Brice Bingono

Pour Dark Dan, le pirate, la fin justifie toujours les moyens et Mahalia, sa maîtresse va très vite pouvoir le constater.



Lorsqu'elle refuse d'aller rencontrer son grand-père, ancien pirate devenu aveugle pour lui demander un petit service pour aider Dan, ce dernier décide tout simplement de l'assommer et de l'enlever.

La romance vient aussi d'en prendre un coup...



Dark Dan a en effet besoin des connaissances de ce vieux flibustier pour déchiffrer une carte, dont les annotations sont rédigées dans une langue inconnue.

Même aveugle, Dan est persuadé que le grand-père de Mahalia peut en assurer la traduction.



Mais il est bien temps de regagner le bateau car de leur côté, Bonnie et Howie, les lieutenants de Dark Dan viennent de mettre à feu et à sang, au propre comme au figuré, la taverne du "Rat qui pète" et sont poursuivis par quelques pirates qui aimeraient bien leur passer le sabre en travers...



Direction l'île de Madère pour notre équipage de Pirates !!

Un bon début avec un retour dans le passé qui nous en apprend un peu plus sur Dan Darck. L'histoire s'étoffe ? Malheureusement ça ne dure pas. Coincés, ou pas vraiment, dans la citadelle nos héros trouvent presque par hasard ce qu'ils venaient chercher sans savoir ce que c'était. Trop facile.

Ca reste néanmoins une lecture distrayante qui pourrait être beaucoup mieux si l'histoire avait un peu plus de profondeur car elle a du potentiel. Une lecture légère donc. C'est parfois ce que l'on cherche.

Dessin au premier abord surprenant, rapide, on accroche vite à l'histoire et à l'ambiance tropicale de l'album. Si la plupart des dialogues sont peu complexes, certaines phrases sont d'une poésie touchante.

Agréable à lire, cette bande dessinée ne révolutionne pas le genre.

Suite des aventures de Dan Dark et de ses compagnons. L'histoire prend une tournure assez inattendu. On s'aperçoit au fil des pages que le trésor en question est au final un combat entre le Bien et le Mal. Je préfère être vague pour laisser tout à chacun cette suite un peu étrange.



Le titre de ce second tome "Par-delà les océans" n'est pas approprié. On pourrait s'attendre à un voyage sur un autre lieu, autre que celui où nous avions laissé Howie et Dan Dark. Il n'en est rien. Ou alors c'est un titre métaphysique !!!



Quoiqu'il en soit ce tome 2, on l'aime ou pas. Pour ma part, je suis plutôt mitigé, j'attends le T3 pour savoir exactement ce qu'il faut penser de cette série d'une manière plus générale.

J'ai eu connaissance de l'existence de cette BD dans un numéro de la revue « LIRE le magazine littéraire » fin 2021. Ce n’était pas une critique mais un bandeau publicitaire. L'histoire m'a tout de suite plu et j'ai suggéré à la médiathèque de ma commune de l'acquérir.



Pour que le scénario touche davantage le lecteur, François Durpaire s'est inspiré de la pandémie du Covid-19.

Paris, 2050. Le numérique et le virtuel sont omniprésents, le papier interdit. De nombreux ouvrages sont détruits car jugés subversifs et dangereux.



J'ai beaucoup apprécié le passage détaillé sur les grandes étapes de l'histoire du livre et la réflexion qui s'en dégage. Les dessins de Brice Bingono sont soignés et criants de vérité.



Une très bonne BD que je recommande aux amoureux du livre.

Je n'ai pas été conquise par le dessin de cette bd qui m'a fait penser en l'ouvrant, que j'allais avoir du mal à entrer dedans. Pourtant, dès les premières pages, j’ai été happée par l'histoire qui fait douloureusement écho à ce que nous vivons actuellement. Un virus décime la population et la culture est sérieusement menacée. J'ai trouvé que le propos était bien traité et qu'il amenait une profonde réflexion sur le mal qui est en train de gagner notre société par un appauvrissement culturel dicté par les dirigeants.

La morale de l'histoire est assez positive et porteuse d'espoir ce qui met un peu de baume au cœur dans ces temps difficiles.

Au final donc, si je n'ai pas aimé le dessin, j'ai trouvé cette bd très intéressante et plus que nécessaire.

Tout ça pour ça....



Ça valait bien la peine de risquer sa peau dans cette grotte et ces créatures des enfers pour en ressortir avec un simple cube dans une boîte.

Et même pas avec des chiffres dessus, on aurait au moins pu jouer aux dés avec, mais non, rien de rien.



Mais ce cube aurait la capacité de renvoyer son propriétaire à un moment de son choix dans son passé, encore faut-il savoir s'en servir, mais ce sera pour plus tard...



En effet, un autre bateau s'approche du Black Joke et de nos amis, c'est un brick, moins rapide,mais... aux couleurs de Slim le Borgne.

Mais comme Howie a eu la bonne idée de lui.... couper la tête, il ne peut s'agir que de Chico Dolor.



Bonnie avait été clémente avec lui en le laissant se jeter à l'eau après lui avoir tranché la main.

