Le secrétaire de Louis XIV était le président Rose, qui nous a laissé un choix des lettres de son maître; il y avait bien alors quatre secrétaires du cabinet, mais un seul avait la plume...avoir la plume, c'était contrefaire l'écriture du roi si parfaitement que l'écrit pût passer pour être du roi lui-même.
J'ai dit d'ailleurs qu'il (Napoléon) faisait une pension de trois mille francs au général Cartaux qui avait été son général au siège de Toulon, et une autre aux sœurs de Robespierre qui n'avaient plus rien à elle, pas même la pitié publique.
Au surplus, l'Empereur avait trop de grandeur pour accorder aux indiscrétions de la poste plus d'importance qu'il ne fallait : "est-il rien de plus mobile et de plus expansif qu'une plume française ! disait-il : tel, que j'aurai maltraité à mon lever va écrire dans le jour que je suis un tyran. La veille, il m'aura comblé de louanges, et le lendemain il sera prêt à donner sa vie pour moi.
Mr Mounier qui savait très bien l'allemand et l'anglais, était en outre chargé de surveiller la traduction des gazettes étrangères et cet autre travail avait pour l'empereur un vif intérêt; c'était pour lui une manière utile d'écouter le dire de l'ennemi , et de voir chaque jour sa position politique de revers.
Chacun ses idées disait Napoléon un jour à Mr de las Cases : j'avais le goût de la fondation, mais je n'ai jamais eu celui de la propriété.