Citations de Becca Fitzpatrick (314)
- Et en plus, tu sens bon, reprit Patch.
- ça s'appelle "prendre une douche" répliquai-je sans tourner la tête.
Comme il ne répondait pas, je lui lançai un regard en coin.
- Tu sais: savon, shampoing, eau chaude.
- Toute nue. Oui, je connais le principe.
- Arrêtons de jouer Nora. Tu m'as dans la peau, dit-il avec un regard subitement profond. Et je t'ai dans la peau.
Il se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes.
- Quel est ton nom ? demandai-je, prête à écrire.
En levant les yeux, j'essuyai un autre sourire sardonique. Celui-là semblait me défier de tirer quoi que ce soit de lui.
- Ton nom, insistai-je, espérant que ma voix faiblissait seulement dans mon imagination.
- Appelle-moi Patch. Et je suis sérieux : appelle-moi, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.
Je commençais à me demander s'il se moquait de moi.
Il se passerait quelque chose, cette nuit, c’était inévitable. Sur une échelle de un à dix, ma peur atteignait huit. Mon envie, un bon neuf.
- Ton plus grand rêve?
- T'embrasser.
- Ce n'est pas drôle.
- Non, mais ça t'a fait rougir.
- Je vais me prendre un cheeseburger, tu veux quelque chose ??
Patch, tout sourire : "Rien qui ne soit sur le menu...."
Il poussa la planche a découper face a moi.
- D'abord, indiqua- t-il en se glissant derrière moi et en plaçant ses mains sur le plan de travail, juste à côté des miennes, choisis une tomate.
Il pencha légèrement la tête jusqu'à ce que ses lèvres effleurent mon oreille. Je sentis ma peau frémir sous son souffle tiède.
- Bien maintenant, prends le couteau.
- Est-ce que le chef se tient toujours aussi près de son commis? demandais-je, ne sachant plus si je devais craindre ou apprécier les palpitations dans mon ventre.
- Seulement lorsqu'il révèle ses secrets de cuisine....
...Il se recula et me détailla des pieds à la tête, à l'affut de la moindre imperfection. Son regard se promenait partout.
- la cuisine ne s'apprend pas. C'est inné. Soit on a le truc, soit on ne l'a pas. C'est une alchimie. Tu penses êtres prête pour l'alchimie Nora?
- Tu ne crains rien avec moi, me souffla Patch en me carressant le bras. [...]
- Ce qui nous mène où ?
- Ensemble, me répondit-il en croisant les doigts avec un air interrogatif
- On se dispute souvent.
- Mais on se réconcilie souvent.
Avant que j'aie pu répliquer, il avait franchi la porte, sous l'oeil espiègle d'une vieille dame qui patientait dans le couloir.
- Chérie, me lança-t-elle, ce garçon m'a l'air aussi insaisissable qu'une anguille.
- C'est exactement ça, marmonnai-je.
Elle passa sa main dans sa chevelure grisonnante et permanentée avant d'ajouter : Une anguille comme ça, je n'aurais rien contre, cela dit.
"- Moi je ne pense qu’à une chose : me glisser dans mon lit !
- Les grands esprits se rencontrent.
- Ah ? Toi aussi ?
Il m’avait pourtant expliqué qu’il dormait peu.
- Non, je pense à te glisser dans mon lit."
- Ne me le fait pas regretter..., murmurais-je dans un souffle.
- Tu ne m'as jamais regretté.
"-Je peux supporter beaucoup de choses, mon ange, mais pas une journée improductive.
-De la part du garçon qui chercher contamment à me convaincre de passer la journée au lit avec lui ! plaisantai-je espérant détendre l'atmosphère.
- Ca, mon ange, ça serait une journée très productive."
- Tu es à moi, mon ange. Et rien ni personne n'y changera rien. Tu as raison : ce n'est pas terminé. Ce n'est que le début et ce qui se prépare ne sera pas facile, poursuivit-il avec un soupir las. Tu ne te rappelleras pas cette rencontre et tu ne reviendras pas. J'ignore comment tu m'as retrouvé, mais je dois m'assurer que tu ne recommenceras pas. Je vais effacer ce rêve de ta mémoire. Pour ta propre sécurité, tu ne dois pas me revoir.
- Attends un peu, tu es chez toi, là ? Comment es-tu rentrée ?
Je me frottai les yeux.
- Patch
- Patch le harceleur ?
- Eh bien, je n'ai pas vraiment eu le choix, tu sais, répliquai-je sèchement. Tu es partie sans moi.
- Tu sembles tendue. Vraiment tendue. Non pas tendue... Agitée, plutôt... Toublée... fiévreuse.
A l'autre bout de la ligne, je l'imaginai ouvrir de grands yeux.
- Il t'a embrassée !
Pas de réponse.
- Mais oui ! J'en étais sûre ! Rien qu'à sa façon de te regarder... je le sentais venir gros comme une maison !
Je n'avais pas vraiment envie d'y repenser.
- Alors ? ça donnais quoi ?
- Hein ?
- Un baiser volé ? Un baiser plus long ? Langue, pas langue ? Oh puis non, pas besoin de préciser, Patch n'est pas du genre à s'embarrasser de formalités. La langue était au menu.
J'avais beau être seule dans la pièce, je cachais mon visage derrière mes mains.
"Je n'aime pas qu'on me manipule. Ça fait partie des choses que je déteste le plus. Avec les serpents. Et Britney Spears."
- Tu n'as jamais, de toute ta vie, été à l'école? Si c'est vrai -et tu as vu juste, je n'y crois pas une seconde- qu'est-ce qui t'a décidé à commencer cette année?
- Toi
- ça n'est pas une réponse valable.
- Tes yeux, Nora. Ce regard d'argent, glacé, est curieusement irrésistible.
Sans parler de la courbe fatale de tes lèvres.
— Jolie costume, observa-t-il.
— Toi aussi. Je vois que tu t'es donné du mal.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres.
— Ça ne te plait pas? Je peux l'enlever si tu veux.
— Mmmh, c'est sans doute la proposition la plus tentante qu'on m'ait faite ce soir, répondis-je en me caressant le menton.
— Mes propositions ne se refusent pas, mon ange.
Mais rappelle-toi : les gens changent, pas le passé.
-Tu attendais quelqu'un ?
- Eh bien oui, figures-toi.
Un psychopathe qui envoie des SMS anonyme.
— Patch, je ne veux plus te quitter. J'ai besoin de te sentir tout contre moi. J'ai besoin de toi. De toi, tout entier.
Je l'embrassai d'un baiser éperdu, audacieux. Mes lèvres s'écrasaient contre les siennes et je me perdis dans leur goût. Il resserra mon étreinte et serra mon corps contre le sien. mes mains caressèrent la courbes de ses épaules, de ses bras, de ses cuisses, dessinant le contour de ses muscles, bien réels, puissants, vivants. Sa bouche cherchait ma mienne avec un empressement renouvelé inassouvi
— Je veux me réveiller chaque jour auprès de toi, m'endormir a tes côtés, déclara-t-il sur un ton solennel. je veux prendre soin de toi, te chérir, t'aimer comme personne d'autre ne pourrait le faire. Rien ne sera trop beau pour toi. chaque baiser, chaque caresse, chacune de mes pensées t’appartiennent désormais. je te rendrais heureuse. Jour après jour, je te promet de te rendre heureuse.