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Critiques de Brice Cossu (182)
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La Geste des Chevaliers Dragons, tome 12 : ..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 12 intitulé "Ellys" et consacré au thème de la culpabilité.





Après 3 tomes riches en intrigues et/ou en foreshadowing, ANGE revient à une histoire simple mais très touchante pour ne pas dire très émouvante. Nous retrouvons Ellys, écuyère de Jaïna (voir tome 1), qui chassée de l’Ordre d’Ishtar a refait sa vie comme aventurière avant d’épouser le Duc Louis… Elle affronte les attaques mesquines voire ridicules de sa belle famille avec le soutien inconditionnel de sa servante et conditionnel de son époux, qui hésite à la répudier en l’absence d’héritier et qui suppute en elle un sombre secret… Car Ellys ne s’est jamais pardonné la mort de Jaïna...



Parallèlement nous suivons un autre personnage rongé par la culpabilité : Laïla des tribus des fils de N’aria dite Riad (voir tome 6), mécontente de son mariage avec Mourk, un vieillard de 28 ans (sic), a voué aux gémonies sa tribu avant qu’un dragon n’en anéantisse tous les membres à l’exception d’elle-même…



Comme personne ne croit en la présence d’un dragon avant qu’il ne soit trop tard (remember l’histoire du garçon qui criait au loup), les locaux vont devoir affronter la Bête par leurs propres moyens. Ainsi, tandis que le Duc Louis affronte les créatures du veill, Ellys et son fidèle Hendj forment un commando de vierges guerrières pour affronter la menace draconique : des 25 novices, il ne reste que 6 élues, et des 6 élues, il ne restera que 3 rescapées…





Dans ce tome Ellys partage plusieurs points communs avec les héroïnes howardiennes (Agnès de Chastillon, Sonya, Bêlit…), et il y a un agréable côté "Le Maître de Guerre" (Clint Eastwood) voire "La Stratégie Ender" (Orson Scott Card) dans la formation d’un groupe de combattantes promise à une ordalie qui peut leur apporter la mort ou la gloire, mais le format du one-shot ne permet pas de développer tout cela… C’est frustrant !

Si on chipote, on trouvera aussi quelques trucs à redire :





Niveau graphismes, les dessins de Brice Cossu mêlent agréablement influences franco-belge et influences comics. Stéphane Paitreau et Eiko Takayama sont pour bien mettre en couleurs son travail. Une pierre blanche ? La manière dont on croise la confession/rédemption de Laïla et celle d’Ellys : c’était vraiment très réussi ! Un point noir ? L’illustration de couverture d’Alberto Varanda étonnamment peu inspiré sur le coup…





Cette série est donc capable du très bon comme du moins bon, donc ce tome-ci celui-ci ne reflète sans doute pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
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La Geste des Chevaliers dragons, tome 16 : ..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 16 intitulé "La Déesse" et consacré au thème, je vous le donne en mille ^^, de la religion…





L'affrontement contre le dragon a lieu dès le départ, et les jeunes Nouri et Kahina sont les seules rescapées du commando envoyé par l'Ordre des Chevaliers Dragons pour détruire la Bête Immonde. Ils sont conduits par les indigènes qui les ont aidées et sauvées à la statue géante d'une vénus préhistorique… Pour tout le monde c'est un signe divin, pour la nouvelle matriarche d'Arsalam c'est une occasion longtemps attendue voire inespérée d'abattre au profit de l'Ordre des Chevaliers Dragons la théocratie de la richissime Cité-Etat, et pour les deux rescapées c'est une bouée de sauvetage pour oublier leur traumatisme et pour donner un sens à leurs sacrifices…



Le grand-prêtre qui a oublié d'être con, mise sur la temporisation, mais sa vis-vis lui oppose à grands coups de paroles divines une politique très agressive : endoctrinement des femmes, embrigadement des jeunes, lutte des classes, guerre des sexes et action coup de poing là où cela fait mal… c'est-à-dire au portefeuille !

Entre l'ancienne religion qui souhaite garder le pouvoir et la richesse, et la nouvelle religion qui souhaitent s'en emparer les positions des deux camps se radicalisent et les modérés sont de moins en moins tolérés, jusqu'au moment où pensant bien faire le jeune Yassine, dernier espoir d'un monde meilleur, met les pieds dans le plat… En démontrant que la nouvelle religion n'est qu'un tissu de prophéties autoréalisatrices créées de toutes pièces et de longue date (remember le Bene Gesserit de Dune ^^), il démontre en même temps que toute religion n'est que ce que les gens en font… Plus qu'un crime de lèse-majesté, c'est un blasphème caractérisé dans une cité au bord de la guerre de religion !

« Alea jacta est », et entre faux miracles et vrais assassinats on se dirige inéluctablement vers l'amère fin de cette triste histoire (d'autant plus qu'on développe un joli triangle amoureux entre Kahina qui est amoureuse de Yassine, Yassine qui est amoureux de Nouri, et Nouri qui ne sait plus trop ce qu'elle veut)… Résultat des courses ? Une cité ruinée, des jeunes gens brisés, des rêves envolés et un grand-prêtre qui après avoir tout tenté pour éviter le pire se morfond d'avoir perdu avec son neveu son dernier espoir d'améliorer le système et qui ne sait plus à quel saint se vouer… Ne remercions pas la religion, et remercions pas non plus tous les homines crevarices qui l'instrumentalisent à leur profit, quel que soit leur camp. Mine de rien, un tome d'actualité… MDM !!!



