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Citations de Beatrix Delarue (22)


Au domaine de la Malaguette, c'est ainsi chaque matin, les couleurs roses de la vie s'éveillent en même temps que le chant des oiseaux qui égayent le petit-déjeuner. La tasse décorée d’Hortensias bleus attend là, bien posée en évidence, sur le plateau apportée par Mara. Elle est emplie d'un doux mélange de thé, parfumé au jasmin, que madame Feissole déguste peu à peu en s'appliquant à en apprécier le goût si particulier...
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J'avais reçu un don de la lune et dans un blanchissement de douceur elle m'avait indiquée un chemin au travers de ma danse folle et désespérée...
Nuage et lune devenait un miroir fabuleux et se reflétaient dans la terre entière, les villes, les savanes et les mers. Ce don réverbérait la solitude en l'épurant de toute amertume. il nimbait l'absence de cet autre enfant tel un halo de songe et de tendresse...
Page 158
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"Tous les hommes du monde ont ressenti ce que je ressens maintenant, non il n'est rien que je puisse devenir, rien que je ne puisse faire. Je contiens le monde entier, je fais ce que je veux. Si je le décide, je peux changer tout ce que va arriver : cela dépend de moi et de ce que je veux décider maintenant."
Alexander ne croit pas au destin, il croit en la force, en la vérité, au courage. C'est çà le bonheur tout simplement , c'est le choix de la liberté, le droit de choisir à ce moment-là.
Page 110
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Je suis une mouette, tu sais

Je suis une mouette, tu sais...
Décoiffée par le vent
Brûlée par le soleil,
J'ai un manteau de plume
Et un chapeau de lune... Page 62

L'olivier
Caresse de Paix en semence
Les rameaux à pas de silence
Illuminent le bel été...Page 75

Extrait D'une mer à l'autre de Béatrix Delarue

La vieille dame et la mer

Elle est là au bord de la mer la vieille femme,
Le souffle court, sur ses joues des sillons de larmes
Elle s'est réfugiée, lorsque sonna l'alarme,
Des douleurs dans on coeur, une existence infâme. Page 24

Extrait D'une mer à l'autre de Lorraine Lapointe















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"Il suffisait que je m’envole, c’était facile je n’avais qu’à lâcher la branche et prendre mon élan pour sauter dans l’immensité. Les oiseaux le faisaient bien eux, alors pourquoi ne pas essayer..."
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Rue de la Tonnellerie, le sol recouvert d'un épais manteau de pureté contraste étonnamment avec la saleté habituelle des rues. C'est un fracas de cris, d'appels, de jurons, de hennissements, et la cohue des marchands, acheteurs, charrettes, bêtes, règne comme à l'accoutumée près des Halles. Des cris s'intensifient près de la tour octogonale qui abrite le pilori et les yeux se lèvent. Trois hommes sont exposés aujourd'hui, leur tête dépassant de la roue horizontale en fer. Ils y resteront deux heures de temps, soumis à la raillerie et au lancer de détritus...
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La voiture démarre en trombe. Quand elle repasse devant les jeunes caféiers, Christie crie quelque chose aux ouvriers. Ils applaudissent, puis se mettent à crier et à chanter de joie. Certaines femmes exécutent quelques pas frénétiques de danse.
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Les deux compagnons, traiteurs en fourrure, négociaient avec les natifs du Nouveau-Monde des peaux de castor, d’élan ou de loutres maniant avec habileté le troc contre des fusils, des toiles, des couteaux de chasse. Cette fois-ci, Andicha serait de l’expédition et servirait de guide un mois ou deux dans les bois à traquer le gibier, mais il faudrait revenir avant l’hiver… ce n’était pas une grande mission pour lui, ayant l’habitude du grand portage du printemps jusqu’à l’hiver, dans le Pays d’en Haut.


Pour l’instant, il fallait décharger puis recharger. Ils iraient ensuite récupérer le canot

Le Huron apportait des ballots et des caisses contenant lard, pois, blé et biscuits. Les deux amis s’occupaient des haches, limes, fusils, plomb et chaudron.

Marie-Victoire s’approcha de l’attelage. Le plus jeune des deux la prit pour une Huronne, les yeux profonds de la jeune fille se plantèrent dans les siens.

Un instant, il la dévisagea, lui donna l’ordre de détacher le dernier chien qu’on avait oublié.

