- Et comment je suis censé interpréter un prince ? Je ne sais même pas où on se trouve !
- À Emberfall. Et les princes se ressemblent tous : ce sont des types arrogants qui pensent tout savoir. Ça ne devrait pas te donner trop de fil à retordre.
Mon père m’a dit un jour, que les
cartes étaient déjà distribués à la naissance.
Une bonne main peut finir par perdre, et
Une mauvaise par gagner, mais nous devons
tous jouer les cartes que le destin nous a
attribué.
Cet automne, Grey n'est plus là.
Cet automne, j'ai une jeune femme à mes côtés.
Cet automne, j'ai dix-neuf ans pour la première fois.
La malédiction est rompue.
On ne dirait pas, pourtant.
Je lui ai dit un jour qu'il n'était jamais cruel. C'était une façon de lui témoigner mon respect. À présent, j'ai l'impression de lui avoir lancé un défi qu'il a accepté de relever.
- Mon père m’a dit un jour que les cartes étaient déjà distribuées à la naissance. Une bonne main peut finir par perdre, et une mauvaise par gagner, mais nous devons tous jouer les cartes que le destin nous a attribuées. (p276)
– Je regrette… je regrette…, répète-t-elle.
– J’ai souvent eu des regrets à l’époque où nous étions sous le joug de la malédiction, lui dis-je.
Les regrets ne servent à rien.
Rhen est si fort, si volontaire, que je suis toujours étonnée quand il fait preuve de douceur. Il vient de traverser la pièce avec autant de détermination que s'il s'apprêtait à lancer une guerre, et pourtant il m'embrasse avec autant de délicatesse que si j'étais la chose la plus fragile du château.