Ce même Chico Dolor à la base de tous les problèmes de Daniel Youngfellow, désormais mieux connu sous le nom de.... Black Dan !!

Petit Flashback sur les circonstances qui ont amené Black Dan à entrer en possession de sa mystérieuse carte au trésor.



Contre quelques gouttes de son sang, un vieil aristocrate en chaise roulante, dont la réputation n'est plus à faire, lui remet une carte.



Dessus, des annotations dans une langue inconnue.

Un trésor ?

Peut-être, mais ce qui est sûr, c'est qu'en trouvant l'énigme et en réussissant à rejoindre cette île, Dark Dan trouvera son salut, celui de redevenir un homme libre, lui qu'on à accusé à tort de meurtre, lui qu'on a condamné, lui qui à dû s'enfuir sur les mers en rejoignant un équipage peu recommandable, lui qui au fil des années a gagné un réputation et son titre de Capitaine du "Black Joke".



Mais la voilà cette damnée île et son secret, en avant matelots, il est l'heure de débarquer et de trouver ce fichu trésor !!!

Suite et fin de cette histoire de pont aérien entre Stuttgart et Zurich pour sauver des enfants juifs. Nous retrouvons les personnages du T1 en difficulté car le filet se resserre autour d'eux et du traffic organisé, celui de la fuite de l'or du Reich.

Le dernier voyage sera plus que périlleux mais comme nous pouvons le deviner dès le début, avec une happy-end.

Difficile de se replonger dans un monde de pirates où le surnaturel est au rendez-vous quand on s’est habitué à des histoires de pirates beaucoup plus historiquement crédibles.



Si j’ai été directement plus attirée par le dessin qui me correspond mieux (mais tout de même fort semblable au style de Tarquin). Le scénario ne m’a pas vraiment emballée. Les pirates sont plus des aventuriers que des vrais pirates. Probablement que je commence à en savoir un peu plus sur le monde des pirates et que je deviens un peu plus critique vis à vis des bandes dessinées qui en parlent.



Cela dit j’ai lu les deux tomes le premier s’annonçait bien, le deuxième est plutôt décevant. Je n’y ai pas trouvé ce qui me plait dans une aventure pirate. Les 3 personnages principaux sont un peu trop « convenu » trop cliché. Une femme pirate Jolie, svelte et aux gros seins qui tranche des corps d’un seul coup? un peu irréaliste même pour une série qui se veut fantastique. Je ne dis pas que les femmes ne savent pas en découdre mais là c’est un peu abusif…



Par rapport à l’objet de leur aventure. Tout est un peu trop flou on ne sait rien sur rien dans cette aventure pas une piste sur l’origine, la nature du « trésor » à se demander comment on peut se lancer dans une telle aventure avec si peu d’information et la fin du deuxième tome ne nous éclaire pas beaucoup plus… d’anciennes mythologies si lointaines que personne ne s’en souviens? ok … mais c’est un peu facile…



Je ne comprends pas non plus le choix du titre de la série « Pavillon Noir » qui nous annonce des aventures de pirates qui hissent le « pavillon noir » avant d’aborder un navire… alors qu’il ne s’agit ici que d’une chasse au trésor où il est inutile de hisser le pavillon noir. Peut-être que ce titre aura plus de sens dans le prochain tome.

Encore une fois on commence par un retour dans le passé, la mort de l'homme a qui valu à Dan d'être condamné. Cela rend le personnage plus travaillé, plus compréhensible. Ca le rend aussi un peu moins pirate. L'histoire est bien suivi et toujours plaisante. La fin est un peu décevante. Tout ça pour rien. Quant aux dessins, ils sont fidèles à eux-mêmes. Parfois réussis et parfois moins. Des manques de détails, des silhouettes donnant l'impression d'avoir des hommes en chewing gum mâché (cette comparaison n'est que mon point de vue^^).

Je note quelques références à Pirates des Caraïbes. Notamment avec le feu pour être secouru d'une île déserte et la phrase finale "Après tout... je suis un pirate". En tantq ue grande fan je ne peux ne pas faire le rapprochement.

Je lirais la suite avec plaisir pour savoir dans quelles aventures le destin va plonger Dan et ses acolytes.

Voici le deuxième opus de Pavillon noir, une série dédiée à la piraterie, thème très apprécié et très en vogue en ce moment. Ce deuxième album commence en nous donnant quelques détails sur l'acquisition de la carte par le Capitaine Dan, et se poursuit dans la continuité du premier album. Mahalia disparaît, Bonnie se lance à sa recherche et tombe sur l'entrée d'un temple. Peut-être le même dans lequel Dan et Howie sont rentrés.

Cet album comporte des plans magnifiques, avec des détails travaillés. Les couleurs assez sombres et instaurent une ambiance aussi sombre qu'est l'univers de la piraterie. J'ai trouvé par contre que certains moments d'action, lors des combats, la perspective des personnages ne donne pas un rendu crédible.

Le scénario est toujours aussi intéressant, avec un nombre important de personnages. La fin de deuxième album laisse présager un troisième album passionnant.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..