Les vieux routards de la Fantasy reconnaîtront les thèmes et les situations du cycle "Les Trois Lunes de Tanjor" / "Ayesha" des mêmes auteurs (ou le film "Agora" réalisé par Alejandro Amenábar en 2009), mais on ne se plaindra pas de voir tout cela mis en image. Ici Brice Cossu, assisté aux couleurs de l'inusable Stéphane Paitreau, marie parfaitement les qualités des comics et des bandes dessinées franco-belges, donc les graphismes réussis servent très joliment l'histoire !
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

Nous voilà dans partis pour une balade dans le monde d'Aquilon, dans les Terres d’Arran, non loin des Terres d’Ogon, ces vastes contrées dans lesquelles se situent cette grande saga d’Heroic Fantasy...

Graphiquement, c'est bien sûr très réussi, c'est "pur jus".

Grammaticalement, il y a des lacunes : "ou j'ai recruter quelques gaillards prêt à" page 43... Trois fautes en une demi-phrase, ça pique...

Sinon, l'originalité de mon point de vue est la reconfiguration des alliances. Des luttes interraciales qui caractérisent tout ce que je connais du genre, on passe à quelque chose qu'on peut qualifier de coalition multiraciale... qui s'oppose à l'hégémonie orchestrée par l'oligarchie humaine...

C'est finalement plus politique qu'il n'y paraît...
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La geste des Chevaliers dragons - Intégrale, ..

Le scénariste bicéphale ANGE (alias ANne et GErard Guéro), associé à un dessinateur différent à chaque tome, passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :

- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon

- avec la constitution d’un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, au centre de toutes les tractations politiques mais aussi au centre de tous les secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)

- avec l’introduction d’éléments résolument horrifiques, puisque l’aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…





Cette 3e intégrale regroupe les tomes 9 à 12 de "La Geste des chevaliers dragons" avec :



Tome 9 : "Aveugles"

Un bon tome qui fait la part belle à l’intrigue et à la paranoïa, bref du pain béni pour les whodunit et les twists !

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-9--Aveugles/168626/critiques/771045



Tome 10 : "Vers la lumière"

Une histoire correct certes, mais ce tome est surtout un échec graphique assez complet et c’est vraiment bien dommage.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-10--Vers-la-/207849/critiques/771782



Tome 11 : "Toutes les milles est une lunes"

Un excellent tome qui entre intrigues et sentiments fait la part belle à du foreshadwing pour la suite de saga.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-11--Toutes-l/263113/critiques/772669



Tome 12 : "Elys"

Une trame principale classique certes, mais une double histoire de rédemption féminine assez émouvante.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-12--Ellys/268702/critiques/773654





Bref, amies et amis babéliotes je vous renvoie à mes précédentes critiques. ^^



Sur l’intégrale elle-même, qualifiée de petit format alors qu’elle présente presque les dimensions du format standard de la BD franco-belge old school, il s’agit d’un objet réussi sur lequel il n’a pas grand chose à redire sinon qu’il a été imprimé en Chine… Comme s’il n’existait pas en Europe d’imprimeur qui aurait pu effectuer le même travail ! Quand tout le monde sera payé 200 euros par mois, qui restera-t-il pour acheter des BD à 15 euros ???
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

La couverture donne déjà le ton, puisqu’elle réunit un Orc, un Nain et un Elfe Noir…



Trois races qui, généralement, ne se mélangent pas, ne s’entraident pas, ne luttent pas ensemble, mais plutôt l’une contre l’autre.



Dans le groupe, il y aura aussi un Gobelin, ce qui fait 4 membres de races opposées l’une à l’autre. Qui pourtant se sont unis pour entrer en résistance.



Dans les albums consacrés aux Terres d’Arran, la guerre était prête à se déclencher, celle voulue par les rois Hums (humains) afin d’éradiquer les anciennes races : celle des Orcs, des Gobelins, des Elfes et des Nains (et des Ogres aussi).



Pour mettre tous ces peuples à mal, on leur envoya de la kicha, une drogue, qui rend les consommateurs dépendants et les réduit à l’état de loque. Les peuples visés par cette extermination auraient dû s’allier, hélas, les vieilles querelles les en empêchent. Et puis, quand on chauffe lentement la marmite, les grenouilles restent dedans.



Les rois Hums ont divisé pour régner… Comme d’habitude ! Le monde d’Aquillon n’est pas si différent du nôtre, même si nous sommes dans un monde d’heroïc fantasy, de dragons et autres créatures bizarres.



Alors, notre petit groupe hétéroclite lutte (encore et toujours) contre l’envahisseur, cette putain de drogue mise sur le marché par les rois. Nos amis sont 5 (deux Nains, dont un de l’ordre des Errants), tous des vieilles connaissances rencontrées dans des précédents tomes : Dunnrak l’Orc, Hidden le Gobelin, Dröh des errants, Oborron du Bouclier et Ilaw’Yn l’Elfe Noir,



Je me demandais ce qu’allait me réserver cet album consacré au gros cross-over de toutes les séries, de toutes les races des Terres d’Arran. J’avais hâte de le lire et j’avais quelques appréhensions, aussi.



