Bernard Lugan

Un petit ouvrage, court mais clair et synthétique, sur un conflit peu connu, et qui pourtant intervient à un moment clé de l'histoire. A bien des égards, il s'agit du premier conflit moderne. l'un des premiers conflits où le train joua un rôle centrale, où se développa et fut mis en oeuvre le concept de guerre asymétrique, où les grandes charges d'infanterie se révélèrent obsolètes car inutile face aux fantassins embusqués dans des tranchées... Et où furent construit les premiers camps de concentration de l'histoire.



Le livre retrace l'histoire du peuple Boers. le Grand Trek, l'affrontement avec les Zoulous. L'arrivée dans une terre où les blancs avaient à peine pénétré mais bouleversée et dépeuplée par le « Mfecane », le « mouvement des tumultueux des peuples ». Les années d'errance, l'établissement, les disputes conduisant à la formation de deux états séparés, la république du Transvaal et l'État Libre d'Orange, les tentatives pour acquérir un accès à la mer. Il explique également la très particulière mentalité boer, animée par la conviction de faire partie d'un nouveau peuple élu et le rigide fanatisme calviniste, leur système politique parfaitement démocratique – au sens athénien du terme.



Tout changea quand l'Angleterre fit le rêve d'une colonie continue du Caire jusqu'au Cap... Et qu'on découvrit de l'or au Transvaal. Face à tout l'empire britannique, il y avait ces deux minuscules républiques peuplées par quelques poignées de fermiers. Personne n'en donnait cher, et pourtant l'ogre anglais s'y cassa les dents... Et dut mettre en oeuvre un début d'extermination pour y arriver.



L'ensemble est bien écrit et agréable à lire ; un peu rapide souvent cependant, passant rapidement sur la plupart des batailles. Bonne entrée en matière pour découvrir un chapitre de l'histoire que l'Angleterre préférerait oublier, et les racines de l'Apartheid.

Avec une année bissextile, cela donne un jour de plus à lire ; alors, ce 29 février 2024, j’ai achevé la lecture de l’essai de Bernard Lugan, les guerres d’Afrique, qui liste l’intégralité des affrontements connus du continent africain, des origines à nos jours (2013).



Evidemment, quand on se réfère aux origines, il est nécessaire de disposer de témoignages (écrits, peintures, objets) pour connaître et comprendre les évènements. Sur ce point, l’Afrique du Nord et sahélienne ainsi que l’Afrique de l’Est se séparent du reste du continent. On connait l’histoire de la région par les hiéroglyphes, les écrits romains, grecs et phéniciens, les livres des historiens et voyageurs arabo-musulmans mais également par les peintures rupestres des grottes du Sahara. Pour l’Afrique équatoriale et australe, il faut attendre l’arrivée des premiers commerçants européens pour disposer de sources, que cela soit sur la côte du Mozambique ou bien dans la zone actuelle de l’Afrique du Sud.



C’est donc à partir du XVème siècle que les historiens disposent de ressources permettant de retracer les évènements continentaux. Les conflits africains ont été avant tout ethniques plus que tribaux. Les races s’affrontent dans bande sahélo-saharienne entre peuples blancs et peuples noirs, et cela depuis toujours. Autre zone de friction, celles qui séparent les religions, musulmane, chrétienne et animiste. Que cela soit pour l’Afrique australe au XVIIIème et début du XIXème siècle ou dans les régions des Grands lacs au XVIIIème et au XXème, par exemple, les guerres éthniques ont toujours été majoritaires. C’est ce que montre Bernard Lugan. La colonisation a arrêté ces guerres mais les indépendances, même les plus réussies et les plus douces, ont amené des conflits, résurgence des animosités étouffées par les empires coloniaux européens.



L’auteur nous offre une liste complète des conflits connus du continent africain. Ce n’est malheureusement pas fini. Disposer de cette liste donne envie d’approfondir certains sujets mais c’est aussi lassant pour une lecture continue. Il vaut mieux piocher par thèmes.



