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3.56/5 (sur 415 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Derrière le pseudonyme Camille Andrea se cache un écrivain français bien connu du grand public.

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Bibliographie de Camille Andrea   (3)Voir plus

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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Alors, cet enfant-là , avec ses jolies manières et ses belles paroles, était comme un sauveur dans un monde préapocalyptique inévitable, un remède aux zombis sans cervelle que la société préparait pour demain.
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Considère ta vie comme un manège dans lequel tu n'as droit qu'à un seul tour, voilà le secret de la vie et du bonheur éternel.
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Un donut au chocolat
Le garçon était assis en face du vieux. Il tenait à présent lui aussi un donut au chocolat dans la main, l’observait comme s’il n’en avait jamais vu de sa vie.
— C’est un donut kasher, dit Jacob. Tu sais ce que ça veut dire ?
— Non.
— Cela signifie qu’il est conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme.
— Je ne comprends pas.
— C’est un donut sain et pur.
Et tout en disant cela, le vieux pensa qu’il était ridicule de dire d’un donut qu’il était sain et pur. Un donut, c’était la plus grosse cochonnerie qu’il pouvait y avoir sur la Terre.
— Je suis juif, je te l’ai déjà dit ?
L’enfant haussa les sourcils.
Le vieux sourit. Ses yeux rétrécirent, menaçant à tout moment de disparaître derrière les sillons de ses rides.
— Ce n’est pas une maladie. Et n’aie pas peur, ce n’est pas contagieux !
Le vieux repensa à la célèbre tirade de Shylock dans Le Marchand de Venise qu’il n’avait jamais oubliée. Étrange pour quelqu’un qui commençait à tout oublier. Un juif n’a-t-il pas des yeux ? Un juif n’a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, de l’affection, de la passion ; nourri avec la même nourriture, blessé par les mêmes armes, exposé aux mêmes maladies, soigné de la même façon, dans la chaleur et le froid du même hiver et du même été que les chrétiens ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ?
— Tu es catholique, toi ?
— Oui. Parce que mon père est catholique. Il est d’origine italienne.
— C’est vrai, il fait des pizzas.
— Et les meilleures du monde !
— Eh bien, c’est un peu la même chose. Catholique, juif. On croit en quelque chose. Et ça nous rend meilleur, enfin, je pense. Si tu veux être président de tous les Américains, tu devrais t’intéresser à toutes les communautés qui forment notre pays. Les musulmans, les bouddhistes, et tout ça.
— Je m’informerai auprès de mon conseiller.
— Tu as un conseiller ?
— Oui, un conseiller en douze volumes, cela s’appelle une encyclopédie.
Ils éclatèrent de rire et Noah mordit dans le donut avec vigueur.
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Quand on m'a offert ce roman, je me suis doutée, au vu du titre et de la couverture, que ça n'allait pas être de la grande littérature. Qu'à cela ne tienne, ce roman pouvait tout de même être divertissant et permettre de passer un bon moment....qu'elle déception !!! J'ai cru que je n'arriverai jamais à le finir tellement la lecture était pénible. C'est niais, complètement cliché, tous les personnages sont carricaturaux, les dialogues sonnent faux...alors c'est peut-être sensé être drôle? Je ne sais pas, je n'ai jamais ri... c'est peut-être sensé être du second degré ? Je n'en suis pas sûre et même si c'est le cas, ce roman n'apporte rien qu'une LONGUE série de "conseils de vie" extrêmement niais. Bref, un très mauvais moment de lecture... jusqu'à la dernière ligne...d'une très grand prétention!!
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Voilà cinq minutes que tout le monde se regarde sans rien dire. M. Taikoda et ses deux associés ont le regard rivé sur le vieux.
Ils sont en train de se demander pourquoi l’homme qui leur a vendu un hot-dog vendredi dernier sur le trottoir se trouve devant eux, dans cette salle de réunion, pieds nus. Pensant que c’est là un signe de courtoisie à leur égard, les trois Japonais se lèvent et se déchaussent. Puis ils enlèvent leurs chaussettes. Allan les regarde, bouche bée. Bientôt tout le monde est pieds nus sauf lui. Il se sent comme un baigneur en maillot de bain qui traverserait une plage nudiste. Gêné, il imite les autres.
Le vieillard est assis dans le fauteuil présidentiel. Étant donné son grand âge, les Nippons en déduisent qu’il est bien le patron de l’entreprise, qu’il n’assiste qu’aux entretiens vraiment très importants, et que le jeune qu’ils avaient vu lors de la dernière réunion n’était qu’un substitut. M. Tikadao se frotte les mains. C’est bon signe. Si le P-DG s’est déplacé en personne, c’est que leur proposition l’intéresse. Mais pourquoi vend-il des hot-dogs dans la rue ? Cette question taraude l’homme d’affaires. Il pose la question à son associé (Japonais numéro 1).
— Certains grands entrepreneurs ne veulent pas perdre le contact avec la rue et leurs clients, lui répond-il. Si les Américains le font, nous devrions le faire !
— Bien, dès notre retour, je mettrai à ta disposition un chariot de sushis dans le centre de Tokyo.
L’idée n’a pas l’air de ravir Japonais numéro 1, qui perd son regard dans les bulles de son verre d’eau gazeuse.
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Tu ne t'es pas demandé ce qui t'avait amené à la rencontre
de ce vieux bonhomme, toi qui ne décolles jamais de ton
portable ? p 29
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Je n'ai jamais bien compris pourquoi les gens n'aiment pas les lundis. Je n'ai jamais aimé les jugements gratuits non plus, Faits à l'emporte-pièce. Les préjugés. On dit qu'il y a des jours qui valent moins que les autres, puis on dit qu'il y a des sous-hommes, des sous-races. On vilipende le lundi, puis on finit par vilipender les gens.
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Le bonheur, c'est de continuer de désirer ce que l'on possède. Surtout quand on possède déjà le meilleur.
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L'être humain a peur du changement parce que, pour changer, il doit se remettre en question, tout effacer pour recommencer. Il doit sortir de sa zone de confort et pénétrer dans l'inconnu.
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Oui, je suis métis, oui, je suis différent. Mais si je ne me dis pas que je serai le premier président américain issu des minorités, alors je ne le deviendrai jamais, c'est sûr. Et, cela serait bien dommage, car j'aimerais mettre un grand coup de pied dans les préjugés et les conventions, montrer que quelque chose de différent est possible.
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