J’ai eu peur pour rien, parce que ce premier tome est de très bonne facture, tant au niveau du scénario que des dessins, qui sont superbes ! On peut saluer le travail de Brice Cossu, qui est excellent dans les visages, les décors et les scènes de combats. Bref, c’est l’extase pour les yeux !



Le scénario semble conventionnel, à priori : une compagnie se crée pour lutter contre les futurs génocidaires, ils mènent des combats, rassemblent des membres et puis… Eh bien, non, pas si conventionnel que ça, le scénario !



L’auteur nous réserve des surprises, tout à fait réalistes, comme on en a sûrement dans toutes les guerres, et évite le manichéisme dans ses personnages. On complote, on retourne sa veste, parfois, il faut faire le mal pour obtenir une étincelle de bien et j’ai eu quelques surprises…



En tout cas, la reine l’a dit : les Hums en ont marre des autres races, qui sont plus fortes qu’eux, qui les dominent et ils veulent s’en débarrasser.



Quant aux races anciennes, elles étaient là les premières et les p’tits nouveaux veulent les exterminer totalement… Oh, ils ne vont pas se laisser faire tout de même ? Sauf qu’il est plus facile de subir que de se rebeller, de monter au front, de risquer sa vie…



Un très très bon premier album consacré à la guerre d’Arran, celle qui couve depuis plusieurs albums, et si les autres sont du même acabit, ça promet encore de belles heures de lecture dans ce monde ultra-riche qu’est celui d’Aquilon !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Frnck, tome 6 : Dinosaures

C'est tout naturellement que j'ai dévoré Dinosaures, le tome 6 de la série FRNCK.

Ce tome est différent car dans la première partie nous sommes dans les années 70... Le hasard (et une bande de mecs un peu lourds) provoque la rencontre entre Anoukis et Francisco. Ce dernier, adepte de spéléologie, lui fait découvrir ce sport et c'est lors d'une de leurs sorties qu'ils tombent sur le téléphone portable de Franck et son message désespéré...

Pendant ce temps (euh...), en pleine préhistoire, Kenza et Franck ont découvert deux énormes œufs de dinosaures. Des semaines de nourriture pour toute la tribu... Mais rien ne va se passer comme prévu... Une maman dinosaure les poursuit.. sans oublier un cannibale, qui les trace inlassablement...

Le début de ce tome 6 m'a énormément surprise. Je ne m'attendait pas à me trouver dans les années 1970 avec un couple inconnu. Je ne comprenais pas le lien avec Franck et puis j'ai compris au fur et à mesure de ma lecture. Quand ils trouvent le portable c'est très drôle car pour eux c'est une machine totalement inconnue. Ils sont au tous débuts du jeu vidéo, et là ils ont accès à une technologie qui leur fait peur.

Même si j'ai été surprise par cette première partie, je l'ai trouvé cohérente avec le début de la série. Le portable a été laissé par le jeune garçon, il était visible à un moment qu'il n'avait pas été enseveli par la lave. Toutefois, je ne m'attendait pas à ce qu'il soit trouvé.

Le reste de la bande dessinée nous ramène au temps de la préhistoire avec là encore une surprise, totalement en accord avec le début.

Une fois de plus, je suis très contente de ma lecture, c'est une série aboutie et extrêmement bien ficelée.

La suite n'est pas encore sortie, dommage. Mais je la lirais, c'est une certitude :)

Ma note : 5 étoiles
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Frnck, tome 4 : L'éruption

Après la lecture de ce dernier tome du cycle, je peux assurer que la saga a vraiment gagné en profondeur. Ainsi, on est loin de l’ambiance déjantée des premiers tomes, à se demander où les auteurs vont aller avec cette histoire originale mêlant un groupe d’Homo Sapiens et un adolescent du XXIème siècle ! Certes, on joue toujours la carte de l’humour et on bombarde les pages avec des anachronismes ou autres inventions (ex : des brochiottes pour des brochettes), mais le récit a surtout gagné en maturité. Cela se voit notamment avec le caractère de Frnck qui va prendre de l’épaisseur, avoir un certain recul, comprendre une partie de ses origines et va devenir de plus en plus attachant. Bien évidemment, il reste une personne maladroite, inoffensive et râleuse, mais il est également généreux, drôle et avec des valeurs. Les scènes qu’il a en commun avec Léonard, le sorcier roux, sont très touchantes. J’avais envie de voir leur lien évoluer et je n’ai pas été déçue. D’ailleurs, les dernières pages sont particulièrement déchirantes et remplies d’émotions !



L’entourage du jeune homme va plus ou moins être mis en avant. On va par exemple s’attarder sur Kenza dont la relation amicale avec Frnck est toujours aussi sympathique, bien qu’avec des petites crises de temps en temps. Il y a aussi Gargouille, le bébé qui part en vadrouille et qui va faire plusieurs rencontres déterminantes. Le tandem Chipolata et Mètre-Cube est assez fidèle à lui-même cependant, il va se rapprocher du groupe principal… Mais celui que je retiendrais surtout est bien Léonard ! Lui qui était si individualiste, égoïste, fourbe et avide de pouvoir va être au cœur de ce quatrième volet. Il sera d’ailleurs l’un des éléments clef dans la grande révélation finale ! Cette dernière a su m’étonner même si, je le reconnais, je me posais de plus en plus de questions, notamment à cause du nom de l’un des personnages ainsi que le physique de Gargouille. Je n’étais pas allée au bout de cette supposition… À tort ! De ce fait, les auteurs ont réussi à m’avoir et me surprendre, ce que j’ai beaucoup apprécié. Quelques questions soulevées au début de la série ont enfin des réponses, même si on est encore loin d’avoir tout élucidé.



