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Critiques de Caleb Azumah Nelson (28)
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Open Water

Un jeune homme, photographe, fait le connaissance d'une jeune femme à Londres. Tout deux émigrés, d'origine africaine. La connexion est immédiate entre eux et ils deviennent les meilleurs amis dans un premier temps.

Les thématiques sont variées : amitié, amour, racisme et injustice.

Grâce à l'amour, chacun peut se sentir beau, mais il peut aussi être source de pression avec la peur de ne vouloir montrer uniquement ses qualités, sans accepter de dévoiler ses faiblesses ou ses peurs. Or lorsqu'un grain de sable s'en mêle, toute cette belle magie peut disparaître détruisant tout sur son passage.

Dans une narration originale ou le narrateur n"est autre que le jeune homme qui se parle à lui-même en utilisant le tutoiement, c'est par une langue poétique et tout en rythme qu'il m'a emmené dans cette histoire toute en sensibilité.
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Nos petits mondes

Chantant et musical, ce récit d'apprentissage est narré par un adolescent entrant dans l'âge adulte et ainsi confronté aux désillusions qui y sont inhérentes. Il nous ouvre les portes de la communauté anglo-ghanéenne, de ses odeurs et de ses goûts, de ses couleurs chatoyantes et de son unité face au racisme, aux amours bientôt enfuies et au deuil. La plume de l'auteur est rythmée et les airs de jazz qu'il cite s'entremêlent au texte pour créer un livre dansant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/01/14/nos-petits-mondes-caleb-azumah-nelson/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Open Water

Elle était là pour l'entendre et l'écouter mais il n'a pas pu malgré son amour pour elle, il s'est enfermé dans son silence, cruel.



C'est l’histoire qui nous est racontée à la troisième personne dans ce tout premier roman de Caleb Azumah Nelson. Une histoire d'amour pure mais pas entière. Car la peur est là, le poursuivant, lui, de jour comme de nuit.



La peur celle qui habite tous ou presque les Noirs sur cette terre. Londres n'est pas une exception, le Noir est traqué qu'on veuille le voir ou pas. Oui ce roman parle à qui sait entendre. Montre à qui sait voir......



Dans une plume poétique et assez particulière il faut dire, nous accompagnons le temps de la lecture, ce couple qui se découvre,le temps du paradis partagé et la descente aux enfers....



Comme un refrain cette phrase revient au fil des pages :

" C'est une chose d'être regardé, c'en est une autre d'être vu."
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Open Water

Deux jeunes noirs se rencontrent à Londres et tombent amoureux l'un de l'autre. Leur amour se développe doucement, avec tendresse. C'est le jeune homme qui raconte l'histoire de leur rencontre dans le milieu londonien qui est aussi difficile pour eux. La narration n'est pas facile à appréhender au début, l'homme s'adresse à lui-même avec un "tu" très descriptif. Cependant les moments à deux sont très beaux, on a l'impression de bien les connaitre et pourtant, ils sont simplement tu ("il") et "elle". Tout n'est pas rose, il y a cette violence qu'on retrouve partout envers celui qui est différent, ce racisme qui détruit l'âme de celui qui est visé. Un roman court et percutant.

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Open Water



Au centre de ce roman il y a la relation amicale puis amoureuse entre un photographe et une danseuse à Londres. Tous deux sont noirs, tous deux ont obtenu des bourses d'études dans des écoles privées où ils ont eu du mal à s'intégrer, tous deux sont maintenant des artistes et essayent de faire leur place dans une ville qui tour à tour les célèbre et les rejette.

Entre eux il y a une confiance instinctive, un truc sacré et rare, basé sur le partage de leur vulnérabilité.

Pourtant deux personnes qui semblent destinées à être ensemble peuvent être déchirées par la peur, le racisme et la violence.



Intimiste, tendre, sensoriel, rempli de silence, « Open Water » explore l'expérience noire dans la capitale anglaise avec son racisme ordinaire, insidieux, qui peut surgir comme un piège à tout moment.

Être invisible et toujours observé, être silencieux et être toujours écouté, c’est une anxiété constante. Une terreur sous-jacente induite par la couleur de la peau qui vous marque comme dangereux, qui vous rend vulnérable. Comment vivre pleinement quand il faut se cacher tout en désirant être vu et valorisé?