Enfin le déséquilibre entre le « connu » moderne et l’à peu-près ancien m’a gêné dans mon rythme de lecture. Je pense, néanmoins, que ce livre peut être classé comme une référence.

Un très bon livre d'histoire que Lugan - ce dernier grand orientaliste - vient de remettre à jour. Dénué d'impérialisme occidental, d'un accès facile, ce livre est un trésor de connaissance et montre aux marocains et occidendentaux la richesses d'une longue histoire. A sa lecture, on comprend mieux le caractère marocain et sa spécificité au Maghreb. Un livre très enrichissant !!!

Un ouvrage remarquable en tous points. Une analyse parfaite tant sur des bases historiques que sociologiques et économiques. Il énonce ainsi des vérités qui semblent évidentes pour la majeure partie de ceux qui vivent en Afrique mais qui peuvent paraître plus obscures aux autres. Des vérités dérangeantes également par rapport au politiquement correct mais pourtant nécessaires pour que l'Afrique puisse un jour réellement émerger. Indispensable.

On pourra sans dommage s'abstenir d'ouvrir ce livre dans lequel le racisme obsessionnel de l'auteur transparaît en filigrane et l'amène à l'occasion, sous le prétexte d'anti-conformisme et de lutte contre les excès de certains tenants de l'histoire "post-coloniale", à accréditer à demi-mot des contre-vérités manifestes, par exemple en laissant entendre que les colons européens de l'Afrique du Sud n'ont fait qu'exploiter un pays vide de peuplement, alors que d'innombrables témoignages prouvent le contraire, n'en déplaise évidemment aux tenants de l'apartheid, dont B. Lugan a d'ailleurs toujours été idéologiquement proche.

Bernard Lugan est docteur en histoire et docteur d'Etat es lettres, spécialiste de l'histoire africaine. Son ouvrage est cependant abordable par tout lecteur lambda. Ce livre est bien documenté au travers de l'utilisation de cartes et de documents d'époque. Il revient sur la naissance du contentieux anglo-boer, puis sur la première guerre des boers avant de décrire l'impérialisme britannique au regard des républiques boers, le raid Jameson, les victoires des boers puis des britanniques, l'époque des guerillas, la guerre dans la colonie du Cap, l'opinion mondiale sur cette guerre et les volontaires étrangers et français impliqués dans la guerre. C'est un ouvrage passionnant et très clair sur ce que furent les guerres des boers en Afrique Australe, au coeur de l'Afrique du Sud actuelle.

Bel exemple de ce que peut produire de pire le révisionnisme.

Une analyse lamentable, masquée sous une belle plume, qui tente d’inverser les responsabilités et de transformer les bourreaux en victimes, peut-être aussi de dédouaner quelques décideurs français de leur lourde responsabilité dans le soutien aux génocidaires.

Quant à faire croire que le génocide des Tutsi aurait été un mouvement de vengeance spontanée et incontrôlable, il faudrait alors expliquer pourquoi sa préparation a été organisée et financée pendant plusieurs années.


Lien : https://www.lemonde.fr/afriq..

Le livre Rwanda : un génocide en questions passe sous silence de très nombreux documents démontrant l'implication de la France dans le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, que l'on peut consulter en cliquant sur le lien suivant : http://francegenocidetutsi.org



Dans son journal d'octobre 1995, l'auteur lui-même était d'ailleurs sur une toute autre ligne, parlant d'un « génocide couvert par la France » :

http://francegenocidetutsi.org/AfriqueReelleN5octobre1995.pdf



A noter que, selon le journaliste Jean-François Dupaquier, « M. Lugan n'a pas été témoin expert du TPIR mais témoin expert de la Défense d'un certain nombre d'accusés rwandais. Il se garde bien de donner les noms de ces personnages sympathiques, tous ou presque lourdement condamnés pour des crimes abominables »

Voir : http://francegenocidetutsi.org/SottisierExtremistes30novembre2014.pdf



Cordialement,

Aymeric GIVORD

J'ai lu ce livre il y a plusieurs années en guise de préparation à un voyage au Maroc et j'en ai conservé un souvenir très précis. Et très utile pour comprendre l'actuelle exposition au musée du Louvre sur le Maroc médiéval assez mal présentée de mon point de vue. Un ouvrage incontournable pour apprécier les fondements de notre civilisation commune.