Même si, à mon sens, cette suite est la meilleure de la saga bd, elle ne plaira peut-être pas à tout le monde. En effet, on peut ressentir une baisse d’action, ce qui peut chiffonner certains lecteurs… Pour ma part, cela ne m’a pas dérangée, car je souhaitais que l’on développe davantage les protagonistes. De plus, j’ai estimé que le final rattrapait nettement ce rythme plus lent. Il est également intéressant de mettre en avant les réactions des personnages, surtout face à des éléments nouveaux comme ce volcan en irruption. Les hommes des cavernes ne connaissent pas la lave et sont dans la découverte. Ils n’ont pas conscience du danger qu’ils encourent malgré les avertissements de Frnck. J’ai, au contraire, trouvé judicieux le fait de les laisser se débrouiller alors que la menace grandissait petit à petit… Par ailleurs, j’ai trouvé que le coup de crayon s’était réellement amélioré, notamment au niveau des personnages féminins ou de la gestion des couleurs. Je n’ai pas grand-chose à redire sur cette fin de cycle qui donne envie de découvrir le tome cinq. C’était une chouette lecture !
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Frnck, tome 7 : Prisonniers

Voici mon retour de lecture sur Prisonniers, le tome 7 de la série Frnck.

Tout commence par un avion détourné par des pirates de l'air aussi dangereux que maladroits...

Au moment de survoler le volcan d'Haltefou, l'appareil disparaît subitement dans un trou spatio-temporel et s'écrase en pleine préhistoire !

Les survivants construisent un camp fortifié pour se protéger des nombreux prédateurs sous la férule de Krauss, le chef autoproclamé, qui fait régner une discipline de fer sur les habitants du camp...

Prisonniers est un tome sympathique que j'ai pris plaisir à lire.

J'ai tellement aimé les six premiers tomes que j'avais hâte de découvrir la suite :)

Les sauts dans le temps continuent, nous découvrons de nouveaux personnages et vraiment, cette série est très plaisante à lire. Je la trouve originale, l'histoire sait se renouveler et c'est bien pensé.

L'arrivée de dinosaures est une surprise bienvenue, ça se renouvèle à chaque fois.

Il y a de nombreux rebondissements, à aucun moment je ne me suis ennuyée.

Et bien sur, il y a toujours pas mal de touche d'humour.

Prisonniers est un 7ème tome qui m'a plu, je le note 4.5 étoiles.





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Frnck, tome 4 : L'éruption

L'éruption est le tome 4 de la série FRNCK. Il y a un petit moment que je souhaite le lire, d'où ma joie quand j'ai découvert que la bibliothèque numérique de Vendée avait mis les trois derniers tomes de la série en prêt :)

Quel plaisir de retrouver le jeune Franck, qui commence à trouver le temps long parmi la tribu d'Homo sapiens. Il se demande si un jour il réussira à revenir au XXIe siècle.

Il décide donc de laisser un message à destination des générations futures en filmant avec son smartphone la vie, les personnages, la faune et la flore qu'il croise quotidiennement.

Puis il jette son téléphone dans le lac par lequel il est arrivé, en espérant qu'il fera le chemin inverse et qu'on viendra à son secours...

Soudain le volcan entre en éruption et les met tous en danger...

Ce tome quatre est la fin du premier cycle. Dans les dernières pages, un mystère de cette série est dévoilé, nous savons qui est réellement FRANCK. Je n'avais pas du tout venir cette révélation, qui m'a énormément surprise. Je lis les aventures de ce jeune garçon en me laissant guider par la lecture, sans imaginer quoi que ce soit. D'où ma stupéfaction, et mon contentement car je trouve que c'est crédible. Tout se tient de la première à la dernière page, il n'y a pas d'incohérences, tout est bien ficelé.

Les textes sont toujours aussi pertinents et j'apprécie toujours autant les dessins.

Ce quatrième tome m'a captivé autant que le précédent, et je suis ravie d'avoir la suite sous la main.

Ma note : 5 étoiles :)
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Frnck, tome 3 : Le sacrifice

Quel plaisir de retrouver le jeune Frnck et le groupe d’Hommes des cavernes ! Dans cette suite, les auteurs vont mettre l’accent sur l’alimentation de son héros ainsi que l’apparition de maladies. Le début est assez léger, car on va suivre l’adolescent qui a du mal à se nourrir de viande et préfère de loin les fruits ou les légumes… Sa cohabitation avec la tribu est difficile, car il fait volontairement perdre de nombreux repas. En effet, il ne veut pas faire couler le sang, ni avoir des morts sur la conscience. D’ailleurs, on remarque qu’il a encore des habitudes d’homme civilisé comme le simple fait de se laver, ce qui ne plaît pas à ses nouveaux compagnons ! Les passages ne manquent pas d’humour, que ce soit dans les dialogues ou dans certaines situations. Certes, on reste sur des blagues très enfantines (ex : avoir du caca sur la tête, manger un escargot baveux, être face à une grosse brute à qui on baisse la tenue pour qu’il se retrouve nu, un mammouth qui se prend pour un chien, etc.), mais cela reste assez sympathique. La scène du carnage des poux m’a par exemple fait sourire. Cela dit, j’ai surtout préféré les réactions face aux éléments futuristes comme le téléphone portable ou les pièces de monnaie, ainsi que les clins d’œil à certaines pratiques telles que le portage de repas à domicile.



