Le plus sanglant des thrillers carolos, écrit par l'auteur Ben Choquet.
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Qui n'a jamais souhaité la mort de quelqu'un , Qui n'a jamais voulu tuer quelqu'un sans se salir les mains ? C'est une base de ce postulat que Pharmabit a développé ce Silah Alnabii , l'arme du prophète. Faire rejaillir le côté sombre de chaque homme et éradiquer la peur avec , comme cerise sur le gâteau , une perde de mémoire.
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Tous ces couillus se sentent investis d'une mission divine en entourant d'ouate la jeune mère de famille. Comme si la maternité m'avait rendue fragile et vulnérable.
Nous sommes des fantômes. Aucune sépulture n'est donc nécessaire, le néant de la mort après une vie sans trace est notre dernière demeure.
- On est des professionnels. On sait faire la part des choses.
Sa voix est calme mais son cynisme trahit son agitation intérieure.
- Et quelle est cette part, Jérôme ?
- Les morts en dessous, les vivants au-dessus et nous au milieu.
Je souris et reconnais directement d'où vient la réplique.
-Tu plagies Olivier Marchal toi, maintenant ?
j'ai recommencé à faire des shootings.Je reste sur le cul Isabella à beau être encore sculpturale,son âge flirt quand même,à quelques années près, avec la cinquantaine.
-tu verrais ta tête !!!
- tu ne bosses quand même, à nouveau pour Aubade??
-non je bosse pour damart
Nestor offre un accueil à l’image de la météo. (…) Son physique de croque-mort s’harmonise avec la chaleur de son hospitalité.
Le temps ralentit comme si chaque seconde était en suspension. Ma cigarette se décroche des lèvres, mon arme se lève. Une détonation claque, le tireur est touché au genou. Ma cigarette touche le sol. Nos regards se croisent, nos flingues aussi. Je n’ai pas d’autres choix. Deux balles en plein thorax transpercent la menace.
On dit que seuls les coups durs révèlent la vraie nature des gens et la nature n’est pas toujours bien faite…
La place Verte bondée ondule de monde. Les fréquentes animations sur ce nouvel espace public ont redonné vie au cœur de la ville basse. Ces hommes et ces femmes sont la preuve que l'horreur ne vaincra pas. Le feu Carolo n'est pas mort, son cœur rougeoie toujours comme le charbon d'antan ...
- Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien. (P. Desproges)