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3.5/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , le 26/12/1997
Biographie :

Née à Montpellier, Avril Morgan écrit depuis qu’elle a onze ans. Si elle est diplômée de deux CAP, vêtements tailleur et maroquinerie, sa passion pour l’écriture reste plus forte que jamais.

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Jade secoue la tête. J’ai vraiment la sensation d’être retourné en adolescence et de devoir expliquer le moindre de mes gestes.

— Gabriel ! Tu te moques de moi ? Ça, ce n’était pas un jeu entre vous deux. Ce que vous avez fait, et à plusieurs reprises, n’aurait jamais dû arriver en temps normal ! Pourquoi l’avez-vous refait hier soir ? Vous étiez bourrés ?

J’inspire profondément. Pourquoi ? Car Amber est magnifique et que j’ai été jaloux de savoir qu’elle voulait se caser avec un homme.

— Non, nous n’étions pas bourrés, réponds-je. Et où as-tu eu l’appareil ?

— Déjà, je l’ai trouvé dans les affaires de ta sœur, s’exclame-t-elle, en mettant ses mains sur ses hanches. Elle l’avait oublié ici. Alors, pourquoi ?

Je me recule de quelques pas. Je n’ai pas l’intention de lui dire. J’observe Amber qui, elle, a l’air d’attendre la réponse.

— Je n’ai rien à te dire.

— Oh que si ! Ton père, lui, s’en fout peut-être, mais pas moi ! Je n’arrive pas à le croire ! Je croyais que nous étions une famille... pas ce genre de chose... ça n’aurait jamais dû arriver. Vous auriez dû vivre votre vie séparément... Je me demande même si ce n’était pas une erreur !

— Amber n’est pas une erreur, lancé-je amèrement.

Ses yeux me lancent des éclairs. Elle n’aime pas savoir que j’ai touché à la fille qu’elle a adoptée.

— Je n’ai pas dit que ma fille était une erreur. Mais votre relation, oui. Vous ne pouvez pas faire ça.

— Nous n’avons pas le même sang, nous défends-je.

Jade n’aime pas que je la contredise. Seulement, dans cette histoire, elle aura toujours tort. Amber et moi avons le droit à une chance et elle ne peut pas choisir pour nous deux.
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— Dante ?

Ma voix sonne affreusement aiguë. Mais je panique. Je suis incapable de retrouver mon chemin.

Aucune réponse. Bravo ! Je suis dans la merde.

J'insiste à nouveau jusqu'à ce qu'une pression à mon bras me fasse taire. On m'attire sauvagement sur le côté. La force qu'emploie la personne me fait glisser. Je ne sais comment, mais je me retrouve bêtement au sol. Enfin, non, je ne suis pas au sol. Je suis sur quelque chose de chaud et dur. Ma tête a cogné contre ce que je devine être un torse et mes jambes sont entrelacées avec d'autres. Le parfum que je sens me fait sourire. Ce n'est pas celui de mon patron !

Des crissements de pneus résonnent dans la rue. La voix de mon patron au loin se fait entendre. Puis, plus rien.

— Putain, Louisie, t'es plus lourde que ce que je pensais..., grogne l'homme sous moi. Tu m'écrases.

Je remarque que j'étais en train de me laisser aller contre Dante. J'ouvre mes paupières. Non seulement je suis fatiguée, mais je me sens à bout de nerfs. Quand tout va péter, ça va faire mal. Pour l'instant, je n'en ai pas le courage. Je suis crevée de devoir me battre. Contre moi et contre lui, cette ordure de patron que j'ai.

— Oh, désolée...

Je me redresse comme je peux. Je manque de glisser à nouveau. Ma tête tourne un peu. Je me sens sur du coton.

— Ça va ? s'inquiète Dante.

Il n'est qu'à quelques centimètres de moi. Le voir aussi proche enflamme mes sens. Je n'ai plus froid. Je bouillonne d'envie de me jeter dans ses bras et me laisser aller.

Ses doigts attrapent mon menton. Il plonge son regard inquiet dans le mien.
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Une nouvelle séquence commence, je manque de m’étrangler en voyant les images volées. Amber et moi sommes tous les deux dans la piscine du jardin. Ce jour, je m’en souviens comme si c’était hier. C’est le jour où tout a commencé, où nos vies ont changé. La vidéo semble zoomer pour seulement nous voir, malheureusement. On me distingue très clairement collé contre la paroi de la piscine et Amber collée contre moi. Sa tête est enfouie au creux de mon épaule. Encore une chance que l’on ne voit pas correctement ce qu’il se passe.

Je tourne légèrement ma tête vers Amber, elle aussi semble sous le choc de ce qu’elle a sous les yeux. Elle s’est éloignée de son copain. Son regard se pose sur moi. Ses yeux sont ronds, sûrement autant que les miens. J’essaie de lui faire comprendre qu’on ne doit pas s’inquiéter.
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Louis m'a invitée chez lui pour passer le réveillon de Noël. Il y avait aussi Rachel. Ils n'ont pas arrêté de se bécoter. Je n'ai rien fait de mieux que tenir la chandelle. Je suis donc partie un peu après minuit, n'ayant pas bu d'alcool.

Cela fait deux semaines et demie qu'Émilien a été arrêté. Louis a replacé l'argent chez Émilien et m'a promis de ne plus recommencer. Il m'a demandé de ne rien dire sur ce qu'il a fait à Anaëlle à Rachel. Il l'aime beaucoup et ne veut pas la perdre. Il ne veut plus entendre parler de cette histoire. Il est passé à autre chose.

