Avec son roman « Free Queens » publié dans la série noire de Gallimard, Marin Ledun nous embarque sur la route de la bière, la First, destination corruption au Nigeria. Témoin d'une tentative d'enlèvement d'une adolescente par deux proxénètes, la journaliste Serena Monnier décide d'enquêter sur les réseaux de prostitution à Lagos et Kaduna et rejoint l'ONG « Free Queens », qui oeuvre pour le droit des femmes. Elle retrace alors les chemins nauséabonds de l'argent qui asservissent la jeunesse. Un ange gardien, Oni Gojé, flic qui a choisi la circulation pour éviter la répulsion face aux atrocités de son métier, ne tarde pas à percer de son côté, le mystère qui plane sur deux jeunes filles assassinés, abandonnées sur les bas-côtés.
Marin Ledun propose un grand roman noir avec un discours clair. Il a bénéficié d'une aide à la création du CNL et a reçu cette année le prix « Polar Derrière les murs » du festival Quais du polar, attribué par les détenus des centres pénitentiaires et des maisons d'arrêts de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Free Queens dans Son livre, c'est parti !
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Au Nigeria, le code criminel de 1990 prévoit que les femmes victimes de violences sexuelles portent à elles seules le fardeau de la preuve. Alors même qu’elles viennent de subir les pires sévices, elles doivent pouvoir trouver la force psychologique, physique et les ressources pour financer la procédure judiciaire, fournir le transport aux agents d’enquête et payer les tests médicaux qui prouveront qu’elles ont été violentées. Très peu de victimes ont les moyens de payer tout cela. Quand elles les ont, elles doivent encore trouver un agent de police qui accepte d’enregistrer leur plainte et qui ne soit pas trop gourmand en pot- de-vin.
On a la liberté qu’on peut et la fierté déplacée qui va avec.
La colère donne des ailes.
Après tout, les temps changent. Même les anarchistes mangent bio et trient leurs déchets.
Lundi, c'est bigoudis et poésie. Au menu du jour, soins capillaires aux huiles essentielles, beurre de karaté non raffiné et première séance d'un cycle intitulé: "Abstinence et auto fiction dans la littérature du XXème siècle: mythe ou réalité?
- 1. Le priapisme chez Houellebecq.(...)
Si nous avons le temps, nous avancerons sur la deuxième, une lecture croisée d'extraits choisis de L'amant de Duras et Vu du ciel d'Angot, autour du thème du renoncement: "2. La traversée du Mékong et la métaphore de la digue."
D'un côté, les forfaits à 29,90 euros et les offres illimitées et, de l'autre, les conditions de travail qui permettent ces prix défiant toute concurrence et leurs conséquences sur la santé des salariés. (p. 85)
Les mauvaises nouvelles attirent les journalistes et les curieux comme des mouches à merde
Je m'étire et réajuste l'édredon sur lequel je lézarde un peu, façon Francis Ponge. Vert-Pêche me rejoint sur le lit-futon, dans le plus simple appareil. Fesses poilues, ça me plaît. Pas forcément les poils, mais le fait qu'il n'ait pas cédé au marketing malsain de l'épilation peau-de-bébé-Cadum- comme si la pilosité nuisait au plaisir et à la performance. Ça m'arrange. D'une part parce que je ne suis pas trop ticket de métro, voire franchement feignasse du maillot. D'autre part, la performance, ça m'emmerde.
"Il consentit finalement à ouvrir la bouche : je sais ce que tu veux dire. Mais ce n'est pas moi qui suis bizarre, ce sont les autres, tellement que je n'arrive pas à comprendre comment ils font. Même quand j'ai une vie normale, une vie de tous les jours, j'ai quand même l'impression d'être un martien. Les gens sont tellement différents de moi, ça me donne le vertige."
Soji Shimada, Tokyo Zodiac Murders, 1987
Les deux gendarmes discutèrent encore un instant, puis ils firent demi tour. Leur véhicule disparut peu après de la ligne droite, ne laissant dans son sillage qu'une sale odeur de monoxyde de carbone et de suspicion.