pas à trouver un élément mais plusieurs par page, de la même lettre en présence.



De la reconnaissance sur la page et dans le répertoire de vocabulaire qui repose dans les petits tiroirs de notre tête.



C'est un jeux de "coucou caché" qui se révèle par un filtre, avec des jeux de vocabulaire aux niveaux de difficulté induis amusants car il n'est pas toujours aisé pour une auteure de résumer un mot à trouver par une image.



C'est esthétiquement agréable et charmant.



Un album ludique sur le vocabulaire qui est à noter.

Pas facile de trouver les mots et d'illustrer un album reprenant le thème de la séparation des parents. Voici une histoire qui ne fait pas son cinéma, une histoire qui ne raconte pas d’histoires, une histoire vraie, une histoire simple, une histoire de la vie. Cet album est beau, cruel, touchant, passionnant et plein d’espoir. [Françoise D.]

Architecte... de boîtes d'allumette,

Vétérinaire... de doigts de pieds,

Acrobate... de chaise,

Astronaute... sous ma couette,

...



Ce joli petit album nous présente dix métiers dont rêvent les plus jeunes, et surtout leur réinterprétation à hauteur d'enfant, en attendant d'être grand.



Les illustrations délicates aux couleurs franches laissent de la place à l'imagination via de grandes zones blanches, comme un cahier de coloriage que chacun peut remplir à sa façon.



Bon ok ça c'est une métaphore, en vrai ne laissez pas votre nain gribouiller l'album au feutre ! (Ou peut-être si, mais seulement si ça n'est pas l'exemplaire de la médiathèque)



Petit bonus, le livre prend soin de laisser autant de place aux filles qu'aux garçons et sait sortir des clichés genrés dans les rêves de ses petit·e·s protagonistes.
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J'ai apprécié l'histoire qui prône la liberté, le jeu et l'imagination chez l'enfant. J'ai cependant regretté que le texte soit si bref et quelconque. Je me suis fait la réflexion que je n'aurais pas moins aimé l'album s'il en était dépourvu. En fait, j'ai eu le sentiment que le texte n'apportait pas grand chose à l'histoire. S'il y avait au moins eu quelques rimes, cela aurait permis de rythmer la lecture. Pour ce qui est des illustrations, j'ai aimé leur style et leurs couleurs. Dommage que certaines pages soient un peu "vides".

C'est l'histoire d'un petit garçon qui s'ennuie. Il pleut ! Sa maman coud, son frère et sa soeur regardent la télévision. le petit garçon met ses bottes, et se rend à l'extérieur.Il traverse le jardin et va dans sa cachette secrète, son jardin secret. C'est un endroit douillet où tout est propice à l'imagination et au rêve. Tout est possible ! Il écoute la pluie tomber, il se raconte des histoires...

Mais quand maman vient le chercher, ses bras et ses battements de coeur sont réconfortants.



L'illustratrice utilise la technique du crayon de papier, des crayons de couleur et l'aquarelle. Elle met une touche de poésie à ses illustrations avec le trait fin, des papiers découpés et collés, des illustrations géométriques et floraux.
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Original et coloré, l’univers illustratif évoque les jeux magnétiques dans lequel l’enfant place des éléments aimantés sur un paysage : personnages et objets ressortent en relief des divers décors du livre, créant un contraste réussi avec les motifs géométriques et floraux que l’illustratrice affectionne. Très chouette !
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Paulette et le pot

Aujourd’hui c’ est mardi et Paulette est bien décidée à essayer quelque chose de nouveau. Elle va utiliser le pot. Assise, en compagnie de ses peluches, elle attend. Papa lui a dit qu’elle entendrait un petit bruit comme la pluie. Elle tend l’ oreille lorsque... Plic plic plic !

Jolies images toutes douces et un brin rétro.

Dans la même collection, on retrouve aussi Barnabé et la tétine.

Dès 2 ans.

" Plus tard" fait la part belle au présent ludique et à l'identification chez les enfants.



Ceux mis à l'honneur feront à la manière de.



Coiffeur, pompier, vétérinaire, architecte ou chanteur; ils ne manqueront pas d'inspiration autour d'eux à priori.



En attendant d'être grand, on fait comme si et les peluches, les recoins de la maison et les parents profiteront de leur petite formation en s'amusant.