Écrite à la 2e personne, l'impact émotionnel de cette histoire est d’autant plus forte. L’auteur vous fait incarner le corps d’un personnage principal sans nom. La répétition de certaines phrases clés, comme des refrains, apporte davantage encore de puissance à l’écriture.



Ca se lit presque comme des instantanés, des petites vignettes qui résonnent ensemble pour former quelque chose de plus grand que la somme de leurs parties.



L’ombre de Zadie Smith, de Baldwin et même de Bernardine Evaristo plane au-dessus de cette remarquable entrée en littérature.



Traduit par Carine Chichereau
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Open Water

Beau texte, très sensible d'un jeune auteur ghanéen.

Dans un bar londonien, un jeune photographe, le narrateur et une jeune fille, danseuse , étudiante à Dublin se rencontrent. Elle est en couple avec Samuel. Entre le photographe et elle, c'est le coup de foudre et le récit déroule la rencontre entre les deux personnages, leur façon de s'aimer, de se faire confiance,de vivre leur intimité.Ils finissent par se dire qu'ils s'aiment , de façon platonique.

Dans des pages truffées de références musicales et de citations de James Baldwin, le narrateur se dévoile sur le mode du «  tu » à la fois distancié et proche. Il n'est pas libre et cet état est un empêchement d'aimer.Pour lui, le Noir est réduit à un corps, un corps qui porte la mémoire des injustices, de l'insécurité.
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Nos petits mondes

Après Open Water, Caleb Azumah Nelson continue sur sa lancée de nouveau prodige de la littérature britannique avec ce deuxième roman tout en musicalité et en profondeur. Féru de musique, Stephen aurrait voulu en faire son métier mais la vie en a décidé autrement. Pris en tenaille entre sa famille, la jeune femme qu’il aime, ses origines et ses rêves, il essaie dans bien que mal de trouver sa place, en faisant face aux épreuves que la vie lui réserve. L’amour, l’échec, le deuil, le devoir, le sacrifice, l’exil… Autant de thèmes abordés ici et montrant toute la complexité d’une vie qui mérite d’être racontée – ce que Caleb Azumah Nelson fait comme personne.



Après Open Water, j’étais curieuse de découvrir la prose de l’auteur en langue originale, et je dois dire que je n’ai pas été déçue. Malgré la très belle traduction française, rien ne vaut le texte anglais pour éprouver le rythme des phrases, ce rythme lancinant qu’il donne à son roman en répétant régulièrement certaines phrases comme un refrain, et la musicalité de ces mots mis bout à bout avec tant de brio. Caleb Azumah Nelson est assurément un artiste hors du commun, qui parvient à manier la langue pour transmettre un flot d’émotions incontrôlables, pour exprimer le moindre sentiment vécu par son personnage, jusqu’à la plus petite hésitation du quotidien.



Stephen se livre entièrement, sur son histoire, ses racines, ses pensées, ses rêves. C’est fascinant de plonger entièrement dans la complexité de ce personnage plus vrai que nature. Sa vulnérabilité, sa simplicité et son innocente quête d’épanouissement en font un personnage attachant, que la plume de l’auteur nous rend familier comme peu de personnages peuvent l’être. Ne passez pas à côté de ce texte, vague d’émotions garantie.
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Open Water

Un homme. Une femme. Une attirance irrépressible, comme une évidence. Une peur : celle de briser une amitié précieuse. Puis l’élan, l’aveu de l’amour qui consume, le début d’une histoire. Une réalité qui rattrape les amoureux, surtout quand ils ont le malheur d’être noirs de peau. La perte, blessure imprimée au fer rouge sur cette peau qui n’en a que trop connus, des fers. Comment s’aimer dans un monde voué à la haine de l’autre ? Comment croquer la vie à pleine dents quand une mort arbitraire peut vous tomber dessus à chaque coin de rue ?



J’ai beau ne pas me sentir légitime pour parler de la condition noire et ne pas avoir lu beaucoup de livres là-dessus, je dois dire que j’ai été particulièrement bouleversée par la manière dont Caleb Azumah Nelson amène le sujet ici. Sous couvert d’une histoire d’amour comme une autre, il distille de petites anecdotes, de petites blessures, de petites difficultés pour petit à petit nous montrer la forme insidieuse de cette menace, surtout pour les hommes noirs. Il nous montre comment la discrimination infiltre tous les moments de la vie, qu’ils ne peuvent juste oublier et faire avec, qu’ils sont renvoyés sans cesse à leur couleur de peau, à ce qu’elle représente dans les yeux des autres, à ce qu’elle implique pour leur survie.