Professeur à l'école de guerre et à l'école des officiers de Saint Cyr, professeur des université (Lyon), expert du tribunal international pour le génocide du Rwanda, Bernard Lugan est l'un des plus grand spécialiste de l'Afrique. Il a de plus sillonné l'Afrique pendant plus de la moitié de sa vie (10 ans au Rwanda, 15 ans en Afrique du Sud, puis une dizaine d'années au Sahel/Maghreb.



Dans cet ouvrage sur l'Algérie il entend remettre les choses à l'endroit et le moins qu'on puisse dire étant donné le contexte actuel (autoflagellation, repentance, haine de sa propre histoire) c'est que la tache est titanesque.



Cependant cet ouvrage qui tient plus du manuel de combat culturel, réussi la tache avec brio. Comme toujours avec Bernard Lugan, tout est sourcé, précis, détaillé. Pour chaque accusation, lieu commun ou poncifs dont on nous rebat les oreilles en permanence, il y a une réponse argumenté basée sur des faits et des sources incontestables.



Bravo Monsieur Lugan et surtout Merci !



Quand Lugan parle on l'écoute (enfin on devrait) mais surtout quand il écrit on le lit.

Une véritable somme de connaissance sans pareil dans le monde francophone. Ce livre devrait passer dans toutes les mains de ceux qui s'intéressent un tant soit peu à l'Afrique.

Alors oui Lugan n'est pas recommandé par les tenants de la repentance et de l'autoflagellation à cause de ses opinions politiques (il est royaliste et a été militant à l'AF) mais qu'importe, ses analyses sont claires et argumentées, il maitrise son sujet sur le bout des doigts. Certains ont essayé (et se son ridiculisés au passage) mais pour le coup on peut difficilement remettre en question ses connaissances sur les sujets qu'il aborde : professeur à l'école de guerre et à l'école des officiers de Saint Cyr, professeur des université (Lyon), expert du tribunal international pour le génocide du Rwanda. Il a de plus sillonné l'Afrique pendant plus de la moitié de sa vie (10 ans au Rwanda, 15 ans en Afrique du Sud, puis une dizaine d'années au Sahel) quand dans le même temps les historiens de salon prétendent nous renseigner sur le fonctionnement des société africaines sans jamais y avoir mis les pieds (ou bien pendant 15 jours au club med de Djerba).



Quand Lugan parle on l'écoute (enfin on devrait) mais surtout quand il écrit on le lit.

Dans cet ouvrage vous trouverez sous une plume alerte, drôle et grinçante, une histoire du duel accompagnée d’anecdotes, un travail de fond pour un sujet très important à mettre en rapport avec le droit de porter une arme et celui de se défendre, droits élémentaires du citoyen romain retirés aux esclaves ce qui en dit long sur l’idée de liberté individuelle du post-moderne.



« Ayant donc compris qu’il est inutile de continuer à enrichir la basoche en intentant des actions en justice, je me suis tourné vers le duel. Car, qu’on le veuille ou non, ce dernier est en effet le moyen le plus rapide et le moins onéreux de rendre enfin prudents plumitifs stipendiés, acrobates du micro, butors de la sous-culture et baise-culs de l’idéologie dominante. » page 12



Comment le duel, ou l’honneur au-dessus de la vie, pourrait ne serait-ce qu’être compris à une époque où une majorité peureuse s’est enfermée derrière un masque et s’est soumise à un inédit test d’injection génique en population générale tout en sacrifiant sa liberté et son économie pour se survivre et consommer.
Lien : https://www.quidhodieegisti...

Un manuel de guérilla culturelle absolument nécessaire pour quiconque en a assez de subir la vulgate de ceux qui se vautrent sans honte dans la repentance et l'autoflagellation. Avec ce livre qui reprend point par point les affirmations ridicules et erronées de ces terroristes d'un nouveau genre, vous pourrez enfin répondre sans problèmes à leurs élucubrations grotesques

Bernard Lugan dans toute sa splendeur: ses nouvelles, semi-autobiographiques, font transparaître une expérience personnelle extraordinaire.



