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3.71/5 (sur 72 notes)

Nationalité : Australie
Biographie :

B. Michael Radburn est australien. Quand il n’écrit pas, il joue de la guitare, du banjo, de l’harmonica ou sillonne sa région en Harley Davidson. Il est l’auteur de plus de 80 nouvelles et a fondé la maison d’édition Dark Press Publications. L’Arbre aux fées est le premier volet d’une série portée par son formidable personnage, le ranger Taylor Bridges.

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Payot - Marque Page - B. Michael Radburn - L'arbre aux fées


Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Le savoir est un fardeau, monsieur Bridges. Parfois nous découvrons des vérités que nous aurions préféré ne jamais connaître. Mais une fois que nous les connaissons, nous devons les porter en nous pour toujours. Il n'y a pas de bouton pour revenir en arrière et les effacer. Le savoir est éternel et l'éternité est longue.
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Un abribus antique se dressait au niveau de la sortie d’Eldritch Falls. Quelques planches manquaient, et de l’herbe sèche poussait entre celles du banc. Taylor mis son clignotant et s’engagea sur la route mal entretenue qui se dirigeait vers la ville. Le flanc de la montagne était strié de trainées noires et de cendres grises, et on apercevait la cime du Pic de Jacob dans la dernière ligne droite. Sur une butte qui surplombait la ville, un panneau clamait : BIENVENUE Á ELDRITCH FALLS. La beauté des lacs immenses s’estompait derrière lui, et le paysage calciné semblait l’aspirer dans les ténèbres.
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Ou bien il était idiot et aveugle, ou bien l'histoire des silhouettes des fées dans le troncs d'arbre n'était qu'un mythe.
Peut-être manquait-il d'imagination.
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– … Si je réduis la liste aux fillettes âgées de sept à dix ans, il en reste six, dont Jody Norton. La première disparition remonte à 1972.
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Marsden se méfiait des stagiaires, qui ne restaient jamais bien longtemps : dès qu’ils le pouvaient, ils réclamaient une mutation en ville. Il n’était pas trop vieux pour avoir oublié que lui aussi aspirait à plus d’action autrefois. Difficile d’être excité par la perspective de dégager des routes bloquées par les vaches ou de servir de baby-sitter aux mêmes ivrognes tous les samedis soir. Mais c’était bon d’avoir une paire de mains supplémentaire pour nettoyer les cellules le dimanche matin.
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Le téléphone était un vieux modèle en bakélite noire des années cinquante, avec un cadran aux chiffres presque effacés et un combiné qui sentait le tabac froid. Tout dans ce cottage était ancien, et une odeur de renfermé planait sur le moindre recoin. Taylor se demandait quelles odeurs et quelles textures resteraient de lui après son départ. Il en laisserait que des traces minimales, avec son passé enfermé dans les cartons de la chambre d'amis qu'il ne déballerait probablement jamais.
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– Je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un ici aussi tôt dans la journée, c’est tout. (Taylor balaya le cimetière du regard en quête d’un adulte.) Où sont tes parents ? demanda-t-il.
– Mon papa est au Ciel et ma maman dort à la maison. Elle fait toujours la grasse matinée.
– Tu es venue seule ?
– Oui. Je viens toujours ici quand j’ai quelque chose de spécial à raconter à mon papa. (La fillette se mit à faire le tour du poivrier sauvage, touchant l’écorce comme si elle cherchait quelque chose dans ses circonvolutions.) Et puis, j’aime bien jouer dans la tanière des fées.
– La tanière des fées ? répéta Taylor sans comprendre.
– Oui, acquiesça la gamine tout naturellement. Ici, c’est la tanière des fées. (Elle fronça les sourcils.) Je ne sais pas où elles iront vivre quand l’eau remplira la vallée.
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Très agité, il fit le tour du cottage en allumant toutes les lampes. Il s'assit, se leva, marcha de long en large tandis que ses larmes refroidissaient sur son visage. Lorsqu'il se fut ressaisi, il retourna dans sa chambre et prit le téléphone près du lit pour composer le numéro de Maggie. Inutile d'essayer avec son portable : il n'y avait pas de réseau dans la vallée. Pour capter, il fallait monter dans les hauteurs ou s'éloigner le long de l'autoroute. Mais Taylor appréciait l'isolement que cela offrait, une façon de se protéger contre les appels malvenus. Quand le téléphone sonnait au cottage, c'était soir Parcs & Nature qui vérifiait si tout allait bien, soit l'une des rares personnes à qui il avait donner le numéro. Maggie, par exemple.
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Très agité, il fit le tour du cottage en allumant outes les lampes. Il s'assit, se leva, marcha de long en large tandis que ses larmes refroidissaient sur son visage. Lorsqu'il se fut ressaisi, il retourna dans sa chambre et prit le téléphone près du lit pour composer le numéro de Maggie. Inutile d'essayer avec son portable : il n'y avait pas de réseau dans la vallée. Pour capter, il fallait monter dans les hauteurs ou s'éloigner le long de l'autoroute. Mais Taylor appréciait l'isolement que cela offrait, une façon de se protéger contre les appels malvenus. Quand le téléphone sonnait au cottage, c'était soir Parcs & Nature qui vérifiait si tout allait bien, soit l'une des rares personnes à qui il avait donner le numéro. Maggie, par exemple.
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Le parc était un vaste plateau à l’extrémité de la vallée de la rivière North Esk en terrain alpin. La petite ville de Glorys Crossing s’étendait au bout du bassin naturel où la rivière Settlers allait se jeter dans le fleuve Tamar. On trouvait plusieurs lacs de montagne dans la région, mais aucun ne possédait la capacité de faire tourner une centrale hydroélectrique. Aussi le gouvernement avait-il décidé d’en créer un. Un barrage avait été érigé sur la Settlers, formant une étendue d’eau qui grandissait chaque jour et qui avait été ironiquement baptisée Lake Glory en l’honneur de la petite ville qu’il engloutissait peu à peu.
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