- Mais qu'est ce que vous croyez que c'est, comprendre son Ange ? Les gens pensent que c'est une compréhension intellectuelle. On est assis, tranquille, et tout d'un coup ça devient clair comme une équation mathématique ou bien une belle déduction philosophique. Eh bien, c'est tout le contraire. C'est une compréhension cellulaire. Le corps est pénétré autant que l'âme. Seulement alors, cela devient une certitude inébranlable.
Or le changement ne peut pas venir d’un nouveau gouvernement, ne peut pas venir d’un nouveau système économique et financier ; il ne peut pas venir des autres… mais seulement de soi-même ! CAR C’EST CHACUN DE NOUS QUI DOIT CHANGER, SI NOUS VOULONS UN MONDE MEILLEUR, UN TOUT AUTRE MONDE, BIEN PLUS ÉQUITABLE ET PLUS JUSTE.
L'appétit des "grandes expériences" cache une fringale d'auto-jouissance que l'on rencontre souvent chez les chercheurs spirituels. Cela peut vite devenir de la boulimie, et c'est maladif. Plus on veut se gaver "d'intensité spirituelle", plus on s'éloigne d'une vie intense, saine et naturelle.
L'âme s'habille de matière pour accomplir une Tâche.
Lorsqu'elle a vivifié la matière autour d'elle, sa Tâche est terminée et la mort l'aide à se dévêtir de sa matière usée.
Elle devient alors libre d'accepter ou non une nouvelle Tâche. Si, par contre, l'âme a absorbé la vie autour d'elle, sa Tâche n'est pas accomplie.La mort l'aide certes à se dévêtir de la matière usée, mais l'âme est obligée de se revêtir encore et encore d'un corps matériel, aussi longtemps que sa Tâche n'est pas accomplie.
Mon "panorama" me fait comprendre que cela dépend entièrement de nous :
Soit la mort est un brave serviteur,
soit elle est un maître inexorable. (Ecrit de Gitta dans les derniers 6 mois de sa vie, publié dans ce livre)
Il nous parla de la tendresse de l'artisan qui prend soin de ses outils. Pourquoi l'homme n'en ferait -il pas de même avec son corps ? Savoir se reposer, c'était une science, selon lui : celle du juste rythme
Est il possible que l'Homme vive dans une autre dimension, une tout autre dimension ? Non plus celle de l'égo- où nous parvenons à percevoir la vie seulement entre notre naissance et notre mort- mais celle au delà de l'ego, où il pourrait bien être possible de percevoir toute notre vie depuis ses épisodes minéral, végétal, animal et humain. Car enfin, ne sommes nous pas le énième épisode d'une vie qui a commencé bien avant notre naissance et continuera bien après notre mort ?
La nouvelle perfection humaine est l'imperfection heureuse
La pluie qui lave, la pluie qui désaltère, c'était sa joie, une joie si sincère que par contagion il devint impossible de redouter les ciels gris.
Voir
Voir pour aider, ce n'est pas voir pour sauver.
Ne sois pas sauveur :
celui qui se fait voir,
mais aideur :
celui qui fait voir.
Aucun doute : ce n'était pas au-dehors qu'elle me séduisait , mais au-dedans qu'elle m'attirait. N'était ce pas là le début d'une sensualité sacrée ?
Quand on n'a pas seulement envie d'un corps, mais de ressembler à l'être qui l'habite.
Quand ce n’est plus un sexe que l'on veut pénétrer, mais les secrets d'une âme.