Le style est taillé avec une lame de hussard et nous offre des moments de drôlerie qui seraient déconcertants pour tout lecteur non-initié au caractère de l'auteur.

Cette collection d'une quinzaine de debunkages d'idées reçues sur l'histoire de l'Afrique n'est pas toujours d'une très grande honnêteté intellectuelle. Une partie d'entre elles en effet ne sont que des hommes de paille ayant pour but de conforter les thèses nationalistes de l'auteur (qui pense encore que les Egyptiens étaient "noirs" ?), et quelques unes sont mêmes particulièrement discutables car outrancières, notamment la remise en cause de la version "out of Africa" de l'histoire des migrations d'homo sapiens, dont les bases (de la remise en cause) sont très légères (et qui sentent un peu l'agenda racialiste XIXe) et mais qui est annoncée comme incontestable ou presque.

Cela dit, l'auteur a dans l'ensemble le mérite de contrer efficacement, et avec un certain talent didactique, la pénible tendance révisionniste inspirée par les gouvernements africains en place et adaptée sans nuance par une partie de l'intelligentsia occidentale qui a toujours des problèmes non résolus avec son identité.

Parmi les tacles les plus réussis, celui concernant la participation supposée de la France au génocide rwandais est la plus éclatante. On comprend que le sujet est très sensible, mais le remord collectif d’avoir laisser faire un tel massacre n’est pas une raison pour boire docilement la soupe du père Kagame, qui, dans l’histoire, garde son propre agenda politique (eh oui, un chef rebelle devenu chef de l’Etat d’un pays post-génocidaire a une “mémoire” nationale à construire, que le travail historique est susceptible d’entraver).

Les chapitres sur le rappel de la responsabilité des Etats côtiers africains dans la traite et sur le coût de la colonisation (notamment le gouffre algérien) sont aussi salutaires et mériteraient d’être lus par ceux qui croient encore (en Afrique notamment) au mythe du “pillage” du continent africain.

En résumé, ce petit essai, qui se caractérise certes par un choix de thèmes très orientés (on ne va pas parler des massacres de Madagascar, du semi-esclavagisme au Congo, etc.) et traités - de façon assez prévisible - dans un sens assez indulgent vis-à-vis de la France et de l’Occident, a le mérite de remettre en perspective certaines dérives idéologiques des interprétations historiques post-colonialistes de l’histoire africaine.

« Des diplômés quittent l’Afrique où ils sont indispensables, pour aller s’employer dans le monde développé industrialisé où ils sont en surnombre. Or cette « immigration choisie », nouvelle forme de la traite des Noirs, porte sur les plus précieux des Africains, ses diplômés, et elle se fait avec la complicité des gentils de l’anti-ségrégation et des requins du capitalisme associés pour la circonstance. »



Un livre choc. Un livre vérité. Un livre pour l’Afrique, son futur, son indépendance et sa jeunesse.

Les mensonges de l’Occident à l’Afrique, les mensonges de l’Afrique à elle-même et les solutions pour ce merveilleux continent.




Lien : http://www.quidhodieagisti.c..

On pourrait dire de cet essai qu’il aborde la question du continent sous un point anticonformiste ; parce que l’idée qui est défendue, en filigrane, ce sont les bienfaits du colonialisme.

Bien entendu, le sujet n’est pas abordé sous l’angle direct ; il s’agit plus d’un bilan économique des dernières décennies ; avec à l’appui : données chiffrées, interprétations d’indices de croissance et analyse politique dans l’ensemble… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Lugan est très convaincant.



La valeur ajoutée de ce livre réside dans la connaissance des différentes ethnies, et de l'empathie dont fait preuve l’auteur — le tableau est brossé sans jugement de valeur, il ne fait que constater les déficiences économiques et culturelles du continent.

