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3.69/5 (sur 169 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tarbes , le 04/10/1985
Biographie :

Après le bac au lycée Théophile-Gautier suivi d'une année de droit à Madrid, Aurélien Molas monte à Paris pour faire l'école du Louvre dans l'idée de devenir réalisateur.

Étudiant, il gagne sa croûte en étant alternativement public d’émissions sur Telemadrid, pigiste et plongeur dans un restaurant de moules frites. Cette période lui inspire un texte court, "Génération trou noir", qui lui permet d'être lauréat du Prix du jeune écrivain en 2007.

Mais ses véritables débuts dans le monde impitoyable de la littérature se font avec une seconde nouvelle, policière cette fois, primée dans un festival breton, et grâce à laquelle il est publié dans un recueil réunissant des pontes du genre tel que Claude Mesplède.

Fort de cette expérience, gonflé à bloc, il se lance dans un travail d’enquête préalable à l'écriture d’une version longue. Il écrit "La Onzième plaie" en travaillant en parallèle comme scénariste ( collaboration au scénario de « La Fille du RER », d'André Téchiné) et conférencier de cinéma.

Le manuscrit "La onzième plaie" est accepté par les éditions Albin Michel et publié en février 2010.

Aurélien Molas a reçu le prix du Polar Sud Ouest/Lire en Poche 2012 pour son thriller La Onzième Plaie.

Le 14 Mars 2012 il publie "Les Fantômes du Delta" aux éditions Albin Michel.



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A l'occasion de la sortie de la série "Une Île" de Gaïa Guasti et Aurélien Molas, l'actrice et comédienne Laetitia Casta nous parle de son rôle, de son rapport au théâtre, au jeu et de ses débuts à la télévision. Nous l'avions rencontré au festival Séries Mania.


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
À l’heure de vérité il entrevit sa propre vanité d’avoir cru qu’il était maître de sa destinée. Il ne comprenait pas quelle force intérieure l’avait poussé à faire ces choix. Son existence entière n’avait été qu’une fuite loin des repentirs et il avait traversé cette vie sans l’habiter, sans attache, avec le sentiment pressant de s’être hanté soi-même. Un être sans reflet. Un fantôme tout au plus. Il aurait voulu ne pas finir sur ce regret. Frôlé par la mort, il ressentit avec une lucidité effrayante tout l’amour qu’il avait encore à donner.

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– Tu sais, doc' , je suis Ijaw, soupira-t-il, c'est mon ethnie, les racines de ma famille... […] Mon père était paysan dans le delta du Niger et, un jour, des hommes d'une compagnie pétrolière sont venus, et ils lui ont dit qu'il fallait qu'il parte, que les terres qu'il cultivait n'étaient plus les siennes, ces terres où il avait enterré ses parents... Le gouvernement lui a dit que les actes de propriété étaient des faux et que s'il ne partait pas il irait en prison... Pour mon père, ça a été trop dur, il est mort deux mois après. Avec ma mère et mes frères, on est partis, on a tout quitté... Ma mère a pas survécu au voyage, ni mon plus jeune frère... c'est pour ça qu'on m'a mis à l'orphelinat.
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Dans un état second, Blandine en fuite suivit les sirènes de police qui gémissaient dans les rues amenant leur lot de crimes crapuleux, de révolte et de sang. Elle suivit l'écho des ambulances partant livrer leur cargaison de blessés et de macchabées. Elle suivait la plaine rageuse, étirée, l'agonie tout en fureur de la Ville lumière. Et Paris la pieuvre, le monstre magnifique, Paris l'écorchée vive hurlait à s'en fendre l'âme.
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Je raconterai à mes fils votre combat. Et eux-mêmes le raconteront à leurs fils. Et à travers les fils de leurs fils vous continuerez à vivre. Nous en faisons le serment : la révolution jamais ne mourra.
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Il existe des sentiments qui échappent au langage, des émotions qu'une phrase ne peut traduire sans les vider de leur sens.
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Elle étala la carte. Cochées en rouge, les missions menées par MSF, éparpillées sur l'immensité du territoire. En bleu, celles des autres associations humanitaires.
Sud Niger, Congo ouest, Soudan sud-est, Rwanda, Somalie..., la liste n'en finissait pas.
Comme des aiguilles d'acupuncteur censées soulager la douleur d'une anatomie malade, toutes ces missions étaient implantées sur le continent en des points névralgiques. Mais reporté à l'échelle de la population, huit cent millions d'individus, la jeune infirmière perçut avec une acuité inquiète l'étendue du combat à mener.
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Des pédophiles des quatre coins du globe se retrouvaient sur ce site pour faire tourner la planète du vice.
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Il ramassa un bouquin qu’il tendit à son bras doit.
– Je viens de finir de lire Le Bréviaire du chaos. Lecture ô combien instructive ! Je te le prête si tu veux. Tu pourras le feuilleter quand nous partagerons la même cellule.
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- Chaque enquête a sa musique... Chaque enquête a sa musique..., répéta-t-il.
Le manuel de police, c'est le solfège. La scène de crime : l'instrument. Un indice équivaut à une note. Transpose ce que tu vois sur une partition.
Une façon bien à lui de supporter l'abjection. C'était aussi le seul moyen qu'il avait trouvé pour canaliser ses accès de violence.
[...]
Il se força à suivre le tempo de l'enquête, à s'ouvrir à son organisation mélodique, mais des questions fusaient déjà comme des riffs brouillant le thème central. Un morceau de jazz en impro.
Il s'attaqua à la dissection. La musique dans son crâne se fit plus secrète, comme un solo de saxophone se perdant dans les basses. Sa main trembla légèrement quand il approcha la lame pour éventrer la boîte dans la longueur.
[...]
Il enclencha le magnéto :
- Lundi, 28 novembre, 21h12, cale du porte-container le Dolly Bell. Objet : DVD pédophile.
Il sortit de sa mallette un lecteur portable, ouvrit avec précaution la jaquette et inséra le disque. La lecture débuta par un plan d'un bleu uniforme, sans nuance, qui s'estompa peu à peu. Dans son crâne, des sons se chevauchèrent. Le rythme de la batterie se cala sur les pulsations de son coeur. Un crescendo sorti de nulle part explosa. Sa voix gronda dans les profondeurs de la cale.
[...]
Chaque enquête a sa musique.
Mais il s'était bel et bien trompé. Tout ceci n'avait rien à voir avec un morceau de jazz.
Sous ses yeux, s'étalait la partition d'un requiem.
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Toucher le fond ne signifiait rien. Une sérénité étrange l'habita. Il était enfin arrivé au bout de lui-même.
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