Citations de Bruno Loth (111)
- Ça alors, comment des femmes peuvent devenir des as?
- C'est parce que tu ne connais pas de femme anarchiste!
- Puisqu'il n'y a ni dieu ni paradis, ni enfer, où vont les morts?
- Mais, Ermo, pourquoi veux-tu qu'ils aillent quelque part? Ils pourrissent sur place, bouffés par les vers... c'est la nature!
- Mais... les pensées, toutes leurs pensées?
- La pensée disparaît avec le reste!
- Ma petite Mamita, je la sens toujours près de moi...
- Oui, les gens qu'on a aimés restent souvent dans notre coeur!
- Tu devrais penser aux vivants et laisser les morts où ils sont, Ermo!
Tu sais, hombre, depuis le début de la guerre, c'est nous qui faisons tout ici! La seule chose pour laquelle vous nous manquez, finalement, c'est la tendresse!
Le départ du cargo marque la fin de mon apprentissage. Ma vie d'ouvrier s'ouvre devant moi jusqu'à me boucher l'horizon. Mais la soif de connaissance, l'amour de la lecture, de l'art, le plaisir de la nature, feront de moi un éternel apprenti.
-Ce n'est pas du vol ! C'est une réquisition pour la révolution!
-Dans ce cas !
-Ça va changer, Ermo, je vais m'occuper de toi...
-Mais papa, c'est trop tard... Tu es mort...
-Oui, évidemment, c'est embêtant d'être mort...
Qu'est-ce qu'il me reste? La mort, c'est ça? Je suis un traître et un idiot, alors...
- Un livre? C'est bien pour faire du feu, j'sais pas lire...
- Oui, Ermo me l'a dit... Si tu veux, je peux t'apprendre!
- Quoi, lire? Ah non, merci! Est-ce que j'ai une tête de curé? Ce n'est pas pour moi, tout ce qu'il y a dans les livres!
- Tu as tort! Les curés nous ont maintenus dans l'ignorance pendant des siècles... Aujourd'hui, les livres brisent nos chaînes!
- Dis, Ermo, la prochaine fois, tu m'emmèneras?
- Tu sais, Ana, la guerre n'est pas un jeu!
Un combattant en couche-culotte, les militaires n'ont qu'à bien se tenir...
- Imagine, une société basée sur le bien-être de l'homme, et non pas sur le profit!
- Une belle utopie, vot'truc!
- Si j'avais su que tu m'embarquais dans un cambriolage...
- Ce n'est pas du vol! C'est une réquisition pour la révolution!
- Dans ce cas!
- Et toi, Sidi, tu te situes où, politiquement parlant?
- Nulle part! Je sais où mes pieds me portent sans me soucier de l'opinion des autres... C'est mon côté gitan!
- Mais, monsieur le président... nous n'avons aucune arme! L'ordre a été donné de tout transférer dans les casernes...
- Pourquoi suis-je toujours le dernier informé? Qui a donné cet ordre stupide?
- Je crains que ce ne soit vous, votre excellence!
- C'est pas une promenade, tu sais... Il y a des risques...
- Mon plus gros risque serait de te laisser conduire!
- Moi aussi, j'ai vu votre numéro, il y a deux ans. J'avais adoré, surtout madame, quand vous la coupiez en deux...
- Ah! oui! Vous pourriez le raccourcir à lui aussi, peut-être?
Jamais autant de grâce ni tant de force n'ont été réunies dans un tel numéro... Dommage qu'il n'y ait que moi pour admirer ça...
C'est un bon acteur, il ferait prendre des vessies pour des lanternes!
On est une troupe, une famille, on est tous égaux, et c'est bien de ne pas l'oublier... On a tous notre rôle à jouer, sans quoi rien ne serait possible...
- Mais arrête de m'appeler patron! Je ne suis pas ton patron, c'est compris?
- Ok, patron!