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Citations de Brandon Mull (150)


Vous êtes très sage, Votre Majesté. Certains imaginent que la différence entre paradis et enfer est une question de géographie. Pas du tout. La différence vient des individus qui y habitent.
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Elles ne parlent pas beaucoup aux humains. Elles ont un langage à elles, bien qu'elles se parlent rarement, sauf pour s'insulter. La plupart ne s'abaissent jamais à utiliser le langage humain. Elles se considèrent au-dessus de tout. Les fées sont des créatures vaniteuses et égoïstes.
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Entendez bien, Maldor règne sans crainte et à juste titre, car personne ne peut lui causer de tort – sauf au moyen d’un Mot unique dont l’existence est son secret le mieux gardé.
Le Mot, prononcé en sa présence, le détruira totalement.
Personne, moi compris, ne connait toutes les syllabes du Mot. Toutefois, des fragments du Mot son connus de mes compagnons conspirateurs qui se trouvent en terrain protégé, attendant que quelqu’un ait assez de courage pour en rassembler toutes les syllabes.
Ne prononcez le mot à voix haute qu’une fois, en présence de Maldor et à aucun autre moment, car le prononcer effacera toute mémoire de son existence. Ecrire le mot entier aurait la même conséquence.
En lisant ces mots, vous vous êtes désignés pour retrouver le Mot, le seul espoir de renverser mon Seigneur et Tyran. Agissez vite. Le savoir que vous possédez maintenant vous rend passible d’une prompte exécution.
La première syllabe est « A ».
Que mon sacrifice ne soit pas vain.
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- Vous venez de Beyond. Pourquoi vous souciez-vous d'arrêter Maldor, pour commencer ?
Jason haussa les épaules.
- Ça paraissait amusant.
- Sois sérieux.
Jason réfléchit.
- Je ne sais pas. Je suis arrivé à Lyran par accident. J'ai trouvé ce livre stupide par accident. Puis j'ai rencontré Galloran, qui m'a expliqué au sujet de Maldor. Même après l'avoir quitté, ce qui m'intéressait surtout était de rentrer chez moi.
- Pourquoi ne pas en faire votre but ? demanda Ferrin d'un ton encourageant. Ceci n'est pas votre monde. Ce n'est pas votre combat.
Jason fronça les sourcils.
- Ça devient ma bataille. Ce monde n'est peut-être pas le mien, mais c'est un monde. Un monde entier. Avec des gens innocents qui vivent dans la peur et à qui il arrive des choses terribles sans raison. Aster a été tué et Franny a eu sa vie dévastée, juste parce qu'ils avaient été gentils avec moi. Norval a donné sa vie pour moi. Plus j'observe ceux qui travaillent pour Maldor, et plus je rencontre ceux qui essaient de s'opposer à lui, plus je me dis que c'est le combat du Bien contre le Mal. Et le Bien perd. Or nous pouvons peut-être changer ça.
- Nous devons essayer, renchérit fermement Rachel.
- Peut-être êtes vous malins, dit Ferrin pensif.
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Redouter la tombée de la nuit ne l'empêche pas d'arriver.
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Redouter la tombée de la nuit ne l'empêche pas d'arriver.
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Les gens intelligents tirent profit de leurs erreurs, mais ceux qui le sont encore plus apprennent de celles des autres. (p.151)
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Mais les plaisirs, les joies de la vie ont un prix : la douleur, la maladie, le déclin de l'âge, la perte de ceux qu'on aime... (p.146)
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Dans leur jeunesse, les mortels se comportent davantage comme des nymphes. L'âge adulte paraît très loin, et plus encore la vieillesse. Mais pesamment, inévitablement, l'âge vous rattrape. (p.145)
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La malédiction de la mortalité. Vous passez la première partie de votre vie à apprendre, à devenir plus fort, plus capable. Et puis, même si vous n'y êtes pour rien, votre corps commence à vous manquer. Vous régressez, les membres solides s'affaiblissent, les sens aiguisés s'émoussent, les constitutions robustes se détériorent. La beauté se fane. Les organes vous lâchent. Vous vous rappelez ce que vous étiez dans votre jeunesse et vous vous demandez où est passée cette personne. Alors que votre sagesse et votre expérience sont à leur apogée, votre corps, ce traître, devient une prison. (p.145)