J’ai été très impressionnée par la maîtrise dont faisait preuve ce primo-romancier, tant sur le style avec son choix très audacieux de rédiger ce récit à la deuxième personne du singulier, que sur l’intrigue qu’il déroule parfaitement, créant de l’attente, apportant un rebondissement juste au moment où on commence à s’impatienter, virant de bord quand on s’y attend le moins. Bravo également à la traductrice, qui a su rendre toute la virtuosité du style, trouver les mots pour faire revivre les images lancinantes créées par l’auteur. Un magnifique roman, à lire absolument.
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Open Water

Le livre ne m'a malheureusement pas plus. L'essentiel de l'histoire se résume à l'amour naissant entre un jeune homme et une jeune femme noir. L'idée est super intéressante : à l'occasion de cette rencontre où deux jeunes se découvre et se dévoile, ils nous confrontent au racisme (ordinaire ou pire) qu'ils vivent. Cependant, je pense que le livre aurai pu être réduit de moitié et être plus impactant. Trop de passages m'ont sembler long et sans intérêt. L'utilisation de la seconde personne du singulier tout le long du roman ne m'a pas paru intéressant.

Pour résumer, je n'ai malheureusement pas été réceptif à ce livre malgré l'idée que j'aime beaucoup et que je trouve plutôt bonne.
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Open Water

Les mots qui manquent, leur évitement face à l’amour, à l’oppression, mais aussi grâce aux respirations dansées, à de musicales cassures rythmiques. Belle surprise d’un premier roman qui parvient à suggérer la complexité des relations amoureuses, la difficulté de l’honnêteté, les exigences de l’écriture et la confrontation avec la pesante invisibilité d’être Noir dans l’Angleterre contemporaine. Caleb Azumah Nelson signe un roman saturé de musique, d’obsédantes répétitions, de la vérité fragile des sentiments, de la vie et de sa difficulté d’être au fil des saisons.
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Open Water

« Open water » est un premier roman. Difficile de ne pas être impressionné par la forme originale que l’auteur donne à son texte dans lequel le personnage principal, dont on ne connaît pas le nom, est désigné par le pronom personnel « tu ». Le roman nous parle de la naissance d’une histoire amour entre un homme et une femme, tous les deux noirs, jeunes adultes, passionnés par l’art (lui par la photo, elle par la danse). Ils sont intégrés à la vie londonienne, sortent beaucoup et c’est lors d’une soirée dans un pub que la rencontre a lieu. Lui est célibataire alors qu’elle est en couple. Petit à petit, un lien se crée. L’auteur décrit avec beaucoup de sensibilité les différentes étapes qui amènent ces deux personnages à s’apprivoiser, à se rapprocher émotionnellement et physiquement. Une passion des unit : la musique. Le blues, le jazz, le rap sont omniprésents dans leur vie et beaucoup de morceaux ou chansons, cités par l’auteur, font écho à leur émois, à leurs doutes, à leurs peurs intimes… « Open Water » aborde aussi frontalement la question du racisme. Etre noir, et donc faire partie d’une minorité, pose toujours question de nos jours, même dans une grande capitale européenne. L’inquiétude s’immisce très facilement face aux violences de certains policiers. L’injustice d’être jugé à cause de sa couleur de peau est source, encore aujourd’hui, de beaucoup d’incompréhension et de souffrance.
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Open Water

Un roman déchirant sur le racisme, les micro-aggressions et les traumas systémiques.



Mais aussi - et surtout - une histoire d’amour si parfaitement décrite qu’on dirait que l’auteur a disséqué un cœur sur ces pages.



D’une poésie à couper le souffle et d’un réalisme qui brise.



Sublime.
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Open Water

Un premier roman très prometteur pour la suite !



Dès les premières pages, j'ai été interpellé. Le "tu" incessant qui nous accompagne tout du long du roman m'a immédiatement accroché. Hélas, l'utilisation ainsi de la deuxième personne du singulier, c'est à double tranchant, soit on accroche direct soit ça repousse. Je suis ravie d'avoir poursuivie ma lecture au-delà de ce "tu" qui au final sert la poésie général de ce roman !

