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4.33/5 (sur 111 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 28/01/1979
Biographie :

Aurélie Genêt est orthophoniste en Moselle.

Une profession qu’elle a choisie avec l’espoir de partager ou de redonner le goût de la langue française à des adultes ou plus souvent des enfants en difficulté.

Grande amoureuse des livres, elle apprécie de prendre le temps de goûter une belle description d’un auteur réaliste du XIXe siècle comme de vibrer au rythme d’un roman d’aventure ou de science-fiction.

En tant qu’auteure, elle s’essaie également à tous les genres, avec un identique plaisir. Elle écrit depuis qu’elle sait tenir un stylo, une passion qui ne s’est pas démentie et va même croissant avec les années.

page Facebook : https://www.facebook.com/aurelie.genet.auteur/

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Second et dernier direct Facebook depuis le Salon du Livre et de la BD de Serémange Erzange, le 5 février 2017. En présence des auteurs Cyane, David Royer, Aurélie Genêt, Rémy Soitout, Jérémy Semet et de l'éditrice Natalie Sieber. www.nats-editions.com blog.nats-editions.com


Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Les pavillons se succèdent, désespérément semblables. Certains trouvent cela beau, Anna juge cette uniformité déprimante. Tristes aussi, ces carrés de pelouse bien tondue, dépourvus du chaos élégant de la nature. L'endroit est sans magie, propre... Humain.
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Elle aime la tempête, son souffle impérieux, cette sensation de devenir toute petite, inexistante dans une nature en furie. Depuis sa plus tendre enfance, ça la fascine. Un sentiment la submerge : le vent, dans son hurlement désespéré, tente de lui narrer une histoire. L'aventure de la Terre, peut-être, un conte sans hommes, sans logique, sans pitié, sans amour ni haine. Anna s'y reconnaît. Elle ressent l'envie de sortir malgré le déchaînement des éléments, d'écarter les bras au milieu des arbres malmenés et de se laisser emporter dans le tourbillon. Mais elle reste là, à l'abri derrière sa fenêtre, passive. Elle se contente de regarder. Comme toujours.
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Anna ne part pas en vacances, jamais. Pour quoi faire ? Trouver la même routine ordinaire ailleurs ? S'ennuyer dans un lieu inconnu alors qu'elle a si bien domestiqué l'ennui familier ? [...] Affronter les autres, partout, leurs paroles, leurs bruits, leur présence. Les corps entassés sur une plage. Une foule pressée à l'entrée d'un musée. Un groupe hurlant dans une boîte de nuit. La jeune femme ne tente même pas d'imaginer. Elle ne comprend pas. Ils ne sont plus que des moutons.
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La grande cité s’ouvrait directement sur une mer céruléenne. Le ciel limpide, du même bleu profond, s’y noyait. Les deux ne formaient plus qu’une seule étendue infinie d’azur vibrant de reflets d’argent.
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Il n'avait pas la liberté de risquer sa vie. Elle ne lui appartenait pas. Il se devait à l'Aldésie.
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Il reprit, d'une voix plus douce, dans un élan idéaliste qui le surprit lui-même :
- Je ne veux pas seulement empêcher de nouveaux crimes, je veux que tout le monde sache et que les coupables paient. Et les sauver. Tous.
Lauryn Bower ne se départit pas de son sourire :
- Oh, un chevalier blanc ! Comme c'est touchant. Quand les médias ont un court temps lié votre nom à celui d'Abia Cler, je me suis renseignée à votre sujet, inspecteur. Cette recherche obstinée de la vérité, cette volonté d'aider le plus faible, ce n'est pas vraiment votre genre. Ou par orgueil, peut-être. Vous n'aimez pas avoir l'impression que l'on se moque de vous. Mais ça ne suffit pas. Allons, racontez-moi, quelles sont vos vraies raisons ?
Quelle manipulatrice, pensa Gabriel, agacé. Et perspicace en plus. Une chose était sûr : quoi qu'elle ait fait, elle n'en ressentait aucune culpabilité.
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Nous sommes amis. L'amitié, c'est un peu une famille aussi, mais qu'on se choisit.
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Tu dis que je suis un fantôme... Peut-être. Mais j'ai mes propres pensées. J'existe au moins pour moi. Eux se perdent parmi les autres. Ils ne sont plus des hommes, ils sont une foule, une seule entité dépourvue de réflexion. Qu'un seul ait peur et tous fuient sans savoir pourquoi. Que la colère monte et tous sont en furie, crient et cassent. Ils ne sont que des ombres, un banc de poissons sans identité. En quoi cela vaut-il mieux que la solitude ? Tu crois vraiment trouver ton bonheur là-bas ?
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Essuyant la sueur qui traçait des sillons sur son visage bruni par la poussière du chemin, il contempla, ébahi, le spectacle imposant offert à ses yeux.
Le panorama était magnifique : devant lui, Aldes, l’immense capitale de l’Aldésie, étendait paresseusement toute sa splendeur gigantesque, amas de toits et de murs, bâtiments qui rivalisaient de hauteur, pressant leurs masses aux teintes grises et ocre comme s’ils cherchaient à étrangler les ruelles qui tentaient de les séparer. Les habitants, invisibles de si loin, se noyaient dans la lourdeur morte des écrasantes bâtisses de pierre.
Cette vision sublime de la ville était magnifiée par les rayons rasants, orangés et dorés, jouant sur les imperfections des pierres pour les faire scintiller, comme couvertes de milliers de diamants flamboyants.
(...)
La ville était une représentation permanente, entre bonheurs et querelles, injures et baisers volés, faisant planer les reflets de mondes lointains et inconnus, un écho de vie rêvée, de grandeurs perdues, de gloires éphémères, de victoires oubliées. Mille vies s'y jouaient, des destinées s'y dessinaient ou s'y brisaient, des existences s'y croisaient pour le meilleur ou le pire. Tout y semblait possible.
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- Les Océanides ne maîtrisent pas l'écriture et la lecture. Je les ai moi-même découvertes à la surface. Là-bas, elles sont utiles et je les ai apprises, mais pas ici. Nous connaissons les règles. Elles sont immuables. La lecture est dangereuse : elle suscite la curiosité. Les gens assoiffés de connaissance, ne savent plus se contenter de leur vie et de leur place dans la société. ils en veulent plus. C'est mauvais.
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