Ni papa ni maman ni moi, personne de notre famille, y compris mon oncle Pepi, ne se sentait très à l’aise à la maison. C’est qu’on se tapait trop sur les nerfs, on se faisait les uns aux autres trop de misères et de peine, il y avait sans doute entre nous un amour excessif et, à force de trop nous aimer, nous nous repoussions mutuellement à la façon des électrons, chacun de nous préférant se retrouver ailleurs, avec d’autres personnes ou choses, dans un cadre différent.
(p.37)