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Je me demande souvent si les mensonges sont vraiment une protection. (p.93)
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La pluie tambourinait sans arrêt sur le toit. Kendra n'avait jamais entendu une averse aussi bruyante. Mais après tout, elle ne s'était jamais retrouvée dans un grenier sous des trombes d'eau. Il y avait quelque chose de relaxant dans ce bruit régulier, si constant qu'on finissait pas ne plus l'entendre. (p.51)
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Un homme à la langue bien pendue devrait être capable d'autant de courage dans ses actes que dans ses paroles. (p.43)
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Parfois, les bonnes gens se lassent de la société. (p.42)
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Est-ce que la vie était ainsi ? se demanda-t-elle. On pouvait regarder en avant vers l'avenir ou en arrière vers le passé, mais le présent bougeait trop pour qu'on puisse le saisir. (p.7)
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" Ecoutez moi bien: un héros se sacrifie pour le bien supérieur. Un héros ou une héroïne est fidèle à sa conscience. En bref, l'héroïsme signifie faire la chose juste quelles que soient les conséquences. Même si n'importe qui pourrait correspondre à cette description, très peu le font. Choississez ce jour pour être l'un deux"
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La cloche sonna. La plupart des élèves étaient déjà installés. Mrs Price entra alors dans la classe avec le garçon le plus laid que Kendra eût jamais vu. Il avait le crâne chauve et rugueux, le visage marqué de crevasse. Ses yeux étaient des fentes plissées, son nez, une cavité difforme, sa bouche sans lèvre était ourlée de gerçures. Il se gratta le bras de ses doigts crochus recouverts de verrues protubérantes.
En revanche, remarqua Kendra, s'il était hideux, il était plutôt bien habillé, avec une chemise noire et rouge, un jean et des tennis de marque. Il resta à côté de Mrs Price pendant qu'elle le présentait à la classe.
- Je voudrais vous présenter Casey Hancock. Sa famille vient de Californie. Cela ne doit pas être facile d'arriver dans une nouvelle école si tard dans l'année, aussi je vous prie de l'accueillir chaleureusement.
- Appelez-moi Case, suggéra le nouveau d'une voix râpeuse.
Il parlait comme s'il allait s'étrangler.
- Est-ce que tu vois ce que je vois ? murmura Alyssa.
- Tu veux rire ? répondit Kendra.
C'était tout juste si le pauvre garçon avait l'air humain.
Mrs Price lui désigna une chaise près du premier rang. Sur sa tête recouverte de croûtes, du pus s'échappait de multiples plaies.
- Je crois que je suis amoureuse, déclara Alyssa.
- Ne sois pas si méchante, marmonna Kendra.
- Quoi ? Je suis sérieuse. Tu ne les trouves pas canon ?
Alyssa jouait si bien la comédie que Kendra eut du mal à réprimer un sourire.
- C'est tout simplement cruel.
- Tu es aveugle ou quoi ? Il est hallucinant !
Alyssa semblait sincèrement offensée que Kendra ne partage pas son avis.
- Si tu le dis... accorda celle-ci d'un ton conciliant. Ce n'est pas mon genre, c'est tout.
Alyssa secoua la tête comme si Kendra était complètement folle.
- Tu dois être la fille la plus difficile de la planète !
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Les arbres commencèrent à s’espacer et les buissons se firent plus bas. Bientôt, il put voir beaucoup plus loin dans toutes les directions, et la forêt s'éclaira un peu. D'un côté du sentier, à la limite de son champ de vision, il aperçut quelque chose d'anormal. On aurait dit un gros cube de lierre caché entre les arbres. Comme son but, en explorant les bois, était de découvrir des choses étranges, il quitta le sentier et marcha dans cette direction.

