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Critiques de Benjamin Rosenberg (17)
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Arthur, Max, Félicien, Alex, John et bien d'autres ; une collection de jeunes hommes, pas encore tout à fait adultes, à la recherche de leur avenir. En attendant une éventuelle réussite professionnelle ou un hypothétique succès artistique, ils entretiennent leur instabilité dans des sorties festives où drogues et alcools, dont ils pensent maîtriser leur consommation, circulent à foison.

Jeux vidéo, séries télévisées et réseaux sociaux les occupent entre deux soirées de fête.



Cette introduction, volontairement très partiale, montre mon irritation à la lecture de ce roman. Ce serait ça la génération Y : des fêtards sans limites, égoïstes et imbus d'eux-mêmes, avides d'une réussite qu'ils voudraient facile car ne se donnant pas les moyens de l'atteindre, et franchement très machistes (à part Teresa, la pianiste qui émeut "le jeune homme", où sont les femmes dans ce roman ?) ? Voilà qui ne fait pas rêver, et qui heureusement me paraît fortement en écart avec ce, et ceux, que j'ai pu rencontrer...

Certes, j'admet que cela puisse être représentatif d'une part des jeunes actuels, ceux qui ont perdu, volontairement ou non, leurs repères. Mais cela ne représente ni la majorité de la jeunesse, ni la part de celle-ci qui n'a jamais eu de repères, ou très peu, et dont le sort me paraît autrement plus dramatique.

Alors quand je lis en quatrième de couverture que ce roman "met en lumière la marginalité du monde de l'Art et les plaies du présent", j'ai envie de crier au foutage de gueule ! Quelques exemples pris dans une minorité ou une marginalité ne feront jamais une généralité... Quelle prétention à vouloir montrer le contraire !

Dommage, car l'écriture est originale et intéressante. Mise au service d'une autre ambition, par exemple un roman sur la marginalité de jeunes bobos qui ont largué les amarres, cela aurait pu produire un ouvrage très intéressant. Là, le résultat m'apparaît seulement désolant...



Je remercie Lecteurs.com de m'avoir fait découvrir l'auteur et le roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Roman d'atmosphère sur des jeunes artistes qui essayent de s'en sortir (un écrivain et un artiste-peintre).

Il y a beaucoup de descriptions du Paris d'aujourd'hui et de sa jeunesse dans l'excès (sorties, alcool, beaucoup de cannabis) ! Ce roman permet de bien comprendre pourquoi ces jeunes passent des heures sur les réseaux sociaux : ils sont perdus, ils sont pessimistes quant à l'avenir de la planète donc ils préfèrent être constamment occupés que de penser.

Le manque d'intrigue rend l'histoire parfois répétitive (sortie, gueule de bois/cannabis, sortie, gueule de bois/cannabis...) même s'il n'y a pas de longueurs donc le livre se lit bien.





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Super livre découvert via www.lecteurs.com. On y suit deux artistes d'environ 25 ans qui vont laisser de côté leur art pour prendre un métier alimentaire afin de n'être dépendants de personne. On comprend, ici, la précarité actuelle des artistes et l'auteur mène une réflexion intéressante au sujet des artistes méconnus: faut-il persister à pratiquer son art ou à écrire ses romans (l'un des personnages est écrivain) à temps plein ou, en attendant que ça marche, il est préférable d'avoir un "vrai métier" ? L'un des personnages n'a pas le choix que de prendre un vrai métier (ses parents n'ont pas les moyens de l'aider), l'autre décide par lui-même de s'émanciper financièrement (il en a assez de déprendre de son copain et de sa mère).

On y suit aussi un troisième jeune, assez solitaire et passionné de musique classique qui, lui, cherche une raison à l'existence humaine. Il mènera une quête de sens qui le mènera jusqu'en Inde.

Ce roman fait réfléchir et dresse un portrait de notre société à l'ère des réseaux sociaux.

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L’histoire de jeunes complètement perdus habitant Paris. L’auteur décrit cette jeunesse centrée sur elle-même qui n’est intéressée que par son image. Sexe, drogue et Musique techno (et non rock’n roll) rythment ce roman qui se lit vite. Le voyage d’un d’entre eux en Inde m’a aussi bien plu : le comparatif entre les jeunes de là-bas et ceux d’ici permet de relativiser les petits problèmes de notre jeunesse.
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Roman étonnant et touchant sur la jeunesse et le Paris bobo d'aujourd'hui: on suit trois jeunes amis assez sensibles qui entrent dans le monde du travail.

On sent une critique envers cette jeunesse toujours dans l'excès de quelque manière que ce soit : les yeux toujours rivés sur leurs écrans et soucieux de l'image qu'ils vont donner sur les réseaux sociaux, les abus de prises de drogues en discothèque, la superficialité de leur mode de vie. En parallèle, le roman décrit des jeunes à la fois ouverts sur le monde qui les entoure et curieux de découvrir les autres.



Cet ouvrage comblera les amoureux de musique classique car l'un des protagonistes en est dingue. Il va à des concerts et on suit souvent ses sensations lorsqu'il écoute un morceau sur son mp3. Je ne suis pas spécialement sensible à ce type de musique mais j'admets que l'auteur nous transporte bien dans ce monde.

