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Citations de C.S. Poe (41)


Roux, un peu comme le feu, tu sais ?

J’avais appris que le concept des couleurs était quelque chose de très compliqué. Le roux se rapprochait du orange par exemple, mais il n’y avait pas simplement un orange. Il y avait différentes nuances, toutes subtiles et uniques, chacune d’entre elles capable de provoquer une émotion ou une réaction différente. Alors à quoi ressemblait cette couleur roux feu ?

Calvin Winter avait-il les cheveux comme une orange ? Comme un potiron ? Il me semblait que certains panneaux de signalisation de travaux étaient orange… Même l’image du feu était compliquée pour moi. Certaines personnes me disaient que le feu était plutôt jaune, tandis que pour d’autres, cela tenait davantage du rouge. Ou cela pouvait être comme le gaz en combustion d’une cuisinière ; ce qui, on me l’avait appris, était en réalité bleu.

Mais ces noms de couleurs ne signifiaient rien pour moi.

Pour moi, Calvin était gris. Ses yeux étaient gris, ses taches de rousseur étaient grises. Je n’avais jamais fait l’expérience de cette couleur rousse qu’avaient ses cheveux. Alors pourquoi un homme – qui, pour moi, avait la même couleur qu’un coucher de soleil ou une crotte de chien – semblait se détacher du monde désaturé autour de lui comme personne avant ? Je n’arrivais pas à me l’expliquer.
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— Bienvenue chez Grant. Vous êtes venu pour les plats faits maison… restez pour ce joli petit cul.

— Est-ce que tout le monde reçoit cette offre ? demanda Jun alors qu’il entrait.

— Seulement les linguistes qui luttent contre la criminalité.

— En voilà une petite liste.

Je fermai la porte et me tournai pour le regarder.

