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Citations de Bernard Mazo (52)


Dans le poème
ce n'est pas moi qui vous parle
dans le poème
ce n'est pas ma voix que vous entendez
mais ce qui me traverse et me maintient:
l'ombre désespérée de la beauté
Cette absence infinie au cœur des choses.
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Bernard Mazo
L'ESPOIR EST UNE VEILLEUSE FRAGILE
 
Sur cette terre vouée au désastre
Nous tenons nous résistons
Nous nous arc-boutons
Contre vents et marées
Défiant le soleil des armes
Son éclat meurtrier.

Car il faut persister persister sans fin
Dans l’âpreté des jours
Comme si l’on ne devait jamais mourir…

Dans ce poème ce n’est pas moi qui vous parle
Dans ce poème ce n’est pas ma voix que vous entendez
Mais ce qui me traverse et me maintient :
L’ombre désespérée de la beauté
Cet espoir infini au cœur des hommes

Car dans nos mains qui tremblent
Cette petite lueur de l’espoir
Est une veilleuse fragile
Au cœur de la nuit carnassière...
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Ne pas renoncer
lorsque la vie
nous oppresse
nous arrache
à nous-mêmes

Résister
quand bien même
elle nous dépossèderait
de tout ce qui donne un sens
à notre farouche volonté d'exister
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Bernard Mazo
Le poème…


Le poème
n’est pas
seulement
le poème
mais la mémoire
préservée
du monde…

On tisse
des mots
on creuse
le silence
on s’entête
comme si
on était là
pour toujours


(La Revue des Archers, n° 8, 2005)
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La fraîcheur du matin
ou rien

et ce silence
dans l'incandescence
de l'été
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On voudrait
trouver
la parole juste
pour pleinement
exister

combler
le manque

ressusciter
la respiration légère
des choses

une parole
qui nous ferait oublier
que nous demeurons
obstinément
étrangers à soi-même
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L'INESPÉRÉE

VII
Toi l'inespérée
Tu occupes la place
Toute la place
Dans ma vie requalifiée

Et si je chante aujourd'hui
La beauté déchirée du monde
C'est qu'elle épouse trait pour trait
L'empreinte de ton visage
Incrustée dans ma chair
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Dans la solitude des jours
rien ne se passe

mais c'est au bord
de ce rien
que tout peut advenir


DANS LE SILENCE HABITÉ DU POÈME
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LA PAROLE RECONQUISE

Il va
comme un oiseau
parmi l'allégresse de la lumière
les paupières lourdes
dans la parole reconquise...

(1974) - p. 97
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Bernard Mazo
Le poème déborde...



Le poème déborde
trop de mots
l’étouffent
et lorsque
la blessure de la page
s’agrandit
le silence
nous défie
de poursuivre


/ La Revue des archers, N° 8, Avril 2005
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Bernard Mazo
L'inespérée

Toi, l'inespérée
Tu occupes la place
Toute la place
Dans ma vie requalifiėe

Et si je chante aujourd'hui
La beauté déchirée du monde
C'est qu'elle épouse trait pour trait
L'empreinte de ton visage
Incrusté dans ma chair

Mais ton visage
La simplicité douloureuse
De ton visage
Sa douceur préservée
Comment décrire ce miracle?

Mais ton visage entre mes mains qui tremblent
Et par ce simple attouchement
Toute la chaleur du monde ressuscitée
Ton visage comme une mouette sur la mer
Comment décrire cela?
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Bernard Mazo
Qu'attends-tu
de la vie trop courte?

Tu voudrais
simplement
être là
au coeur du monde
écouter le battement
aveugle de ton sang

trouver enfin
les mots
pour dessiner
sur les grandes plages
du silence

cet espace inconnu
qui me hante
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Rêver de n'être plus désormais
que le vol furtif de cette hirondelle
rayant la grande vitre bleue du ciel
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LA CENDRE DES JOURS
4

Entraîné
dans les méandres
du poème
il s'agit d'abord
d'écouter
le silence
qui chante entre les mots
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Bernard Mazo
RETOUR AU SILENCE



Toute écriture
tout poème
retournent
un jour
au silence



C’est l’espoir
qui n’en finit pas
de nous rêver
dans l’insomnie
du sommeil



Ma parole
est faite
du bruissement
de toutes les autres



Qu’attends-tu
de la vie trop courte ?

tu voudrais
simplement
être là
au cœur du monde
écouter le battement
aveugle de ton sang

trouver enfin
les mots
pour dessiner
sur les grandes plages
du silence

cet espace inconnu
qui me hante



On dirait
que le poème
surgit de nulle part

comme le reflet
d’un avant-monde
englouti

dont l’harmonie perdue
consume les rêves des hommes



Certains jours
on voudrait
simplement
demeurer là
à ras des choses
à ne plus bouger
à ne plus parler
à oublier
ses rêves fracassés
à ne même plus
chercher à savoir
que faire
de son existence
exténuée



Quelqu’un ne dort pas
il guette
la venue de la nuit

Il interroge
la réalité des choses
qui s’effacent

Il se tient debout
adossé au temps
immuable

Il a le visage
de l’indicible
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Ah ! s'enfouir enfin
dérouté de ses rêves

bien profondément

dans la cendre des jours ...
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Bernard Mazo
Et chaque jour
  
  
  
  
Et chaque jour
qui recommence

dans sa clarté
lustrale

m' infuse
au plus profond
de l'être

comme
un accord secret

avec les pulsations
infinies
de l'univers
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Mais
on n'a pas toujours
les mots qu'il faut

pour dire l'espoir
ancré
dans la douleur
des jours
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Bernard Mazo
Face à la beauté



Face à la beauté désespérée du monde
se taire, se taire obstinément…
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Tu ne parles pas

tu attends
la nuit

sa douceur
où s'étendre

son froid mortel
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