Les enfants ne perdent pas leur temps dans cet album ou plutôt, devrions-nous dire, qu'ils savent s'occuper pour ne pas s'ennuyer.



Ils découvrent, s'entraînent, écrivent, chantent, bâtissent, inventent et gravissent des hauteurs même.







Séverine Vidal offre aux jeunes lecteurs un peu de vocabulaire pour s'envisager, pour pousser dans ses univers candides.



Les illustrations aux teintes pastels sont épurées, la couleur reprendra tous les contours accordés habituellement au noir et les fonds de décor, ceux de peau resteront d'un blanc de porcelaine.



Nous sommes proches du charme du dessin enfantin mais bien maîtrisé.



C'est agréable et attendrissant.

C’est le printemps. Petite se réveille en même temps que la nature. Petite est à peine plus haute que les coccinelles, et les fleurs des champs la dépassent. Elle aimerait être plus grande pourtant, elle voudrait toucher le ciel. Ce matin, une brise lui souffle un message. Petite s’engouffre dans une fourmilière, elle creuse, elle creuse, jusqu’aux racines de sa maison. Elle délie les nœuds qui les entravent et se dépêche de remonter à la lumière. Elle monte dans sa maison, détache ses cheveux, et libérée, s’envole… Atteignant les nuages, elle contemple le monde, et se sent, enfin, grandie. Et, pour le ciel, pour les oiseaux, pour elle, elle chante.

La plume d’Anne Cortey et les crayons délicats d’Audrey Calleja se retrouvent après Mange ta chambre (Autrement jeunesse) pour un album poétique et subtil sur l’envie de grandir et surtout sur le travail que cela demande. Car oui, grandir, ça ne se fait pas tout seul. La suite sur Keskonlit.fr...
Lien : http://www.keskonlit.fr/peti..

La féminité dans toute sa splendeur de la naissance à la mort...sous les traits divins d'Audrey Calleja.

Pour aider mon fils à développer sa conscience phonologique, j’avais acheté cet abécédaire ludique et poétique. Sur chaque page, on découvre un son. Par exemple la lettre C se prononce comme dans Canard ou Coq et non comme Cerise. À l’aide de la loupe magique, on dévoile pléthore d’objets dont le nom débute par le son de la lettre indiquée en haut de page.



La loupe permet à l’enfant d’apprendre sans s’en rendre compte. Ce fut un vrai succès à la maison !
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Cet album rappelle l'importance des petites bêtes dans le foisonnement de la flore. L'escargot est à l'honneur dans cette histoire, et on en apprend plus sur lui : les différentes espèces, leur nourriture, leur mode de reproduction...

J'aime le mélange des techniques de dessin et je suis particulièrement admirative du rendu des laitues et des potirons.

Le doudou, un incontournable dans la vie de nos enfants !



Qui n’a pas vécu le drame du moment où le doudou doit absolument faire un tour par la machine à laver ? La longue attente qui s’en suit lorsque la machine tourne, ou encore le long moment du séchage !



C’est cette fameuse étape de la vie du doudou que nous découvrons ici à travers les yeux de Lou, cette petite fille pour qui Bébert représente tout son univers.



C’est une petite histoire touchante et qui montre bien qu’un doudou est réellement important dans la vie de nos enfants. Il représente énormément de choses après tout, il est le compagnon avec qui ils jouent, celui à qui ils se confient parfois, celui qui les accompagne partout et tout le temps, celui qu’ils serrent dans leurs bras au moment de dormir.



Personnellement, j’ai adoré ce livre. Que ce soit l’histoire en elle-même, ou encore les dessins, tout est superbe. Les dessins sont réalisés au crayon, comme si c’était un enfant qui les avait colorié. Je pense que cela peut créer un lien entre l’enfant et le livre. Ce serait comme si l’enfant lui-même pouvait en faire autant et raconter l’histoire de son propre doudou, ou un moment qu’il a partagé avec lui.



C’est doux et tendre, mais cela peut également aider l’enfant à comprendre pourquoi il faut passer par l’étape lavage. Son doudou ne part par pour toujours, il reviendra lorsqu’il sera propre et sec. Il sentira bon et pourra à nouveau faire partie des moments important de sa vie.

Un album léger et profond comme une inquiétude d’enfant face à son devenir.
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