— Tu serais surpris. Je pense que je peux te caser entre deux déjeuners chaque mercredi. Qu’en penses-tu ? Des omelettes à partir de rien, suivi par ton avant et mon derrière ?
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Calvin était le Watson de mon Sherlock. La confiture de mon beurre de cacahuète. Le chevalier de mon prince.
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- Pourquoi Ferguson a-t-il demandé que je t'embarque au commissariat à trois heures du matin ?
Je me relevai précipitamment, manquant l'assommer de très peu.
- Je suis en état d'arrestation ?
- Pourquoi c'est ta réaction instinctive ?
- Mes antécédents ne jouent pas en ma faveur.
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Ne vous méprenez pas, en tant que propriétaire d'une petite entreprise dans la ville la plus chère du pays, être débordé était un bon problème à avoir. Le vrai problème, c'était que je ressentais désormais cette...curiosité. Or, pour moi, la curiosité était comme un suçon : fantastique sur le moment, problématique sur le long terme.
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- Laisse-le etre ton phare quand tout devient noir. Lorsque tu doutes et que tu as peur, dis-le-lui. Comment l'appelles-tu déjà?
- Mon chevalier.
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Il m'arrivait parfois de croire que mes problèmes de vue empiraient et je le dévisageais alors d'autant plus, comme pour m'assurer qu'il ne soit pas juste une illusion d'optique qui finirait par se dissiper. Mais non, il était bien réel. Réel, en vie et à moi.
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Je ne connaissais Calvin que depuis deux semaines, mais j'avais l'impression que toute ma vie m'avait mené à notre rencontre. Nous étions destinés à nous croiser. J'étais fait pour l'aimer.
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Neil leva son appareil et commença à appuyer sur les boutons du menu. Après un moment, il retira la sangle de son cou et tourna l’écran pour que je puisse le voir.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Millett, aboya Calvin.
— C’est une oreille.
J’avais devant moi la photo d’un dessin sur une feuille de papier. Style ancien. Similaire à la reproduction de l’œil laissée sur mon message.
— Sans déc’, Sherlock, ironisa Neil.
— Désolé, rétorquai-je froidement. Étais-je censé déceler un sens plus profond dans cette lettre d’amour de Van Gogh ?
— Tu pourrais essayer. Je suis bon pour me faire passer un savon maintenant, fais en sorte que ça en vaille la peine.
Je levai les yeux au ciel et lui pris l’appareil photo. En rapprochant l’écran pour l’étudier avec attention, je vis que c’était un très beau dessin, pour autant que je pouvais en juger. Fait par un professionnel. Ou un amateur très doué. Mais cela allait plus loin que la compréhension et le respect de la réalité. C’était presque… médical. Ce n’était pas le dessin d’une oreille, mais l’étude anatomique d’une oreille.
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— Tu es malade ? demanda-t-il en posant une main sur mon front comme le font tous les parents.
— Non, je vais bien.
Il fronçait toujours les sourcils. Puis, il comprit et ses traits s’illuminèrent avant qu’il ne soupire en secouant la tête.
— Oh Sebastian…
— J’ai rien fait.
Mon père posa une main sur une hanche, l’autre tapotant sur le plan de travail.
— C’est vrai.
— Où est Calvin ?
— Il travaille, insistai-je.
— À l’Emporium ?
— Euh…
— Je n’arrive pas à comprendre comment il peut arriver autant d’ennuis à une seule personne, souffla-t-il en allumant la cafetière.
— Apparemment j’ai une réputation dans le coin.
— Quel genre de réputation ?
— Je ne sais pas, répondis-je en haussant les épaules.
— De découvreur de cadavres compulsif.
Difficile de nier.
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— Respire profondément, murmura Calvin.
Puis le bout de son sexe entra en moi, forçant un passage au centre de l’anneau de muscles.
— Nom de Dieu, jurai-je.
Calvin maintint mes hanches d’une main et me caressa tendrement le long de la colonne vertébrale de l’autre. Cela n’avait jamais été ainsi avec mes autres partenaires. Calvin était si différent d’eux. Rien que ces minuscules preuves d’affection marquaient mon corps et ma mémoire au fer rouge. Et sur ma peau, chaque caresse de ses mains calleuses me rappelait que Calvin se souciait de mon bien-être physique, qu’il me respectait et qu’il m’aimait.
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Je ne voulais pas sauter sur des conclusions paranoïaques, même s’il me sembla que personne ne m’en aurait voulu, alors, sans lâcher l’enveloppe, je demandai à Calvin :
— Tu veux que je l’ouvre ?
— Attends
Calvin alla jusqu’à la porte d’entrée, tourna dans la cuisine, à gauche au bout du couloir, et ramena peu après un petit couteau. Avec soin, il coupa le haut de l’enveloppe tandis que je la tenais du bout des doigts.
Une fois que Calvin eut fini, je laissai tomber son contenu sur la table. Il en sortit un sac de congélation contenant une sorte de purée, suivi d’une feuille de papier. Je posai l’enveloppe à côté, pris le sac en plastique et le levai pour qu’on puisse l’examiner à deux.
— C’est un œil, affirma Calvin.
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Calvin s’assit lentement sur le bord du lit.
— La guerre des os ?
— Une période de chasse au fossile effrénée aux États-Unis entre… mmh… entre les années 1870 et 1900. Je vais te retrouver les dates précises, proposai-je en posant l’ordinateur sur mes cuisses.
— Ça peut attendre, insista Calvin. Mais ce n’était pas une véritable guerre.
— Non, enfin, techniquement non. C’est une rivalité entre Cope et un autre paléontologue, Othniel Charles Marsh. Ils ont littéralement investi toute leur carrière et leur fortune dans le sabotage, l’humiliation et le dépassement de l’autre.
— Pour des dinosaures, commenta froidement Calvin en buvant une autre gorgée.
— Des gens tuent pour moins que ça.
— C’est vrai, admit-il en avalant le café, un sourcil relevé. Donc tu crois que c’est ça la guerre d’intellects à laquelle les messages font référence ?
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Bien sûr que j'exigerais la mise en place de toutes sortes de protections si j'avais le plus infime doute que la vie de Calvin était menacée comme dans cette situation. Il était mon compagnon. Mon âme sœur. L'amour de ma vie. Et... Je devais parfois me rappeler que j'étais toutes ces choses pour lui aussi.
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-Je n'arrive pas à comprendre comment il peut arriver autant d'embrouilles à une seule personne, souffla-t-il en allumant la cafetière.
-Apparemment, j'ai une réputation dans le coin.
-Quel genre de réputation ?
-De fouineur et de monsieur je-sais-tout, faut croire, répondis-je en haussant les épaules.
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Un jour, quelqu'un écrirait un livre sur moi. Étude des désastruses aventures de Sebastian Snow.
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Le gris n’est pas si moche comme couleur.
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Calvin avait un goût de foyer, du moins s'il avait été possible de déposer la marque pour ce mélange de café, de bonbons mentholés à la cannelle et de mâle.
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-Calvin, protestai-je dans un soupir avant de lui faire face. Tu peux pas continuer à être aussi affectueux et tactile avec moi si j'ai pas le droit de t'avoir
-Excuse-moi, murmura-t-il. J'peux pas m'en empêcher.
-C'est injuste.
Calvin retira sa main.
-Je sais. Pardonne-moi.
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Pour moi, Calvin était gris. Ses yeux l'étaient, ses tâches de rousseur aussi.  Jamais je ne contemplerais la teinte exacte du roux de ses cheveux. Alors pourquoi cet homme que je voyais de la même couleur qu'un coucher de soleil ou une crotte de chien, semblait-il contraster avec le monde monochrome qui l'entourait, comme nul autre avant lui ? Je n'arrivais pas à l'expliquer.
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