AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.1/5 (sur 82 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Aurélia Vernet écrit principalement des romances feel good et des comédies romantiques.

Son premier roman "Juste une photo de nous" est sorti en numérique le 3 avril 2018.

"Christmas sucks" (2019), son deuxième roman, est une comédie romantique légère et pleine d’humour mettant en scène des personnages décalés et sans compromis.

Aurélia Vernet vit dans le sud de la France, entourée de son conjoint et de leurs deux fils.

son blog : https://aureliavernet.wordpress.com/



Ajouter des informations
Bibliographie de Aurélia Vernet   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 4 : I know what you did last summer
«… Je grimace, mais parviens à répondre :
— Écoutez… euh…
— Sacha.
Comme si je ne me souvenais pas de son prénom ! J’ai dû le crier une bonne centaine de fois cette nuit-là !
—Écoutez, Sacha, vous devez me confondre avec quelqu’un d’autre, je ne comprends absolument pas ce que vous voulez me dire.
— Tu prétends que ce n’était pas toi, le 4 août dernier, à l’hôtel La Sirène ? demande-t-il, un sourcil relevé.
Je secoue vigoureusement la tête.
— Ce n’est toujours pas toi avec qui j’ai dansé une bonne partie de la soirée et avec qui j’ai passé la nuit ? Toujours pas toi qui as crié mon nom pendant que je te faisais l’amour ? ajoute-t-il, moqueur, en s’approchant.
Il est tout près de moi, maintenant. Je suis obligée de lever la tête pour le regarder. Une lueur de malice brille au fond de ses yeux. Il se fout clairement de moi, ce gamin.
— Et ce n’est toujours pas toi que j’ai mordillé, juste… là, dit-il en passant son doigt sur ma clavicule, quand tu m’as rendu fou de désir ?
Je déglutis péniblement. J’ai chaud. Beaucoup trop chaud.
— C’est drôle, car cette fille magnifique qui m’a fait passer une des plus belles nuits de ma vie et qui a disparu au petit matin avait exactement le même grain de beauté que toi, dans le cou, ici.
Il joint le geste à la parole et je manque de défaillir. Bon sang, mais qu’est-ce qui m’arrive ? On dirait une midinette vierge et étroite qui n’a jamais vu le loup ! Faut pas que je raconte ça à Dounia, elle va me surnommer Tessa !
— C’était qui alors, d’après toi ?
— Euh… Ma jumelle maléfique ? tenté-je d’une toute petite voix...»
Commenter  J’apprécie          10
Nous sommes installés depuis au moins un quart d’heure lorsque la porte s’ouvre à toute volée. Un grand blond avec un chapeau sur la tête et un carton à dessin sous le bras fait son entrée en s’excusant.
— Désolée, madame. J’étais re…
Lorsque ses yeux rencontrent les miens, il marque un arrêt, surpris. L’espace d’un instant, une lueur de doute passe dans ses iris azur, puis il reprend, en me lançant un sourire charmeur :
— J’étais retenu par mon directeur de recherche pour finaliser mon sujet de mémoire.
Oh, bon sang !
Ces fossettes.
Ces yeux d’un bleu si intense.
Merde.
Merde. Merde. Merde.
Inspire, Ali. Expire.
Inspire.
Expire.
— Euh… Pas de problème. Va t’… Allez vous asseoir, s’il vous plaît.
Vite ! Trouve autre chose à ajouter ! Je suis sûre que j’ai l’air d’une gourde !
— Et enlevez votre chapeau. C’est interdit en classe, dis-je en essayant de me montrer sévère et professionnelle.
Raté. Le sourire qu’il me décoche en ôtant son chapeau me prouve qu’il a très bien saisi le trouble qu’il a provoqué.
Et surtout, qu’il sait très bien qui je suis.
Commenter  J’apprécie          10
Ma mère a peut-être raison. Peut-être que G.I. Jo n’est en fait qu’un petit oiseau blessé qui se protège en envoyant chier tout le monde. Depuis que nous sommes ici, j’ai entraperçu d’autres facettes de sa personnalité. Elle peut être douce quand elle parle à son grand-père, fragile quand elle encaisse sans broncher l’attitude de Michelle, ou déterminée lorsqu’elle se décide à l’affronter. Joséphine est plus complexe qu’il n’y paraît… Toute cette arrogance, cette méchanceté ne serait en réalité qu’une façade ?
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 2 : Comme un lundi
«… Nous sommes installés depuis au moins un quart d’heure lorsque la porte s’ouvre à toute volée. Un grand blond avec un chapeau sur la tête et un carton à dessin sous le bras fait son entrée en s’excusant.
— Désolée, madame. J’étais re…
Lorsque ses yeux rencontrent les miens, il marque un arrêt, surpris. L’espace d’un instant, une lueur de doute passe dans ses iris azur, puis il reprend, en me lançant un sourire charmeur :
— J’étais retenu par mon directeur de recherche pour finaliser mon sujet de mémoire.
Oh, bon sang !
Ces fossettes.
Ces yeux d’un bleu si intense.
Merde.
Merde. Merde. Merde.
Inspire, Ali. Expire.
Inspire.
Expire.
— Euh… Pas de problème. Va t’… Allez vous asseoir, s’il vous plaît.
Vite ! Trouve autre chose à ajouter ! Je suis sûre que j’ai l’air d’une gourde !
— Et enlevez votre chapeau. C’est interdit en classe, dis-je en essayant de me montrer sévère et professionnelle.
Raté. Le sourire qu’il me décoche en ôtant son chapeau me prouve qu’il a très bien saisi le trouble qu’il a provoqué.
Et surtout, qu’il sait très bien qui je suis.»
Commenter  J’apprécie          00
J’essaie de me faire toute petite et de ne pas me faire remarquer. En même temps, ce n’est pas compliqué avec mon gabarit, ils me dépassent tous de plus d’une tête. Je ne me sens pas à l’aise, je regrette de ne porter qu’un paréo sur mon maillot de bain. J’essaie de rentrer mon ventre au maximum. Je suis sûre qu’ils sont en train de me regarder en se disant que je suis ridicule. Je baisse les yeux et tire sur le tissu pour tenter de cacher un peu ma poitrine. La montée est interminable, je me sens rougir jusqu’aux oreilles. Je risque un œil pour vérifier qu’ils ne prêtent pas plus attention que ça à ma présence et je suis rassurée de constater qu’ils ne m’accordent pas un regard, trop occupés à comparer leurs performances de la veille avec leurs conquêtes du moment. Quelle idiote ! Comment ai-je pu croire que ces gamins me regardaient ? Je dois leur rappeler leur mère, oui ! Ils ne me trouvent pas ridicule, ils ne s’aperçoivent même pas de ma présence.
Commenter  J’apprécie          00
Ses caresses sont tantôt lentes et délicates, tantôt plus appuyées, et ce parfait équilibre entre douceur et force me fait complètement perdre la tête. Je gémis et colle mon bassin contre ses lèvres, oubliant toute retenue. Mon pouls accélère, mes reins s’embrasent, un tourbillon de sensations s’empare de moi. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas ressenti un tel désir pour un homme. C’est puissant, enivrant. Je suis au bord du précipice, et lorsque Sacha intensifie ses caresses, je bascule en criant son nom, emportée par un torrent de plaisir. Ma peau est brûlante, je plane complètement et il me faut quelques instants pour redescendre de mon petit nuage. Mon amant dépose un dernier baiser entre mes cuisses avant de relever la tête vers moi et de planter son regard ardent dans le mien.
Commenter  J’apprécie          00
Je la regarde en souriant. Cette fille a le don de me mettre de bonne humeur même si parfois son obsession pour le sexe me tape sur les nerfs. Après tout, elle a raison. Ça ne va pas me faire de mal de me lâcher, pour une fois. Surtout que dès que nous rentrerons chez nous, ce sera reparti pour la routine et le boulot. Cette année encore plus que les autres ! Je n’ai que quelques mois à tenir avant d’être enfin diplômée, je vais me consacrer essentiellement à ça jusqu’à ma soutenance de thèse, je peux bien m’accorder un peu de bon temps. Je ne veux rien de plus, de toute façon. Juste un peu de plaisir pour ne pas oublier que je suis aussi une femme.
Commenter  J’apprécie          00
Mon cœur menace d'exploser si je ne le laisse pas s'exprimer. Alors, les yeux fermés, je laisse jaillir mes larmes. Elles glissent silencieusement sur mon visage et viennent mourir sur ma bouche.