Elle s’exécuta avec joie, enlaçant l’animal reconnaissant qui jappait bruyamment. La jeune fille s’accroupit et lui donna sa pitance. L’homme s’assit à son tour, lui parla un français mêlé de dialecte amérindien. Puis il lui caressa la joue.
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Au même moment, des cris horribles, des glapissements démoniaques éclatent. Joséphine sent ses cheveux se dresser sur la tête et elle pousse un cri d'effroi. L'homme se retourne et croise son regard affolé par la petite lucarne.
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Un vol d’outardes s’abat sur l’autre berge. Les grands oiseaux crient et caquètent, ils amusent Charlotte blottie dans mes bras. Simon joue avec Joseph, Charles donne la main à Élisabeth. Devant nous Gabriel imite le cri des oiseaux. Je n’en demande pas davantage. L’air est si doux. Demain le long du fleuve, nous reprendrons le chemin de la cabane. Mon cœur est léger.
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Si tu peux t'en aller, alors va ! Regarde cette misère, je me demande si nous n'allons pas mourir et tomber comme des mouches. Ton père m'a laissé une belle somme pour toi. Elle te revient et tu pourras en disposer comme tu voudras. Tu auras une meilleure vie de l'autre côté.
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Quand le vent soulève les coiffes, il apporte avec lui le souffle de la liberté !
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A l'orangerie, elle pousse la porte de la galerie, sur des étagères, bien alignés plus de six cents bocaux au moins ! Dans cet endroit extraordinaire, elle s'approche et lit à haute voix: "cachou brut, colle de poisson, poudre d'arnica, mais encore roses de Provins, alcool d'aloès, huile volatile d'anis." Tant de flacons ! Voilà où vont les fleurs récoltées. Un peu plus loin, un vieil ecclésiastique assis à une table, écrit sous la dictée d'un professeur expliquant les bienfaits d'une liqueur. Il se tient debout près d'un alambic, d'un fourneau et grand nombre d'instruments inconnus....
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"Il y avait là, une colonie impressionnante de fourmis magnan, une famille de margouillats qui détala en me voyant et quelques coléoptères et insectes en colère, mais très vite, je déclarai à tous ce petit monde souterrain que c’était moi qui désormais serais la maîtresse des lieux et que je serais dorénavant le génie de l’arbre"
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La route toujours s'étire, bordée par les files de paysans, la route avec de beaux reflets mauves ou violets où des femmes à peine vêtus aux seins tombant se pressent...
- Ces trois là sont sûrement, la grand-mère, la mère et la fille, désigne Christie du regard en ralentissant...
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À ce moment, l’extase fut à son comble ! La barrière s’ouvrit laissant passer un travois chargé de marchandises, tiré par un attelage de sept chiens, aboyant avec force.

Les enfants se précipitèrent pour les détacher et leur proposer nourriture et eau. Les hommes s’échangèrent des accolades, vraisemblablement heureux de se retrouver. L’oncle de Cécile, connaissait François et son compagnon Charles de Trois-Rivière.
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Marguerite se remémore le premier jour avec Marguerite à la Salpêtrière, cachée dans le réduit, comme elles avaient faim! Dire que ce morceau de pain les a menées au bout du monde... Le sucre, l'eau et la levure...la farine, le lait, la graisse... elle pétrit. Le pain, que du bonheur! Elle peut songer, pendant que les muscles des bras s'exercent, ses mains pétrissent d'avant en arrière, d'arrière en avant, sans relâche, les mots viennent peupler son cerveau, ils s'installent et bientôt s'assemblent en une chanson qu'elle apprend par coeur avec sa mélodie
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– Les arbres ne possèdent rien, si ce n’est que leur patience. Ils laissent s'éclore et s’épanouir leurs fleurs à la face du ciel, ils offrent leurs fruits que les oiseaux viennent picorer. Ils distribuent au vent, aux bestioles leurs mannes végétales et leurs abris à tous ceux qui viennent s’y réfugier. Ils donnent jusqu’à leur ombre bleue et généreuse, ils n’ont pas de rancœur, ils n’ont pas d’amertume. Ils exhalent leur peine en senteurs délicates et en fin chuchotis. Ils portent les enfants aux rêves intrépides jusqu’à la cime de leurs songes végétaux, les bercent dans leur bras, leur apprennent à regarder la terre avec des yeux nouveaux, avec un cœur plus doux et le ciel, avec des yeux immenses et une âme cristalline. Contemple, Jasmine, la patience des arbres qui veillent sans fin de l’aube à la nuit et de la nuit au jour, leurs branches dressées comme des bras d’hommes en prière. Reçois cette patience, car même cela ils te l’offrent ; accepte cette douceur, cette humilité, elle est pur amour jusque dans les racines noueuses et tordues de souffrance. Patience, silence comme une oraison, un testament, un héritage. (pages 194-195)
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Le traîneau s’engage comme il peut vers la Basse-Ville ensevelie sous la neige. Seules les nombreuses croix dépassent du vieux cimetière, donnant un air curieux au paysage. Enfin, la petite troupe gravit la rue dite Soubs-le-Fort poursuivant jusqu’à la falaise à la Pointe-au-Roche. Sous cet angle, la forteresse du château Saint-Louis de pierre et de brique, avec son corps de garde, domine majestueusement.
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Les trois compagnons, François, Charles et Andicha laissèrent les chiens et le traîneau à la ferme puis remontèrent en canot. L’expédition préparée depuis de longs mois aboutissait enfin !
Lorsque la navigation devint impossible, à causes des rapides et des eaux tumultueuses, les canotiers durent mettre pied à terre, portant sur leurs épaules la légère embarcation jusqu’à l’endroit où ils pourraient à nouveau voguer sur les eaux.
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