Citations de Beth Kery (72)
Elle poussa un cri aigu quand il l'a fit basculer sur son épaule. Il assena une nouvelle claque sur son postérieur et se dirigea vers la porte de la chambre.
- Tiens-toi tranquille, femme. Tu attires les loups à cinq lieues à la ronde.
Elle riait si fort qu'elle ne parvint même pas à protester.
Elle connaissait les pratiques sadomasochistes. Presque tout le monde savait ce que c’était, à notre époque. C’était presque devenu un cliché dans la société moderne. En général, quand on y faisait allusion, Emma affichait un sourire en coin ou bien levait les yeux au ciel.
À dire vrai, les caresses de la jeune femme lui faisaient perdre la tête. Il avait fait un véritable festin de ses seins et de ses hanches. Il voulait maintenant pouvoir profiter de son dessert – son sexe – en toute tranquillité. Les caresses de Niall sur sa tête, les muscles de son dos et sa nuque n’avaient fait qu’attiser le feu qui le dévorait, lui donnant envie de planter son membre tendu en elle.
Contempler cet adorable visage penché à mi-hauteur de son corps, scruter d’en haut les courbes de ses seins fermes et plantureux, sentir son souffle sur sa peau tandis que le crayon à tatouage stimulait ses nerfs hypersensibles… tout cela l’excitait déjà au plus haut point. Mais quand Joy utilisa son pinceau, cela devint une véritable torture. Son sexe se durcit au point d’en devenir douloureux, et ses mâchoires se mirent à l’élancer à force de les serrer. Il avait l’impression qu’il allait exploser, et tout ce qu’il pouvait faire était conserver son immobilité – autant demander à un bâton de dynamite de rester tranquille.
Le temps était typique du sud de la France quand Marco, son pilote, posa l’appareil sur la piste. Vanni jeta un coup d’oeil par le hublo. C’était un après-midi méditerranéen lumineux, baigné par le soleil. Ils avaient quitté Chicago en pleine nuit. Vanni avait travaillé durant une bonne partie du vol mais il avait aussi dormi pendant quatre heures, à sa grande satisfaction – car ces derniers temps, il avait plutôt souffert de crises d’insomnie. Enfin, à part la veille…
Où il avait dormi d’un sommeil profond dans les bras d’Emma.
La jeune femme lui insufflait une énergie incroyable et l’excitait comme un adolescent. Et pourtant, avec elle, il arrivait enfin à trouver un sommeil paisible et réparateur. Encore un paradoxe.
Je n'aime pas qu'on me manipule, reprit-elle.
— Je n'essayais pas de vous manipuler. Je voulais juste vous éviter de perdre quelque chose que vous avez mérité à cause de mon manque de sang-froid. Vous n'avez rien à vous reprocher.
— On s'est pelotés, murmura-t-elle en rougissant. Ce n'est pas non plus une affaire d'État.
— J'avais envie de faire bien davantage que vous peloter, Francesca.
— Ian, vous m'appréciez ? demanda-t-elle sur une impulsion subite.
Elle écarquilla grands les yeux. Elle ne pouvait croire qu'elle venait de laisser échapper la question qui la tourmentait depuis des jours.
— Si je vous apprécie ? J'ai envie de vous baiser. J'en crève d'envie. Ça répond à votre question ?
Mais il fallait qu’elle comprenne qu’ils n’étaient pas là pour se prendre la tête, et une fois qu’elle aurait accepté ça, peut-être qu’il pourrait se laisser aller à penser à autre chose. Avoir quelqu’un dans la peau à ce point, c’était inhabituel pour lui.
D’ordinaire, jamais Vic ne se serait laissé bouffer de la sorte pour une femme. Ce qu’il ressentait pour elle était aussi intense que primaire… Bestial, même.
Niall lui jeta un regard assassin par-dessus son épaule. Les femmes n’aimaient pas ce genre de remarque mais ses propos n’étaient tout de même pas anodins. N’importe quel type mal intentionné aurait pu retenir la porte, comme Vic l’avait fait, et s’en prendre à elle.
Son état de tension perpétuelle pouvait aussi bien s’expliquer par son désir constant pour une femme qui vivait pourtant dans l’appartement juste en face du sien. Il n’était maintenu à distance que par un mur de papier crépon… et par la détermination de Niall. Ce qui était tout autre chose.
Monter un de ses chevaux et respirer une bouffée d’air pur. Rien de tel pour le déstresser. Mais la première aurait lieu une semaine plus tard et il serait de mauvais poil quoi qu’il arrive. Ce n’était pas une première seulement pour sa pièce ; c’était aussi sa première production au Théâtre de Hesse.
Stephen n’est plus un enfant, mais un adulte avec des droits civiques très précis, et mon devoir est de m’assurer qu’une telle information ne le choque pas ou ne détériore pas davantage sa condition mentale. Comme je vous l’ai dit, dès le début, je suis en quelque sorte l’avocate de votre mari.
La jeune femme s’était sentie comme un dauphin qu’on observait à travers un aquarium. Il aurait aimé la comprendre, mais autant essayer de faire communiquer deux espèces aux comportements diamétralement opposés.
Il a combattu la douleur de la façon qu’il pensait la meilleure et je ne peux le blâmer pour cela, car je n’aurais sûrement pas réagi autrement, si j’avais vécu la même chose que vous deux. Mais vous avez décidé d’agir autrement, ajouta Rose. Vous avez décidé de continuer à vivre, même si cela impliquait d’être seule.
C’était déjà assez dur comme ça de parler de suicide à haute voix et d’apprendre à communiquer avec un malade mental. Mais la plupart des gens ayant subi des agressions à répétition de la part de leur époux ivre au dernier degré ne tiennent pas spécialement à en faire une affaire publique.
La dame qui lui faisait face était superbe, certes plus chic et guindée, mais d’une beauté sans faille. Sans s’en rendre compte, Vic scrutait son visage à la recherche de cette particularité qu’il chérissait chez Niall – les taches de rousseur. Au contraire de Niall – qui avait les yeux noisette –, sa mère le toisait avec un merveilleux regard bleu azur. Vic se força à avoir l’air le plus neutre possible.
La féminité de son amante était humide et rougie… Une véritable invitation aux plaisirs les plus fous. Il enfila un préservatif, obnubilé par cette vision de rêve.
En un mouvement, il la souleva et la plaqua contre lui d’une main, tandis que l’autre fit introduire son pénis en elle. Ils crièrent de concert, frappés par un tonnerre de jouissance.
Elle hurla d’extase. La jouissance était violente et la fit s’arquer contre le lit. Les mains attachées, il était impossible d’échapper à la langue experte de son partenaire. Il la dévorait littéralement, à un rythme effréné, mordant, léchant à tout-va… abusant de ses charmes.
Plus il se rapprochait de son intimité et plus son parfum secret l’enivrait, sans parler de ses petits gémissements de plaisir et de ses légers tremblements qui le firent sourire, le visage quasiment enfoui au creux de ses jambes.
Sa poitrine lui faisait manifestement beaucoup d’effet et il s’en amusa. Il perçut le battement de son sexe contre son ventre pendant qu’il moulait les mamelons de sa partenaire dans les niches de ses mains expertes.
Vic la chevauchait de tout son être, robuste comme un roc. Niall s’attarda sur ses cuisses arquées de cavalier, couvertes d’une toison brune qui lui remontait jusqu’au pelvis. Elle aurait juré qu’il bandait encore plus depuis qu’il l’avait attachée. Son membre était raidi, prêt à la satisfaire… et franchement, terriblement intimidant depuis sa position.