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Citations de Bérengère Cournut (374)


Sa peau contre la mienne, sa joie vibrant dans Ma caverne. Toutes les douleurs et toutes les peines sont loin, il n𠆞xiste plus Tien - à partir l𠆚mour d’un couple de parents et celui de tout un clan, le désir ardent de survivre à l’hiver obscur et froid.
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Ces gens habitent et colonisent un imaginaire qui ne leur appartient pas.
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’ai maintenant une mère qui est également la fille de ma fille, et dont je suis ainsi la grand-mère : nous sommes un cycle de vie à nous trois, et les autres se trouvent naturellement reliés à nous par leurs liens à Sauniq.
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Tout au bord du rivage, là où l’eau monte et descend à l’ombre d’une falaise, la glace se forme, se brise, fond, se reforme et s’agrège- ce sont les balbutiements de la banquise. On n’entame pas seule cette saison – je dois rejoindre un groupe humain.
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Bérengère Cournut
Au revoir, vieille mère. Nous ne prononcerons plus ton nom jusqu'à ce qu'un enfant l'endosse, mais le son de ta voix vibre encore dans l'air qui nous entoure.
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Mais Naja m’a aidée à atteindre cet état d’extase qui permet de rejoindre l’espace céleste. Je sais maintenant, grâce à mon propre chant, me propulser hors de mon corps jusqu’au monde des esprits. J’apprends petit à petit à dialoguer avec eux sans avoir peur. Le voyage est pourtant terrifiant.
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J’ignore ce qu’il s’est passé ce matin-là. Comment le jour blanc a pu nous égarer à ce point. Nous avons filé tout droit vers la terre, sans jamais tomber ni sur l’igloo, ni sur les phoques. Le traîneau de l’homme allait très vite. J’ai senti sous mes fesses la banquise plate, puis les hummocks; j’ai senti le moment où nous avons rejoint la terre ferme, dépassé la grève et survolé la toundra. La neige semblait nous porter comme un courant d’air.
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Au revoir, vieille mère. Nous ne prononcerons plus ton nom jusqu'à ce qu'un enfant l'endosse, mais le son de ta voix vibre encore dans l'air qui nous entoure.
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Un iceberg est un monde qui peut basculer à tout moment.
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La lune brille comme deux couteaux de femmes assemblés, tranchants sur les bords.
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Mon père dit que les seules lois valables
Sont celles qui président à la croissance de ses salades.
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Je ne veux pas de toi
Ni en chair ni en chant
Je suis de noir et de nuit
Tu es de neige tiède et de sang
Va-t'en
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Il est bon d’être ensemble et de rire au creux de la nuit.
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« J’ai une famille, une fille qui marche, qui parle et qui rit. Je pourrais vivre tranquille. Mais dès que je suis seule, la peur revient, toujours plus forte, et ne me quitte pas. Je redoute les esprits maléfiques qui pourraient s’en prendre à moi. »_p.98
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Je ramène le chien encore chaud entre les murs de l'igloo, je remets la porte en place et je le dépèce. Sa viande est infecte, mais le sang tiède ramène la vie en moi. Je le sens couler dans mes bras, qui tremblent encore du geste qu'ils viennent d'accomplir, et atteindre mes mains gelées. Mon corps et mon esprit se réveillent, je découpe autant de bons morceaux que je le peux avec mon couteau en demi-lune, mon précieux 'ulu'. Je les lie avec une petite courroie et les enfouis dans un trou, à même la glace. Je mets également les os de côté, puis ressors jeter les restes aux chiens. Tout est dévoré en quelques secondes. C'est comme s'il n'y avait jamais eu quatre jeunes mâles – seulement trois.
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Parfois, les jours de grand vent, il me venait aussi d'autres visages; ceux d'hommes que j'avais aimés après vous, après Ronan - voire après Gorki lui-même. Car même depuis mon second mariage, il m'est arrivé, je le confesse, d'être happée par le regard intense, l'attitude altière, voire l'arrogance de très jeunes gens. Et plus j'avance en âge, plus je suis attentive aux beautés précoces. Elles sont souvent le signe d'une vie antérieure plus riche ou d'un lien bien établi avec d'autres mondes - ce qui revient au même, et me fascine.
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Ils ne me voyaient plus
Ou plutôt pas encore
Car j’étais tressée d’or
Mais j’étais là
Sous leur peau, sous leur doigt,
Sous chacun de leur pas –
et dans leur âme je crois
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Seuls ses yeux parlent, me parlent, m’enveloppent d’une étrange amitié- comme si désormais nous appartenions au même monde, sans que les autres s’en doutent.
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Je réponds que si on arrive pas à dialoguer avec la petite parcelle qui nous échoit, on ne comprendra jamais rien aux territoires qu'on habite.
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Qu'il est difficile d'être seule - sans père, sans époux, sans famille. Sans raison de vivre finalement. Le géant et la veuve ont raison. Il me faut un enfant - mais où le trouver ?
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