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EAN : 9782869595323
273 pages
Arléa (25/01/2001)
2/5   2 notes
Résumé :
Lorsque, le 27 octobre 1795, le général Bonaparte s'installe à l'hôtel de la première division militaire, rue des Capucines, à Paris, il y trouve un adolescent de dix-sept ans : Agathon-Jean-François Fain.

Durant le Directoire, le Consulat et l'Empire, Fain ne quittera plus le consul, puis l'empereur. En 1806, nommé secrétaire-archiviste, il devient un des collaborateurs les plus proches de Napoléon.

"Dans le cabinet je me taisais; si d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ces mémoires du baron Fain, secrétaire de Napoléon et, bien que certaines parties soient moins intéressantes (notamment quelques listes de personnages que l'on ne connait plus avec les fonctions occupées) l'ensemble renseigne bien sur la façon dont Napoléon se comportait et quelles étaient ses valeurs. J'y ai appris notamment qu'il avait accordé des rentes (toujours sur sa cassette personnelle) aux soeurs de Robespierre, et qu'il avait eu deux fils hors mariage...bien sûr ces deux informations restent anecdotiques par rapport à l'ensemble du livre qui dépeint l'attitude de l'empereur dans les domaines privé et politique.
Cela reste néanmoins des mémoires mais l'auteur a un style agréable et y glisse quelquefois des notes d'humour. Très intéressant pour les férus d'histoire.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le secrétaire de Louis XIV était le président Rose, qui nous a laissé un choix des lettres de son maître; il y avait bien alors quatre secrétaires du cabinet, mais un seul avait la plume...avoir la plume, c'était contrefaire l'écriture du roi si parfaitement que l'écrit pût passer pour être du roi lui-même.
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Au surplus, l'Empereur avait trop de grandeur pour accorder aux indiscrétions de la poste plus d'importance qu'il ne fallait : "est-il rien de plus mobile et de plus expansif qu'une plume française ! disait-il : tel, que j'aurai maltraité à mon lever va écrire dans le jour que je suis un tyran. La veille, il m'aura comblé de louanges, et le lendemain il sera prêt à donner sa vie pour moi.
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J'ai dit d'ailleurs qu'il (Napoléon) faisait une pension de trois mille francs au général Cartaux qui avait été son général au siège de Toulon, et une autre aux sœurs de Robespierre qui n'avaient plus rien à elle, pas même la pitié publique.
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Mr Mounier qui savait très bien l'allemand et l'anglais, était en outre chargé de surveiller la traduction des gazettes étrangères et cet autre travail avait pour l'empereur un vif intérêt; c'était pour lui une manière utile d'écouter le dire de l'ennemi , et de voir chaque jour sa position politique de revers.
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Chacun ses idées disait Napoléon un jour à Mr de las Cases : j'avais le goût de la fondation, mais je n'ai jamais eu celui de la propriété.
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