La seconde moitié de l’album est plus sombre… toutefois, ne fallait-il pas s’y attendre avec un tel titre ? Une maladie foudroyante va toucher le clan, mettant ainsi la vie de chacun en péril. Frnck va devoir agir rapidement, quitte à s’allier à l’un de ses rivaux : un homme roux qui cherche à l’attraper pour qu’il lui enseigne la magie/la technologie. Ce dernier va jouer un rôle clef dans l’histoire et va apporter un brin de légèreté avec ses disputes continuelles avec le personnage principal. Malheureusement, le temps est compté et les auteurs n’hésiteront pas à faire tomber des têtes afin de rappeler au lecteur la triste réalité… J’ai apprécié ce choix, car il apporte un nouveau tournant à la série, tout en lui apportant une certaine maturité. De plus, les scènes touchantes sont amenées avec douceur et émotion. Certes, on ressent un peu d’amertume avec le dénouement, mais c’est compréhensible, surtout si l’on s’était attaché à tout le monde.



Ce troisième tome est donc plus sérieux que les autres, notamment grâce à la deuxième partie. Malgré les situations rocambolesques, les dialogues amusants et le décalage entre deux époques, plusieurs sujets importants vont être mis en avant que ce soit la Mort ou le rapport avec la faune (animaux familiers, chasse et alimentation). Il me tarde de découvrir la suite, afin de savoir quelle tournure le scénario va prendre.
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Frnck, tome 3 : Le sacrifice

Le sacrifice est le tome trois de la série FRNCK de Brice Cossu et Olivier Bocquet.

Franck, jeune orphelin de 13 ans, est toujours bloqué à La Préhistoire, où il doit cohabiter avec la tribu qui l'a recueillit. Cela n'est pas toujours évident, surtout quand ils lui demandent de tuer un bébé mammouth tout mignon... Pour lui, la viande arrive toute cuite dans l'assiette, pas question de tuer un animal.. ça le rendrait presque végétarien !

Mais quand la tribu tombe malade à cause d'un virus qu'il a ramené de son époque ; il va devoir tuer le bébé mammouth dont le foie est le seul remède...

S'il ne le tue pas, la tribu mourra...

Y arrivera t'il ? Ou arrivera t'il à trouver une autre solution ?

J'ai beaucoup aimé ce tome trois, encore plus que les deux précédents.

L'histoire est très prenante et on en revient toujours au même : il est plus facile de manger un animal quand on ne doit pas le tuer soi même !

Il y a toujours autant d'humour, je trouve que la série ne s'éssouffle pas du tout. Au contraire, il y a plus de contenu dans ce tome trois, c'est vraiment celui que j'ai préféré. Et j'aime toujours autant les illustrations, colorées et très réussies.

Je mets avec plaisir cinq étoiles, et quand il sera dispo à la bibliothèque je lirais le tome quatre, qui vient de sortir :)
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Frnck, tome 2 : Le baptême du feu

Le baptême du feu est le tome deux de la série FRNCK de Brice Cossu et Olivier Bocquet.

Ayant apprécié le tome un, je me suis plongée avec plaisir dans le tome deux :)

Franck, jeune orphelin de 13 ans, s'est retrouvé au temps de La Préhistoire après avoir été à la recherche de ses parents dans une forêt...

Il ne sait pas trop comment il s'est retrouvé là mais vraiment, cette époque est nulle !!!

Pas de pizzas, pas de micro-onde, pas de savon... Il va falloir tout inventer, à commencer par le feu...

Ce tome deux est dans la lignée du un : drôle car il y a toujours autant d'humour ; rythmé car là encore on ne s'ennuie jamais.

C'est une bonne bande dessinée pour les adolescents et pourquoi pas les adultes car honnêtement c'est tout à fait le genre de BD que j'affectionne.

J'ai passé un très bon moment de lecture, et je viens d'ailleurs d’enchaîner avec le tome trois.

Allez, quatre étoiles et demie pour Le baptême du feu :)
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Frnck, tome 2 : Le baptême du feu

Cette suite est dans la lignée du tome précédent : on retrouve des gags, des jeux de mots ainsi que des situations rocambolesques ! Le pauvre Franck va devoir apprendre à cohabiter avec sa nouvelle famille et à survivre dans une grotte… La vie quotidienne est bien plus rude qu’à notre époque : la caverne n’est évidemment pas équipée pour des températures basses ou pour l’hiver… Il n’est pas rare de perdre un doigt de pied ou un quelconque autre membre… Sans parler des aliments crus ou des plats ragoûtants que la meute de Franck mange pour survivre. Adieu le confort, le réseau, la console, la télé et la pizza ! Personnellement, je serais aussi paniquée que notre jeune héros, car je suis une véritable frileuse… Quant à la nourriture pas cuite ou celle qui a le goût de vomi, je pense que personne ne se laisserait facilement tenter ! Autant dire que, même si j’ai souri à ses dépens, j’ai eu pitié de ce pauvre adolescent à qui il va arriver bien des misères… Cependant, le bougre ne se laisse pas abattre ! En effet, il va essayer d’inventer de nombreuses choses comme la roue, le savon, le foot et d’autres outils qui font faire systématiquement un flop ! Mais qu’en est-il du feu, élément dangereux et indomptable, mais tellement utile ?… Ce second tome va tourner autour du feu : les premières craintes, quelques expériences (plus ou moins désastreuses) et la découverte. Cela mettra l’harmonie du groupe à rude épreuve puisque des premières tensions apparaîtront…