Elles ont le goût amer de mon secret.
Commenter  J’apprécie          10
Désarçonnée par ses fossettes et son sourire charmeur, j’essaie tant bien que mal de continuer mon cours. J’évite soigneusement de croiser son regard azur pour ne pas me liquéfier sur place, ça ferait mauvais genre et, surtout, niveau crédibilité, je ne gagnerais pas de points auprès de mes étudiants. J’enchaîne en finissant de leur expliquer le programme et ma manière d’organiser les cours, puis je leur propose de se présenter, en anglais, pour occuper les dernières minutes. À peine ai-je refermé la bouche que je prends conscience que je vais devoir l’écouter, lui. Et le regarder.
Commenter  J’apprécie          00
Il a pourtant tout pour plaire : grand, bien bâti, de magnifiques yeux noirs. Il a une bonne situation, est intelligent, drôle, généreux, sensible. L’homme parfait qui saura rendre heureuse celle qui parviendra à conquérir son cœur. Non, son problème, c’est qu’il rêve encore du grand amour. De la femme idéale qui lui fera tourner la tête et avec qui il pourra finir sa vie, entouré de leurs nombreux enfants et petits-enfants. Le pauvre n’est pas encore tombé sur la bonne personne et a revu ses prétentions encore plus à la hausse. Forcément, ça réduit le nombre de prétendantes.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Aurélia Vernet (106)Voir plus

Quiz Voir plus

Le garçon en pyjama rayé

Comment s'appel le petit garçon?

Didier
Yacine
Florent
Bruno

11 questions
71 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..