Les fourrés lui arrivaient aux mollets et lui agrippaient les chevilles à chaque pas. Alors qu'il piétinait vers le cube, il se rendit compte que c'était un bâtiment complètement recouvert de lierre. Une sorte de grand appentis.

Il s'arrêta et regarda avec plus d'attention. Le lierre était si épais qu'il ne pouvait dire de quoi l'appentis était fait ; il ne voyait que des lianes feuillues. Il contourna l'édifice. De l'autre côté, une porte était ouverte. Seth faillit crier lorsqu'il jeta un coup d’œil à l'intérieur.

L'appentis était en fait une hutte construite autour d'une grosse souche d'arbre. À côté de la souche, vêtue de haillons, une vieille femme maigre était assise et rongeait le nœud d'une grosse corde. Ratatinée par l'âge, elle la serrait dans des mains osseuses aux articulations noueuses. Elle avait de longs cheveux emmêlés, d'une vilaine couleur jaunâtre. Un de ses yeux laiteux était injecté de sang. Il lui manquait des dents et le nœud qu'elle mâchonnait était taché du sang qui s'écoulait de ses gencives. Ses bras pâles, nus jusqu'aux épaules, étaient maigres et ridés, avec des veines bleues et quelques croutes violettes.

Quand la vieille femme vit Seth, elle lâcha aussitôt la corde et essuya la salive rose qui perlait au coin de ses lèvres fines. Prenant appui sur la souche, elle se leva.Seth remarqua ses longs pieds, de la couleur de l'ivoire, parsemés de piqûres d'insectes. Les ongles gris de ses orteils ressemblaient à du moisi.

- Bonjour, jeune homme, qu'est-ce qui vous amène chez moi ?

Sa voix, étonnamment douce et mélodieuse, contrastait avec son apparence.

Pendant un moment, Seth ne put que la fixer. Même si elle était voûtée et tordue, la vieille femme était grande. En plus, elle sentait mauvais.
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L’air était nettement plus frais en bas du long escalier qui descendait au sous-sol. La porte en fer, au bout du couloir ténébreux éclairé seulement par la lampe torche de Grand-mère paraissait inquiétante. Au bas de la porte s’ouvrait la petite chatière que les brownies utilisaient – la même qui se trouvait dans la porte de la cuisine, en haut.
- Les brownies entrent et sortent par les cachots ? demanda Seth.
- Oui, répondit Grand-Mère. Au moins une visite chaque nuit, pour voir si on laissé quelque chose à réparer.
- Pourquoi vous ne leur laissez pas faire la cuisine ? voulut savoir Kendra. Ils préparent des plats si délicieux !
- Délicieux, oui, acquiesça Grand-Mère. Mais quels que soient les ingrédients qu’on leur fournit, ils s’arrangent toujours pour faire un dessert.
- Et alors ? Je ne vois pas le problème, rétorqua Seth. Est-ce que les brownies vous ont déjà fait des brownies ?
Grand-Mère cligna de l’œil.
- D’où ces gâteaux tiennent-ils leur nom, d’après toi ? Ce sont ces petits malins qui les ont inventés.
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Kendra regarda le plat. Buvez le lait. Si Seth faisait un numéro, ses talents d’acteurs avaient été brusquement multipliés par dix. Elle plongea un doigt dans le lait et le porta à sa bouche. Seth avait raison, il était chaud et sucré. Un instant, le soleil lui tapa dans les yeux et elle cligna des paupières.
Elle jeta un nouveau coup d’œil à son frère, qui s’approchait lentement d’un petit groupe de fées qui voletaient. Trois d’entre elles avaient des ailes de papillon, et la dernière des ailes de libellule. Kendra ne put retenir un cri devant ce spectacle incroyable.
Elle regarda à nouveau le lait. Une fée avec des ailes de colibri buvait dans le plat. A part ses ailes, la fée avait l’air d’une mince jeune femme qui ne mesurait pas tout à fait cinq centimètres. Elle portait une tunique turquoise brillante et avait de longs cheveux noirs. Quand Kendra se pencha plus près, la fée s’éclipsa.
Elle ne pouvait pas réellement voir ça ? Il devait y avoir une explication. Mais les fées étaient partout, scintillant de couleurs vives ici et là. Comment pouvait-elle nier ce qu’elle avait devant les yeux ?
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