2040, c’est demain, suite à un enchaînement d’événements les livres sont désormais proscrit et détruit, l’éducation est mise entre les mains de robot et la culture va au tout numérique.



C’est vrai que le récit est un peu facile et prévisible mais ça a tout de même été un gros coup de cœur pour moi, c’est sombre et angoissant, c’est tellement proche de nous qu’on s’y croit, obligé de passer sous la couette pour tourner les pages de la BD sans être prise par les drones de surveillance.

Mais c’est aussi plein d’espoir, et de bienveillance, trouvé au rayon adulte de la bibliothèque je trouve qu’elle s’adresse également à un public plus jeune.

Ça a pourtant bien commencé. J'ai complètement adhéré à la mise en place du contexte même s'il y avait une sorte de "déjà vu". J'étais prise dans le rythme et dans l'histoire et puis... c'est tout, c'est déjà fini. J'aurais souhaité que les auteurs aillent plus loin et que l'histoire soit plus longue et plus approfondie parce que la thématique le permet totalement.

Même si j'en attendais plus, la réflexion autour de l'histoire du livre est intéressante et les références littéraires sont incontournables. Sans oublier que le sujet défendu est primordial : l'accès au savoir pour échapper à un monde formaté, contrôlé qui souhaite abolir les cultures et façonner des consommateurs esclaves.

Si vous apercevez "Le dernier livre", ne le laissez pas passer sans l'ouvrir... Il vous emmènera dans tous les cas vers une réflexion sur l'avenir de l'humanité.

Le résumé est accrocheur mais le résultat beaucoup moins. Le message prime tellement sur l'histoire que la BD en devient bavarde. C'est une avalanche de citations, une sorte de cours finalement pas très pédagogique, sur l'histoire de l'écriture et du livre, et sur comment surmonter les épreuves de la vie.

Je ne juge du dessin que par mes goûts personnels : je l'ai trouvé classique, mais c'est pour moi suffisant.

Bref, un thème intéressant mais une réalisation beaucoup trop banale.

Dystopie 2.0

Le Dernier Livre n’est pas à proprement parler une histoire mais une réflexion glaçante sur nos sociétés contemporaines, notre rapport à la culture, à la consommation et à l’information, notre aptitude à accepter l’inacceptable… et sur le numérique qui s’insinue incidemment dans nos vies et nous ferme peu à peu au monde.



Servi par le dessin remarquable de Brice Bingono et les somptueuses couleurs de Scarlett, l’album s’inscrit dans le sillage d’un Fahrenheit 451 ou d’un 1984. François Durpaire s’ancre dans notre présent tourmenté et le contexte de pandémie mondial pour s’interroger sur la place du livre et de la culture dans nos société.



Cet album salutaire se devrait figurer en bonne place dans les bibliothèques et autres CDI pour aider tout un chacun à prendre conscience que la culture est le socle de notre humanité.
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Dommage pour un livre consacré au livre, à l'objet et au moyen d'apprentissage et de culture, je trouve que l'intrigue post virus n'est pas tout à fait à la hauteur : trop didactique, trop manicheenne, des personnages lisses et attendus. Il y a quelques bons passages mais ce n'est pas très subtil. Les passages purement historiques sont plutôt bien faits allié à un dessin clair et plutôt précis.

J'avoue que j'aurai aimé apprécié un peu plus ce type d'ouvrage.

Il y a quelques années, je me suis lancée dans le jeu vidéo - superbe ! Comme on en fait plus, ou alors je ne les connaît pas - qui a été tiré de ces albums. La même magie se dégage, un charme d'iris, de fleur sensuelle, mais sombre. Benoît Sokal plante une ambiance sans grandes explications, d'une main de maître animée par une imagination puissante. Les cases s'incarnent naturellement.



Les routes sont dangereuses, le frisson du lecteur côtoie la cruauté qui guette au détour des pages. L'œil du léopard noir ne nous lâche pas d'une semelle même quand il est parti en escapade.



Fin flamboyante d'un monde, pourriture et vase, étranges montures, univers invraisemblables, rencontres inattendues, un must de la BD d'aventures.

Comme trésor pour racheter sa liberté, le capitaine Dan se retrouve avec un mystérieux cube. Dont il n'apprendra l'utilité qu'après un abordage, un kraken et une sirène.

Une touche fantasy dans ce classique récit pirate plein de combat aux sabres, d'iles plus ou moins désertes et d'homme au crochet...

pas très original, pas de grande surprise. ca se laisse lire, néanmoins, en tant que lectrice exigeante, on attend un peu plus que ça.

le dessin reste agréable même si le trait à tendance à manquer de précision, comme s'il en était encore à l'état d'esquisse. Et un peu grossier aussi comme si le dessinateur remplissait de toutes petites cases qu'il grossissait ensuite. alors qu'en général c'est plutot l'inverse...

Enfin je pinaille un peu surement mais cette BD me fait un effet mitigé...

Un goût d'inachevé qui sera, je l'espère un lointain souvenir dans le tome 3 !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..