Nous avons discuté sérieusement. Je dois avouer que je ne sais plus sur quel pied danser. Lui aussi m'a juré qu'il ne mentait pas. Il est venu me le dire le lendemain de l'arrestation d’Émilien. Il m'a dit que je ne pouvais avoir confiance qu'en lui, qu'il n'aurait jamais fait dû mal à Anaëlle, s'il n'avait pas été forcé. Comme preuve, j'ai pu constater de mes propres yeux une conversation entre les deux hommes. J'ai pu clairement lire les horribles messages de mon ex. Il insistait, lui disait qu'il ne se ferait pas choper. Et dire que j'ai faillis le croire ! Lui, cet enfoiré qui m'a juré ne rien avoir fait !

Les hommes peuvent être très manipulateurs. J'en ai fait le constat ! À plusieurs reprises même ! Alors oui, je peux être faible. Seulement, est-ce une raison pour me mener en bateau constamment ? Je regrette aujourd'hui tout ce qu'il s'est passé. Si je n'avais pas postulé pour ce job, jamais je n'aurais croisé la route de ce malade mental ! Jamais je n'en serais tombée amoureuse et jamais je ne pleurais des heures pour lui. À le haïr et me haïr, par la même occasion.
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- On se connaît ?
- Ravi que vous m'ayez oublié, siffle t-il entre ses dents.
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Les deux sursautent en entendant Monsieur Weits leur parler. Margot, belle brune aux yeux vairons de vingt-sept ans, observe l'homme qui se trouve à mes côtés. Elle mord sa lèvre inférieure, avant de lui sourire grandiosement.

— Oh merde je heu..., bafouille Jordan, stupidement. Mais Jules est aussi en retard !

Monsieur Weits lâche un rire franc. Ses épaules se haussent et il reprend un air sérieux.

— Madame Becker était en ma compagnie. De toute façon, je n'ai pas à justifier le retard de Madame. Vous êtes en faute, pas elle. Ne retournez pas les choses pour vous sauver, Monsieur. Maintenant, retournez à votre place et tâchez de ne plus inviter votre amie ici à nouveau.

Son ton est froid, condescendant. Si j'étais à la place de Jordan, je serais partie en courant me réfugier dans un trou de souris. Émilien Weits me fait un signe de le suivre. Nous dépassons les deux individus et entrons dans la maison d'édition. Sans un seul mot, nous gagnons les ascenseurs. À mon étage, je le remercie à nouveau avant de m'enfuir assez vite. Il va me prendre pour une cruche, mais peu importe. Je ne me sentais pas à l'aise.

— Bonne après-midi, Madame Becker, me dit-il.
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Je me lève subitement et m’apprête à sortir.
— Où allez-vous, Matthew ?
— Aux toilettes, ma petite dame.
Caroline ne dit rien, reportant son attention sur son écran. J'ouvre mes bras en allant vers elle.
— Normalement, c'est là où tu me dis que je devrais t'y attendre.
— Non, refuse-t-elle froidement. Mais tu peux aller te branler, si tu as besoin de te vider.
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Avril Morgan
Ses caresses, son regard brûlant, ses mots. Il m'a séduite, c'est un fait.
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 Un claquement de langue s’élève, signifiant le mécontentement de mon père.
— Il est déjà invité. Cesse ce comportement enfantin. Qu’il ait de la compagnie est une bonne chose. Au vu de ta condescendance, je devine que votre relation n’est pas apaisée. Cela sera le moment pour stopper votre guerre de pacotille. J’ai donc pris la liberté d’accepter. Bonne journée.
Il raccroche sans me laisser le temps de réagir. Quelle enflure ! Il répond à ma place. Si c’était sa fête, je comprendrais. Or, je suis l’hôte. C’est donc à moi de décider. Chose que mon père ne comprend pas. Il a toujours besoin de contrôler un bout de ma vie.
Des images de la fête s’insinuent dans ma tête. Je ne me sens pas de passer la soirée ainsi. J’envisage même d’annuler. Ils fêteront donc tous le réveillon chez eux et je serai tranquille.
Cette idée est ridicule. À dix jours, il est trop tard pour prévenir que je ne suis pas apte à faire une soirée. Que va-t-on dire de moi ? Que je suis une incapable ?
Non. Je vais tenir mon rôle et tout se passera bien. Il n’y aura aucun souci et le réveillon sera parfait.
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Dam. Il tourne la tête vers moi en la secouant.
— Sais-tu pourquoi elle pleurait ?
— Non, et je m’en moque éperdument.
En signe d’exaspération, il porte la main à son front.
— Je dirais bien que tu ne changeras jamais, mais nous savons tous deux que ça arrivera.
Je ne relève pas sa remarque. Perdre du temps sur des choses stupides m’embête. Bien sûr que non, je ne changerai pas !
— Keith, continue-t-il. Tu sais pourquoi tu as laissé Steafan tout contrôler ? Parce que tu n’as pas confiance en toi. Tu te vois d’une mauvaise façon. Tu te donnes le mauvais rôle. Tu es bien un connard de psychopathe, mais ne fais pas croire que certaines choses ne t’atteignent pas, car nous savons tous deux que ce n’est pas vrai…
D’un geste de la main, je lui fais signe de la fermer. Qu’il me décrive aussi bien est pénible. Je sais comment je suis et je ne désire pas que les autres le découvrent.
— Tu m’emmerdes, craché-je.
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