L'auteur décrit avec réalisme et discernement la jeunesse d'aujourd'hui, il met aussi en garde contre ses maux.

Un bel aperçu social, dommage qu'il soit si court.

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Roman sociologique. On y apprend beaucoup sur la jeunesse parisienne et je dois dire que c'est anxiogène : une jeunesse paresseuse qui se complaît dans l'irréalité et la superficialité des réseaux sociaux et dans les paradis artificiels du cannabis et des drogues dures. L'auteur arrive donc à faire passer son constat alarmant sur la jeunesse d'aujourd'hui.



Entre la drogue et les réseaux sociaux, il montre qu'elle tente de vivre dans un monde loin de la réalité, peut-être cherche-t-elle coûte que coûte à s'évader pour fuir le mystère de la vie ?



Il montre aussi une facette plus optimiste de ses congénères avec une humanité tournée vers l'autre et la différence : les thèmes des sdf, des migrants, de l'homosexualité sont traités avec une ouverture d'esprit disons naturelle.



J'ai pris plaisir à suivre ces trois amis un peu perdus. A mon avis, le but de ce livre est sociologique et non de divertir à tout prix.
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Ce roman est un tableau poignant des sujets actuels de la génération Y: drogues, Internet et réseaux sociaux et la difficulté de l’individu à trouver sa place dans une société matérialiste et vide.

L’écriture est profonde et juste, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce nouveau roman de Benjamin Rosenberg, une lecture qui nous permet d’appréhender sous un nouvel angle notre société 2.0
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L'auteur décrit ici bien le paradoxe de la jeunesse occidentale : une tendance à l'ouverture d'esprit (tolérance à l'égard d'autrui notamment les migrants, les gays) en s'accompagnant pourtant d'une stagnation intellectuelle (lésarder des heures devant de la téléréalité en fumant du cannabis, développer sa superficialité, et donc s'éloigner de l'authenticité, via les réseaux sociaux).

Le style est fluide, précis et sans prétention. La forme est intéressante avec une mise en abyme et une symétrie entre les deux histoires (je n'en dis pas plus...).

Il y a aussi une dimension sartrienne avec l'histoire d'Arthur (la petite trentaine) qui cherche un sens à sa vie. Quel est finalement le sens de notre existence, pourquoi nous levons-nous tous les matins ? Arthur finit par comprendre que l'art et les autres représentent une source de bonheur inaltérable. le sens de sa vie se situe là.

La fragilité des personnages secondaires est intéréssante comme métaphore de notre vulnérabilité : une jeune femme atteinte de synesthésie (je ne connaissais pas ce syndrome), une migrante burundaise forcée à se marier, un sdf désespéré par la disparition de la femme qu'il aime, un homme indien loin de ses enfants et sa femme restés à la campagne.

Ce roman est une description du Paris jeune et bobo, une incursion dans la tête d'un jeune de 25, 30 ans. Une réussite.
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J'ai découvert cet auteur par le biais de Marie Darrieussecq (mon libraire à qui je fais aveuglement confiance m'a dit que vu que j'adorais Darrieusecq, ce livre me plairait). J'ai été un peu déçue bien que ce roman ai des atouts : au niveau sociologique, l'auteur pousse son travail jusqu'au bout et je reconnais qu'il comprend et connaît bien la réalité des personnages (des bobos trentenaires). On est dedans, on y croit et la plume est précise et soignée, à ce niveau-là rien à redire et, effectivement, dans le travail de recherche et la minutie du style, il y a une ressemblance avec Darrieussecq (sûrement l'un des modèles de l'auteur).

Par contre niveau histoire je me suis ennuyée ferme: pas d'intrigue! On suit deux jeunes artistes dont l'un trouve un sens à sa vie en rencontrant des miséreux en Inde et l'autre en se prenant un travail alimentaire tant qu'il ne vivrait pas de ses peintures. Dans la deuxième partie du livre, on suit un jeune écrivain qui décide de devenir commercial avant de vivre de son art (j'ai compris qu'il y avait un parallèle avec l'artiste). Sinon, rien d'autre ! Pas d'intrigue, on suit juste ces jeunes qui mûrissent, et c'est tout... Sentiment mitigé donc, en même temps original et ennuyeux.

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Ce roman alerte sur le va et vient constant de notre jeunesse entre monde virtuel, drogue et monde réel.

L'histoire se passe à Paris avec trois jeunes hommes mais elle pourrait se passer à Dakar ou n'importe où en Afrique. Notre jeunesse a besoin de nous, parents, pour ne pas tomber dans l'axe du mal représenté aujourd'hui par des loisirs qui peuvent être pervers (engrenage vers la stupidité et le racisme sur les réseaux sociaux, emissions de téléréalité stupides qui poussent à l'oisiveté). L'absence des parents dans le roman (juste une fois on aperçoit rapidement la mère de l'un des personnages) montre bien le problème : il faut éduquer notre jeunesse!