Si Franck reste fidèle à lui-même en étant gaffeur et bout en train, les autres protagonistes vont commencer à nous montrer leur personnalité. C’est par exemple le cas du meneur et de sa compagne ou encore de Kenza, une jeune fille qui semble avoir l’âge de Franck. Ces deux derniers se rapprochent beaucoup et semblent se découvrir beaucoup de points communs… Nul doute que leur relation continuera d’évoluer dans les prochains tomes. Quoi qu’il en soit, la présence de ce jeune venu du futur a radicalement changé le groupe d’hommes préhistoriques : même si la cohabitation est difficile, on constate qu’il y a eu de réels progrès, en particulier du côté du langage. Chaque protagoniste semble mieux converser et a intégré quelques voyelles ou des nouveaux mots à leur vocabulaire. Certes, il manque encore des voyelles dans la moitié des bulles toutefois, la majorité des dialogues sont à présent compréhensibles. Je suis vraiment curieuse de voir l’évolution de ce groupe.



J’attends beaucoup du groupe adverse, celui que Franck et sa tribu a expulsé de la grotte, car eux aussi progressent dans leur coin. En côtoyant (de loin) ceux qui ont pris leur foyer, les antagonistes apprennent des choses et évoluent. L’un d’entre eux a d’ailleurs des visions d’objets du futur tel que le micro-onde qu’il va essayer de construire avec les moyens du bord. Eux aussi vont faire des tentatives (souvent explosives) pour améliorer leur quotidien. Cela m’a rappelé « Il était une fois : l’Homme », un dessin animé des années 1970/1980 qui a longtemps été diffusé. On y retrouve l’idée de gentils (le groupe de Pierre) qui doivent faire face au Teigneux et au Nabot, deux méchants fourbes, brutaux et assez idiots qui pompent les idées des personnages principaux pour progresser. Le clin d’œil est certainement volontaire ! Dans tous les cas, cela m’a fait sourire, car mes souvenirs d’enfance ont ressurgi durant ma lecture.



Un monde qui s’assombrit, des aventures toujours aussi déjantées, des lapins aussi mignons que sinistres, un groupe rival qui monte en puissance et toujours pas de réseau… Il y a encore du travail pour Franck ! J’espère pouvoir mettre la main sur la suite très bientôt. Certes, je n’ai pas autant ri qu’avec le premier opus et le scénario n’innove pas le genre toutefois, même si certaines péripéties ou rebondissements ne sont pas inédits, on passe un bon moment. C’est une aventure sympathique et sans prise de tête.
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Frnck, tome 5 : Cannibales

Après L'éruption, je me suis plongée dans Cannibales, le tome 5 de la série FRNCK.

Suite à une éruption, toute la tribu s'est réfugiée sur un tronc d'arbre, embarcation de fortune, pour fuir la colère du volcan.

Comme Franck est le dernier à avoir vu Léonard et Gargouille, tout le monde l'accuse de les avoir laissés mourir... Et il peut difficilement leur expliquer la vérité ! Franck n'a pas le temps de se remettre de ce qu'il a découvert précédemment qu'il est fait prisonnier par une tribu de cannibales dirigée par une cheffe cruelle dont la fille est une vieille connaissance de Franck...

Va t"il réussir à s'en sortir vivant ???

Cannibales est un tome aussi passionnant que les précédents. La série ne s’essouffle pas une seule seconde, au contraire le début de ce second cycle est plein de surprises. C'est la continuité des précédents tomes, il n'y a pas de coupure dans l'histoire.

Non seulement le pauvre Franck est toujours coincé au temps de la préhistoire, mais en plus il doit affronter le regard lourd de reproches de la tribu, et de nombreux dangers.

Je trouve ce tome 5 aussi intéressant que les précédents, et je ne regrette pas du tout ma lecture. Au contraire, c'est un plaisir d'avoir le tome 6 sous la main :)

Ma note : 5 étoiles
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

Je fais partie des nouveaux venus à s'être intéressé au monde d'Aquilon, et la découverte des Guerres d'Arran était un petit objectif personnel, ce qui m'a conduit à sélectionner mes lectures pour éviter d'acheter cent tomes en quelques mois (quand même ...), tout en ayant fait la connaissance des différents protagonistes de ce tome-ci afin de l'apprécier davantage. Eh bien c'est réussi et ce fut un formidable spectacle.



Tout est soigné et, pour une introduction, ça cartonne déjà pas mal. On sent que la suite ne va pas faire dans la dentelle.



Je referme ce premier tome avec une émotion toute particulière, notamment pour les personnages de Dunnrak et Droh, je ne m'attendais pas à cette fin ...
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

Le Monde d'Aquilon est un univers qui m'intéresse depuis longtemps mais pour lequel je n'ai pas encore vraiment sauté le pas, le grand nombre de tomes déjà édités me freinant un peu.

Et pourtant... cet univers m'appelle !