On découvre ici une histoire d'amour naissante entre deux artistes noires essayant d'exister dans le racisme ordinaire et banalisé des rues londoniennes. Lui est photographe, elle est danseuse. Il se trouve, se découvre, se retrouve. Ils apprennent à être vu dans les yeux l'un de l'autre, là où ils sont bien trop souvent regardé (voire devisagé) mais souvent invisible ou interchangeable.

Le sentiment amoureux et le désir naissant entre deux êtres est merveilleusement retranscrit. Dans ce roman, on ne lit pas l'amour, on ressent l'amour que les deux personnages se donnent.

Petit coup de coeur pour moi !
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Open Water

Une rencontre banale et furtive, un projet naissant. Quand le vent fait virevolter cette graine indécise au gré de sa volonté. Une impulsion naît, tente de s’insinuer.

Même parcours, même idéaux, même combat, être noir et se sentir libre d’exister, sans haine, sans racisme, juste soi.

C’est un maëlstrom romanesque, un déploiement galant et fleur bleue. C’est un échange de vécu qui pointe du doigt les signes d’une société gangrénée et imparfaite.

Cet amour stagnant, si frais, complice mais inégal avec des non-dits qui accroissent le gouffre, les sentiments. Laisser le temps accomplir son œuvre, effriter ou consolider, seul le temps le sait.

Au milieu, le capharnaüm de la vie, des étapes épuisantes, la mort, gérer des émotions qui assaillent. Une réalité qui prend des allures mouvantes, indécises, traumatisantes, entre colère aveuglante et lucidité éprouvante.

La plume de l’auteur est suave, attirante et poétique. Cependant, ma lecture me dérange, j’ai mis du temps à poser le doigt dessus, la narration plane de l’extérieur, elle retrace l’histoire de 2 jeunes adultes, pourtant on ne connait pas leur nom et cela me perturbe, c’est moins attachant.

Malgré la poésie qui m’emporte dans ce récit, le manque de cohérence entre les chapitres me désoriente considérablement, je me perds plus souvent que je ne le voudrais en attendant de rattraper au vol la justesse de leur existence.

Mélancolique, bucolique, réalité sur la condition des noires, sur la vision que cela reflète d’avoir la peau noire. Le combat constant de demander l’autorisation d’être libre.

 

Sur la fin, je perds patience devant ce terminus si perdu, où tout part de travers. Je suis déçue d’arriver à cet accomplissement banal, à cet être qui se perd dans sa condition avec peu de combativité. Je n’ai pas apprécié cette déliquescence à plusieurs moments du texte qui m’a perdu par son côté pesant et non plus agréable à découvrir.
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Open Water

Grosse déception !

Tellement d'avis et de commentaires élogieux m'ont donné envie de le lire, mais...



À Londres, dans un pub il la voit. Il est photographe. Elle est danseuse.

Très vite ils se revoient, passent beaucoup de temps ensemble et deviennent meilleurs amis. Très vite aussi l'amour pointe le bout se son nez. Un amour fusionnel et doux.



C'est une histoire d'amour qui se passe de mots. C'est magnifique. C'est tellement fort et évident que s'en est effrayant.

Cette histoire c'est son refuge à lui.



Le style est indiscutable, la traduction le rend bien. Les personnages principaux sont désignés par Tu pour Lui et Elle pour Elle. Mais j'avoue ne pas avoir totalement accroché. Quelque chose m'a manqué...

Cependant, je vous recommande de le lire. C'est une réflexion sur la condition masculine noire, où la vulnérabilité est mise en lumière. C'est suffisamment rare pour être remarqué !


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Open Water

Quelle étrange lecture, je ne sais pas trop quoi en penser, quelle finalité lui offrir? Pas un simple j’aime ou j’aime pas car ce roman, c’est avant tout un état d’esprit, un pèle mêle de pensées, de sensation, d’impression. C’est presque poétique et pourtant, j’ai maintenu une distance avec cette histoire d’amour naissante, cette certitude de l’Amour quand on rencontre la bonne personne.



