César représente pour moi l'ami idéal : un trajet pas trop court pour le rejoindre afin que sa présence se mérite et se reproduise... pas trop souvent, une oreille attentive et des conseils pleins de sagesse et d'humour.
J'ai envie maintenant, comme César, Jacques, Julien, Corinne, Antoine, Stéphane et tous les personnages de ce livre de devenir un médecin des actes. Notre attitude peut rendre les autres malades comme elle peut les guérir. Un peu d'attention, d'écoute, et le monde autour de nous devient vivable sans que l'on ait trop dépensé.
Lecture attirante, douce, initiatique. Encore un disciple du Petit Prince !
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Quel livre ! Une oeuvre à part ... qui parle directement à l'âme...
Cette lecture m'a profondément marquée, et peut-être même inspirée pour la suite à donner à ma vie. Une chose est sûre, il donne envie de devenir la meilleure version de nous-même.
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Genial a lire et a re lire il ma beaucoup aider a relativiser
il faut lire les 4 absolument et vous trouverez des reponse a vos maux
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Il m'apprit à choisir les fleurs, les fleurs de SA terre.
Les noms, il s'en foutait, "c'est bon pour les livres" disait-il. Il faut les regarder comme une femme, sentir leur sensualité.
Apprends à prévoir ce que tu vas en faire. Il faut que la rencontre soit méticuleuse et attentive. Ne pas gaspiller, pressentir les couleurs, la longueur des tiges, le moelleux d'une mousse ou l'ampleur d'un feuillage.
Il m'apprit à respecter la cueillette comme un art sacré. On n'arrache pas une fleur comme ça, on ne coupe pas une branche pour rien. Ce n'est permis qu'à celui qui sert la beauté, alors la terre se réjouit, sinon elle reste blessée.
Aucun doute : ce n'était pas au-dehors qu'elle me séduisait , mais au-dedans qu'elle m'attirait. N'était ce pas là le début d'une sensualité sacrée ?
Quand on n'a pas seulement envie d'un corps, mais de ressembler à l'être qui l'habite.
Quand ce n’est plus un sexe que l'on veut pénétrer, mais les secrets d'une âme.
Il nous parla de la tendresse de l'artisan qui prend soin de ses outils. Pourquoi l'homme n'en ferait -il pas de même avec son corps ? Savoir se reposer, c'était une science, selon lui : celle du juste rythme
Ne sommes-nous pas tous des cancéreux en puissance ?
Et ce n'est pas les poêles Tefal qu'il faut incriminer, mais nos actes déplacés, nos vies étriquées, nos guerres incessantes.
J'en étais sûr, il me regardait : transparent. Il avait des yeux juste pour ressembler aux hommes, mais il savait lire autrement.