En résumé, le livre peut se réduire à ce proverbe : « l’arbre qui pousse à côté du marigot ne deviendra jamais un crocodile » ; c’est-à-dire que les états africains se voient appliquer un modèle économique occidental qui est impropre à leurs traditions, leurs moyens, et leur culture.



À tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique d’aujourd’hui et, plus largement à la géopolitique, Bernard Lugan est une éminence incontournable. C’est un livre, abordable, que je recommande à tous les amateurs de sujets politique.

Ce livre est une bouffée d'oxygène au milieu d'un environnement pollué par l'idéologie et la désinformation.

Un ouvrage remarquable et très édifiant. Bernard LUGAN, avec sa rigueur et son objectivité habituelle, rétablit certaines vérités importantes pour connaître et comprendre la réalité du drame rwandais. Des vérités qui ne s'oppose plus aux conclusions partisanes hâtives reprises et amplifiées par la Presse mais qui mettent au jour des éléments et certaines décisions de justices postérieures volontairement chuchotées pour ne pas être portées à la connaissance du grand public. Ces dernières n'allant pas dans le sens de ce que certains "amis" occidentaux de M. KAGAME souhaitaient.

Il est heureux que certains historiens comme Bernard LUGAN osent informer le monde. Pour peu que celui-ci s'engage sur une démarche volontariste visant à connaître à tout prix la vérité de l'Histoire.

Ce livre est un bouffée d'oxygène dans les miasmes de l'Histoire manipulée par les politiques.

En 1899, éclata en Afrique australe une guerre totale qui opposa les républiques « Boers » du Transvaal et de l’Orange à l’Empire britannique. Deux peuples blancs s’affrontèrent dans une lutte sans merci, l’un luttait pour sa survie, sa liberté et son indépendance et l’autre pour la suprématie coloniale de son empire sans oublier de faire main-basse sur les richesses du sous-sol (or, diamants). Très vite ce conflit prit des dimensions internationales. Face aux forces venues de tous les pays de l’Empire (Inde, Australie, Canada, etc.), les Boers obtinrent le renfort de volontaires allemands, italiens, français, russes, irlandais, américains, hollandais, scandinaves et autres, mais aucune aide des gouvernements européens. La cause plutôt désespérée des Boers déclencha un grand courant de sympathie en Europe. Héros de la gauche pour leur combat anti-colonialiste, ils le furent également de la droite pour leur défense de leur patrie menacée par le cosmopolitisme. Mais pour venir à bout de leur résistance acharnée, les Britanniques n’hésitèrent pas à vider les campagnes en enfermant les femmes et les enfants dans des camps de concentration (les premiers du genre) où ils moururent de faim, de maladies et de mauvais traitements et à pratiquer la politique de la terre brûlée en incendiant des dizaines de milliers de fermes.

« La guerre des Boers » est un essai historique de très grande qualité, une référence sur le sujet. Le lecteur y découvrira une page plutôt sombre de l’histoire de l’Afrique. Ces « Boers », descendants de Hollandais et de Français huguenots, avaient déjà dû fuir une première fois devant l’envahisseur anglais lors du grand Trek. Ils avaient fondé deux républiques pastorales et rurales, vivant en autarcie sur un territoire vierge, mais recélant des richesses insoupçonnées. Le lecteur découvrira que les méthodes de répression des régimes totalitaires sont toujours les mêmes que ce soit en France (Vendée), en Ukraine (Holodomor) ou en Afrique australe où les Britanniques pratiquèrent la première guerre totale contre des populations civiles, les soumirent par la faim et le feu et surtout inaugurèrent, presque un demi-siècle avant les nazis, les premiers camps de concentration qui n’eurent rien à envier à ceux-ci. Cette guerre ou plutôt ce génocide eut de graves conséquences sur la suite des évènements (prolétarisation du peuple boer, politique d’apartheid et ruine définitive à terme). Un ouvrage doté de nombreuses cartes pour mieux comprendre le déroulement des diverses batailles et d’un long index final comportant, outre une bibliographie conséquente, toute une série de biographies des principaux intervenants de ce drame qui donne toujours autant à réfléchir.
Lien : http://www.bernardviallet.fr