Citations de Brigid Kemmerer (249)
She trusts me. I trust her. This feels more monumental than love.
Ce n'est pas lui.
Je suis soulagée. Je suis dévastée. Je ne sais pas ce que je suis.
(...) parfois on atteint un stade où la douleur devient insupportable, où on est prêt à n'importe quoi pour se débarrasser de sa peine. Même si pour ça on en vient à blesser quelqu'un d'autre.
J'ai du sang sous les ongles. Je me demande combien de mes sujets j'ai tués, cette fois.
Un souvenir que les actes ont des conséquences.
- La mort de ma sœur a été très subite, me confie t elle. Je n'ai pas eu le temps de faire mes adieux. Mais elle savait que je l'aimais. Et je savais, moi, qu'elle m'aimait. Les derniers instants ne sont pas les plus importants. Ce sont tous ceux qui les précédent.
“— Je suis censé vous appeler votre altesse ?
— Seulement si vous parvenez à le faire sans mépris.”
Beaucoup assimilent l'alcoolisme à la colère et à la brutalité. Ils ne se rendent pas compte que les ivrognes joyeux peuvent être aussi dangereux que ceux qui sont fous. Plus dangereux même, maintenant que j'y pense. Les gens demandent à maman pourquoi elle ne l'a pas quitté plus tôt à croire qu'il la tabassait tous les week-ends, ou un truc du style. Il n'a pas levé la main sur elle une seule fois. Il n'était pas ce genre d'ivrogne. Il aimait ma mère. Il nous aimait, ma sœur et moi. Ça n'a jamais été le problème.
On l'aimait tous, nous aussi. Peut-être que c'était ça, le problème.
J’ai l’impression que, parfois, les gens sont si habitués à évoluer dans une atmosphère hostile qu'ils sont mal à l'aise, pour ne pas dire terrorisés, dans un environnement accueillant. Ce n'est pas sans lien avec le sujet dont nous venons de discuter. Quand on ne peut faire confiance à personne, l'inconnu paraît toujours terrifiant.
Lâcher un juron ne fait pas plus de moi un imbécile qu'utiliser le terme "polysyllabique" me rend intelligent. À vrai dire, dans les deux cas, ça donne surtout l'air très con.
Les actes des gens ne sont pas toujours motivés par la logique.
Je suis toujours surprise de constater que c’est lorsque le monde vit ses heures les plus sombres qu’il y a le plus de place pour la lumière.
Le véritable amour n’est pas une succession de preuves romantiques. Le véritable amour exige un sacrifique. Il faut être prêt à donner sa vie pour l’autre.
- Je guette votre réveil depuis des convaincu que cette blessure allait... vous détruire.
Elle se tourne vers la cheminée en fronçant les sourcils.
- Ce n'est pas ma première cicatrice, Rhen. Je n'étais pas parfaite, avant. Je m'en remettrai.
Puis elle plante ses yeux dans les miens.
- Vous êtes vraiment resté à mon chevet pendant des heures ?
- Oui. Vous n'êtes pas en colère ? Pour Lilith ?
- Je suis furieuse, vous voulez dire ! Mais pas pour mon visage.
- Pour quelle raison, alors ?
Elle me répond d'une voix d'acier :
- Je suis furieuse de l'avoir ratée avec ce couteau.
Une petite fille en robe violette traverse la pelouse en courant. Ses cheveux sont si noirs qu'ils luisent au soleil. Les boucles de ses couettes rebondissent à chaque pas. Elle a l'air folle de joie d'être en vie.
Je suis toujours surprise de constater que c'est lorsque le monde vit ses heures les plus sombres qu'il y a le plus de place pour la lumière.
Je murmure :
- Ne te rends pas à la sorcière. Ne te rends même pas à son souvenir.
Il s'écarte juste assez pour me fixer dans les yeux.
- Ne te rends pas non plus à moi, dis-je en surmontant l'émotion qui me noue la gorge. Rends-toi à toi-même. Au pardon. Au bonheur. A cet instant. Il ne lui appartient pas. Il est à toi. A moi. A nous.
Cet instant mérite une éternité de souffrance.
– Je ne pensais pas qu’à la magie, tu sais.
– Ah non ? Et qu’ai-je donc de plus que lui alors ?
Il me décoche un de ses sourires terrifiants avant de lancer sa chaîne argentée sur mes genoux.
– Moi.
Harper ?
Douleur.
Sommeil.
(je trouvais juste ça drôle)