Le roman ressemble au livre Fief de David Lopez qui montre aussi une jeunesse en décrépitude. Ici, il se passe dans le Paris branché (dans Fief c'est à la campagne). A lire pour ne pas laisser faire. Sinon bien écrit, style simple.







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Roman très court (trop court : 146 pages).

On apprend beaucoup sur la jeunesse parisienne et c'est intéressant (addiction aux réseaux sociaux, téléréalité). Mais si on n'aime pas la musique électronique ni la musique classique, on est un peu perdu : ça parle beaucoup de ça et l'auteur utilise un vocabulaire technique qui m'a un peu perdue.

En revanche j'ai bien aimé le style fluide et simple. Niveau histoire j'ai trouvé qu'il n'y en avait pas : pas de suspense, simplement des personnages qui grandissent et mûrissent.

Malgré mon goût pour son style, j'ai fini ce livre en restant sur ma faim : à part décrire une génération, quel est son intérêt ?

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Ce roman est le portrait d’une génération ou, du moins, d’une partie de cette génération. Il dépeint les incertitudes, les égarements parfois, les errances - mais leurs sentiments aussi. Avec précision alors qu’il s’agit d’un roman d’atmosphère, il en détaille certaines dérives, la drogue, l’omniprésence des réseaux sociaux, le vide, l’absence de l’art. Entre Paris et l’Inde, c’est un roman à lire.
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À côté

A coté fait partie de ces romans auxquels on s'attache et qui nous laissent un peu perdus lorsqu'on les a terminés : que vais-je lire à présent?

L'auteur nous intègre dans le monde des bobos trentenaires de la région parisienne et c'est juste passionnant.
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J'ai mis 4 étoiles parce que je trouve que c'est un livre avec une originalité, un style particulier, beaucoup de finesse dans la description de la société, beaucoup de justesse aussi dans les personnages et leur évolution. En revanche, j'ai été assez dérangé par la volonté de l'auteur de systématiquement créer des clichés sur les réseaux sociaux..
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À côté

Une suggestion de lecture de la part de mon libraire. A côté est un roman surprenant : la narration tranchée déroute, les images crues agressent de temps à autres, l'absence de fil conducteur fait que je me suis demandé, vers le milieu du roman, ce que je faisais là et ce à quoi je devais m'attendre.

On comprend ensuite que ce roman est une sorte de portrait de la jeunesse parisienne dans son ensemble. 3 jeunes qui gravitent autour du monde l'art (l'un est écrivain, un autre artiste et le troisième est féru de musique classique). Benjamin Rosenberg critique de manière virulente la perdition de ces jeunes qui ne trouvent pas de réel sens à leur vie, alors ils se droguent, calquent leurs vies sur les réseaux sociaux.

Ce livre est une bon aperçu social de la jeunesse bobo d'aujourd'hui, le côté existentiel est intéressant aussi. Enfin, j'aime le Classique et je dois dire que Benjamin Rosenberg en parle bien (Satie, Tartini, Saint-Saens...) Après je ne peux pas dire que j'ai été happé par l'histoire, ce n'est pas un livre qu'on lit pour s'évader.
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Dans ce court roman on suit deux jeunes amis à la fois marginaux (l'un est artiste, l'autre s'attache à l'existentialisme et à la musique classique tout en dénigrant les réseaux sociaux par exemple, ils rejettent donc tous deux les standards de la société) et fidèles représentants de la génération des millenials. Ces deux amis sont dans une phase charnière de leur vie : ils deviennent des adultes. L'un le devient en acceptant de prendre un travail alimentaire le temps de pouvoir vivre avec ses toiles, l'autre en arrêtant de sombrer dans la déprime et en réalisant la chance qu'il a de vivre ici.

Dans la deuxième partie du roman, un troisième personnage apparaît, il est écrivain et vient de finir son école de commerce. Il va devoir prendre, lui aussi, un travail alimentaire en attendant, exactement comme l'artiste. On comprends alors qu'une mise en abyme intéressante prend sa place ici, l'écrivain a écris la première partie du livre : l'artiste réprésente sa vie à lui, c'est donc qu'un personnage de roman.

J'ai aimé cette dimension "roman dans le roman" amenée avec habileté. Je ne m'y attendais pas.



Quelle fraîcheur ! En poussant un peu mes recherches, j'ai compris que l'auteur avait seulement 30 ans, on comprend mieux comment il peut décrire avec autant de réalité le monde des jeunes bobos parisiens.

J'enlève un demi-point car le livre est un peu court.
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Francebitume

J'ai découvert ce roman après avoir aimé le dernier ouvrage de son auteur sorti cette année.

On suit deux histoires en parallèle : un jeune de cité passionné d'écriture qui souhaite s'en sortir et quitter le marasme de la vie en banlieue et un jeune normand dans les années 70 qui, lui, part vivre à Paris et découvre l'univers hippie à travers des personnages loufoques et utopistes.

Autant les thèmes et l'univers sont intéressants autant l'écriture n'est pas toujours assez travaillée. Je recommande quand même car la volonté de l'auteur consistant à sortir à tout prix des clichés sur les jeunes musulmans des cités est louable. Et le retour dans les années hippies des années 70 m'a ramené en nostalgie.
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