Rue de la Tonnellerie, le sol recouvert d'un épais manteau de pureté contraste étonnamment avec la saleté habituelle des rues. C'est un fracas de cris, d'appels, de jurons, de hennissements, et la cohue des marchands, acheteurs, charrettes, bêtes, règne comme à l'accoutumée près des Halles. Des cris s'intensifient près de la tour octogonale qui abrite le pilori et les yeux se lèvent. Trois hommes sont exposés aujourd'hui, leur tête dépassant de la roue horizontale en fer. Ils y resteront deux heures de temps, soumis à la raillerie et au lancer de détritus...