Ainsi, quand le premier tome de Terres d'Ogon est sorti, je me suis lancé dessus pour ne pas prendre de retard sur une nouvelle série de l'univers.

Mais les Terres d'Ogon est en fait un autre pan de l'univers du Monde d'Aquilon et Guerres d'Arran est pour ainsi dire mon premier pas dans les Terres d'Arran.



Commencer avec un crossover des différentes séries qui fait référence à ses dernières, est-ce le plus judicieux ?

Je n'en suis pas sur, mais si je n'avais aucune connaissance des autres séries, je me suis lancé à la dur dans Guerres d'Arran. Et si en effet, les références aux autres séries sont nombreuses et que les fans de la première heure seront récompensés, il est tout à fait possible de lire ce tome sans aucun prérequis.



Me voila donc à suivre les aventures de Dunnrak et de la compagnie des bannis.

Des orcs, des gobelins, des ogres, des elfes, des nains, etc. qui s'allient pour faire face à la menace humaine qui s'est donné pour but d'éradiquer les "anciennes races".



Les personnages sont intéressants à suivre, l'univers d'heroic fantasy de J.L. Istin foisonne de détails et le dessin de Brice Cossu fonctionne à merveille.

Une nouvelle série que je prendrais plaisir à continuer et qui m'aidera à coup sur à franchir le pas vers les autres séries de l'univers.
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

Et c'est parti! On l'attendait, le crossover de toutes les séries du Monde d'Aquilon est arrivé, et ce tome 1 commence en fanfare!

Depuis déjà quelques tomes répartis entre les différentes séries qui constituent ce formidable univers créé par Jean Luc Istin et ses comparses voici plus de dix ans, un évènement majeur allait secouait de nouveau les Terres d'Arran et concernerait l'ensemble des races qui la composent.

Même si quelques éléments éparses laissaient entrevoir la guerre qui s'annonce entre les hommes et les autres races, ce tome 1 entre dans le coeur du sujet et explique tous les tenants et aboutissants de ce récit qui va courir sur plusieurs tomes, et marquer définitivement le visage d'Aquilon.

Et c'est à travers la Compagnie des bannis qui se créé autour de Dunnrak, déjà rencontré dans Orcs et Gobelins, et d'autres figures bien connues des différentes séries, que va s'écrire l'histoire.

Des personnages connus, on en croisera d'autres, pour notre plus grand plaisir. J L Istin sait assurer le fan service auprès des fans de la première heure qui suivent les séries depuis leur création. Mais ce sont également des personnages nouveaux qui se joindront à la fête, des races nouvelles, histoire d'assurer l'avenir de cet univers si foisonnant.

L'histoire, c'est celle des bannis qui composent cette compagnie, et qui deviendront des martyrs, nécessaire pour que le plus grand nombre s'éveille, se lève et se dresse face aux humains autoproclamés rois. C'est l'histoire de l'exploit d'un petit nombre qui va soulever les masses. En lisant un peu entre les lignes, on fera aisément le parallèle avec notre actualité...

L'histoire est joliment et intelligemment mise en scène, avec ses rebondissements, ses passages obligés, ses personnages qui changent de camp, ses révélations et ses moments de gloire et de pure bataille épique. Ce lieu choisi n'est pas un hasard, Kastennroc fut marqué par la guerre des Goules. Les anciens s'en souviennent...

J'ai apprécié de retrouver toutes les races qui ont construits les Terres d'Arran, les auteurs s'évertuant à en respecter les particularités. Par exemple, la série Mages montrait le rôle plus qu'ambigu de ces personnages, soumis à l'autorité de leur souverain. Dans Les Guerres d'Arran, leur place tient lieu de ressort dramatique, et nul doute que ces différents mages, auront un rôle beaucoup plus important que ce que la série éponyme a développé (même si elle est la cadette, elle ne compte que 8 tomes à ce jour quand les autres en affichent 20 au minimum) jusqu'ici...

Les graphismes de Brice Cossu illustrent parfaitement ce premier tome. On reconnaît parfaitement chacun des protagonistes. Je parlai de respect un peu plus haut. Côté graphisme, c'est également le cas. Respecter le matériau d'origine pour lancer ce crossover semblait évident et nécessaire, car c'est aussi respecter le lecteur, qu'il soit fidèle du premier jour ou nouveau venu.

C'est donc un premier tome qui, avec ses 72 pages, fait entrer les terres d'Arran dans une nouvelle ère, qu'on a hâte de découvrir...
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Guerres d'Arran, tome 1 : La compagnie des ..

Les hommes veulent la suprématie sur les terres d'Arran et les puissants rois souhaitent voir disparaître les vieilles races. L'organisation de la veuve noire répand sa drogue qui détruit a petit feu les elfes, les nains, les orcs...

Un orc lutte contre ce génocide organisé. Dunnrak monte la compagnie des bannis réunissant différentes races et traquent les membres de la veuve noire.



Premier tome d'un nouveau cycle de cette prolifique série portant sur les terres d'Arran. On nous la promettait depuis longtemps, la voici arrivée : la guerre entre les hommes et les anciennes races. On peut dire que ça démarre sur les chapeaux de roues. C'est une sacrée introduction que voilà avec des personnages forts, des combats épiques et une fin dramatique.