Bien sûr, il y a l’amour entre elle et lui, eur recherche, leurs peurs mais il y a plus que ça dans ce roman. Il y a la dénonciation qui prend forme sous l’acceptation, il y a la quête de la liberté, du droit à être qui on est, la quête de soi, comment être un homme noir, un homme libre, être un homme avec des sentiments, être un homme amoureux, peut-on être un homme si on pleure, si on a peur? Toutes ces réflexions font l’essence du livre et sont la cause du malheur et du malêtre du personnage et tout ça ressort à chaque page, à chaque mot.



Pourquoi cette distance? pourquoi je n’ai pas plongé dans cette quête? qui est-il? qui est-elle?, je ne le sais pas. Un homme et une femme, sans prénom mais à la vie racontée sous une forme surprenante, le tu. Tu, a raconté l’histoire de elle et lui. Ça fonctionne à la perfection mais ça a renforcé mon détachement.



En tout cas, une lecture très engagée qui donne vraiment à réfléchir.




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Open Water

J'ai trouvé ce livre magnifique. D'une rare poésie.



J'attends avec impatience les prochains écrits de Caleb Azumah Nelson et je vous conseille de vous jeter sur la traduction une fois qu'elle est sortie.



Il parait que je dois encore écrire quelques caractères pour atteindre les 250. Visiblement je suis une mauvaise élève en la matière !
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Open Water

Un livre court en anglais, une histoire d'amour... qui ne m'a pas fait que du bien. Ce livre aborde l'amour, une romance, la naissance de sentiments envers deux grands amis. Mais le fond de l'histoire est le racisme, ordinaire ou non, que vivent les personnes noires.



Les deux personnages principaux, qui sont les deux amoureux, sont tous les deux des personnages noires ayant étudié dans des bonnes écoles, et ayant constaté qu'ils étaient presque les seuls personnes de couleurs dans leurs établissements. Ces deux derniers font connaissance un soir, par hasard, il est alors immédiatement obsédé par elle. C'est ici que tout commence...



En tombant amoureux petit à petit ils vont devoir s'ouvrir l'un à l'autre, et parler, s'exprimer, autour du racisme qu'ils ressentent quotidiennement. On y aborde également des agressions physiques. le livre est très dur, et je dois remercier l'anglais (qui n'est pas ma langue natale) pour m'avoir permis de garder un minimum de distance.



Ce livre est beau, émouvant, et sonne juste.
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Open Water

Comment s’aimer dans un monde régit par la haine de l’autre ?



Écrit introspectif sur la condition noire, « Open Water » est un roman d’amour envoutant par son réalisme, sa poésie et sa singularité. Il y est dépeint une histoire d’amour lyrique et moderne, mais aussi l’insécurité et la vulnérabilité d’un homme noir au coeur de Londres. « Open Water » est un texte vibrant, ponctué de sentiments indicibles mais universels. Un véritable coup de coeur, unique, remarquable.



Une rencontre fortuite, des regards et quelques mots avant de se revoir. Ils sont deux jeunes artistes noirs londonien : elle est danseuse et étudiante à Dublin, lui, le narrateur, est photographe. Ils ne parviennent pas à trouver leur place. Comme une évidence, ils tombent amoureux, de façon provisoire. Naît alors une idylle aussi platonique que romantique, mise à mal par la violence et la vulnérabilité impliquée par leur couleur de peau. Car face au racisme insidieux et à la violence à laquelle ils ne semblent pouvoir échapper, même les sentiments les plus forts s’effritent…



Modulé par les questionnements introspectifs du narrateur, le roman met en exergue l’intensité et l’impact de l’identité noire au sein d’une société post-coloniale. Narrée à la deuxième personne du singulier, cette histoire immersive porte la douleur des réflexions du narrateur. Déchiré par la peur et l’insécurité, il y dépeint néanmoins un sentiment amoureux d’une grande subtilité.



« Open Water » est un premier roman intense et poétique, qui s’inscrit dans les questionnements identitaires contemporains. C’est indéniablement un écrit subtil et marquant, sur l’identité noir, la masculinité et le premier amour. Une lecture à ne pas manquer pour sa force de frappe et la complexité des sentiments qui y sont partagés.
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Open Water

le romancier illustre comment la discrimination raciale teinte tous les moments de la vie de ses personnages, comment ils ne peuvent en faire abstraction, comment ils sont renvoyés sans cesse à la couleur de leur peau, à ce qu’elle représente dans le regard des autres, à ce qu’elle implique pour leur survie.
Lien : https://www.journaldequebec...
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