Un super moment de lecture pour tous les amoureux de la fantasy!
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Goldorak - Edition spéciale

Une suite à Goldorak, c’était risqué. L’œuvre et le personnage sont cultes, avec dans l’Hexagone un poids générationnel énormissime, que même Harry Potter n’atteint pas. En même temps, je vois pas comment, en agitant une baguette en bois et en déclamant du latin de cuisine, un mioche binoclard tiendrait plus de trois secondes face à un fulguro-poing… Moins vingt pour Gryffondor et retourne chez mémé, petit Potter empoté !

Or donc, les auteurs avaient zéro droit à l’erreur sur ce coup, sans quoi le fulguro-poing, c’était pour leur pomme jusqu’à les réduire en compote.





À la fin du 74e et dernier épisode de Goldorak, tout était réglé. Les forces de Vega vaincues, la base de la Lune noire détruite, la Terre sauvée. The end. Actarus s’en repart sur Euphor avec Phénicia, qui balance en arrivant en vue de la planète “maintenant, nous allons tout pouvoir recommencer”. Vu ce qu’on nous avait raconté au long de la série, j’avais toujours cru Euphor calcinée de fond en comble par Vega et je me suis toujours demandé ce que Phénicia comptait recommencer. Pas repeupler la planète à deux avec Actarus, j’espère, ils sont quand même frère et sœur…

‘Fin voilà, c’était fini, terminé, bouclé.

Quarante ans plus tard dans le monde réel, dix dans celui de Grendizer, il revient, il revient pour les enfants de la Terre. Ah non, ça, c’est Albator. N’empêche qu’il repointe le bout des cornes, le Goldo, dans une suite made in France approuvée par le créateur nippon du robot géant.

Goldorak, Gō (Nagai) !





Pour les Hibernatus qui auraient passé les quarante dernières années dans un caisson cryogénique et n’auraient jamais entendu parler du géant de fer, l’album s’ouvre sur un résumé d’une page de la série, à la fois complet et synthétique, histoire de ne pas décoller les mains vides.

Et c’est parti pour une nouvelle aventure !

Et un nouveau graphisme. Si vous vous attendez à retrouver Actarus, Goldo, Alcor, Vénusia et toute la clique comme au temps de votre jeunesse perdue, vous allez être déçus ou à tout le moins surpris. Est-ce un bien ou un mal ? Ni l’un, ni l’autre. Juste différent et affaire de goût. Perso, je n’aurais sans doute pas accroché à du graphisme old school, ou alors juste par nostalgie, faute de voir l’intérêt de proposer la même chose que dans les années 70-80. Ressortir le truc à l’identique ? Pour quoi faire, puisque ça a déjà été fait ? Pis bon, le monde du dessin a changé en quarante ans, les styles ont évolué, se sont hybridés au contact les uns des autres. Ce Goldorak en est la preuve, avec son cocktail franco-belge, comics, manga, un peu de tout, de tout un peu. Dans d’autres mains, le résultat aurait pu donner un immonde gloubiboulga, là ça en jette !





L’histoire… Les forces de Vega sont de retour et, ô surprise (ou pas), attaquent la Terre. Plus précisément, elles tombent sur le râble du Japon… dans un joli pied de nez à la VF du dessin animé où toute référence au Pays du Soleil levant avait été gommée.

On redécouvre un à un les personnages (Vénusia, Alcor, Procyon, Mizar, Rigel), qui se redécouvrent eux-mêmes les uns les autres, chacun étant parti vivre sa vie après la fin de la guerre contre Vega en perdant le contact avec le reste de la bande, à la manière du Club des Ratés dans le Ça de Stephen King.

Démarrage classique pour une suite, mais qui fonctionne bien pour refléter l’écoulement du temps et l’évolution des protagonistes depuis le dernier épisode de l’animé. Et le procédé fonctionne d’autant mieux pour les dinosaures de ma génération, parce que c’est pareil pour nous : les jeunes téléspectateurs d’antan ont tracé leur voie, les contacts avec nos idoles d’enfance se sont distendus pour relever du souvenir, loin du rendez-vous quotidien devant Récré A2.

Le temps a passé, pas pour le meilleur… Mais quand il s’agit de ressortir Goldorak, les liens se renouent. Et j’espère que ce sera le cas pour le lectorat avec cette renaissance de l’homme de fer et de son pilote d’Euphor, qui mérite un succès.

Pari réussi ! Le scénar est bon, le dessin magnifique, il y a de la thématique et des nuances de gris, pas juste une gentille histoire pour les tout-petits. Les auteurs prennent soin de tout bousiller au début pour bâtir leur propre récit, tout en respectant le matériau de Nagai, le mythe Goldorak, les gimmicks de la série (l’OVT d’Alcor flingué en deux secondes de combat, le saut dans le vide-ordures, le tour de fauteuil…). Ça donne quelque chose d’un peu différent de quand on était petit mais avec la même saveur.

“Nous ne sommes plus seuls”, comme dit si bien Actarus.
Lien : https://unkapart.fr/goldorak..
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Frnck, tome 7 : Prisonniers

Excellent tome de la série Frnck, qui se complexifie au fil des épisodes en mêlant de plus en plus de personnages aux voyages temporels. Cette fois, nous aurons quelques révélations sur le passé de Kenza et un détournement d'avion qui finit à la préhistoire, mais c'était déjà un peu annoncé à la fin du tome précédent. Les albums contiennent aussi de plus en plus d'humour. C'est très bienvenu.
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