AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Canan Marasligil (1979) est auteur, traductrice littéraire, éditrice et scénariste. Elle travaille en littérature et BD, avec une concentration sur la littérature contemporaine turque, et la BD de pays tels que la Turquie, l’Algérie et le Royaume-Uni. À travers ses projets créatifs et les activités qu'elle organise, elle tente entre autres d’explorer de nouvelles possibilités de création, de questionner les récits officiels et de défendre la liberté d’expression. Canan dirige chez Publie Net une anthologie annuelle d’auteurs contemporains turcs intitulée Meydan | la place. Le premier volume est paru en janvier 2012, le second en avril 2013. Elle édite aussi ce site web accompagnant Meydan | La Place pour explorer les sons et les textes contemporains de Turquie. Elle a récemment traduit le roman Ali et Ramazan de Perihan Mağden (Publie Net, 2013)
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Canan Marasligil   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Mais je crois que la notion actuelle de ‘terreur islamique’ a entièrement occulté le facteur de pauvreté au sein du mouvement social. En plus, je suis également d’avis que ce discours créé aux États-Unis à des fins politiques s’est emparé du monde universitaire européen. J’ai l’impression que l’on ignore l’attitude que le mouvement islamique produit ou tente de produire face au système néolibéral. Voire même que le concept d’Islam modéré a été créé comme moyen politique afin de neutraliser cette culture de résistance (Ece Temelkuran)
Commenter  J’apprécie          10
Behiye n’arrive plus à pleurer depuis l’âge de sept ans et demi. Elle a pleuré pour la dernière fois à l’âge de sept ans et demi — elle se souvient de ce jour — pour sa mère, parce qu’elle avait pitié de sa mère, parce qu’elle avait honte de sa mère, parce qu’elle avait en même temps pitié et honte de sa mère elle avait pleuré toutes les larmes de son corps. C’est depuis ce jour-là qu’elle n’aime pas sa mère. Elle n’aime personne. Elle ne sait pas pleurer convenablement. Pas de tout son corps. (Perihan Mağden)
Commenter  J’apprécie          10
Un philosophe qui avait passé sa vie en Allemagne, aux confins de la Forêt-Noire, dans une ville traversée par des fleuves, avec des ponts de pierre et des bâtiments aux toits pointus, qui s’était adossé à des arbres centenaires, qui avait caressé des velours anciens et bu des vins millésimés dans des coupes d’argent noirci, avait déclaré que l’homme était le temps incarné... (Barış Bıçakçı)
Commenter  J’apprécie          10
Dieu est plus grand que la compassion et l’affection. De même qu’il est plus grand que la violence et le châtiment. En Lui il y a tout. En Lui tout ne forme qu’un. N’être qu’un signifie rassembler le tout en un regard, mais sans effacer les différences, sans les reproduire, sans les apparenter. Car toute existence a un sens, est nécessaire. (Ahmet Ümit)
Commenter  J’apprécie          10
Leurs visages se font face… Il ne voit rien d’autre que le menton serré de Hamdi, ses lèvres tendues et ses yeux incendiaires. Il s’étonne de voir de si près les pores de sa peau et les gouttes de sueur s’accumuler sur son visage et son cou.. (Mehmet Murat Somer)
Commenter  J’apprécie          10
Plongeons dans les nuits fraîches, dans les soirées folles
Et au bout de celles-ci enlaçons-nous
En réalité, je suis comme vous
Même si un peu timide
En fait ma seule différence
Je suis étrangère (Şirin Soysal)
Commenter  J’apprécie          10
On ne traduit que dans sa langue maternelle, dit-on. Moi je traduis de ma langue maternelle dans une de mes langues d’adoption, ce qui bien entendu influence mes choix de traduction. Comme lorsque je décide de ne pas expliquer certains concepts afin de ne pas rendre le texte « exotique ». Je ne guide pas toujours le lecteur dans la compréhension de la culture avec des notes en bas de page, sauf quand je n’ai plus d’autre choix. Certaines expressions sont intraduisibles, et j’échoue. Cette frustration est insurmontable, également dans la vie de tous les jours.
(Canan Marasligil)
Commenter  J’apprécie          00
Sur la pierre du sang, sept couteaux, sept plaies. Sept jets rouges. À sept reprises l’homme fût ébranlé, à sept reprises les sept personnes qui enfoncèrent le couteau furent ébranlées. (Ahmet Ümit)
Commenter  J’apprécie          10
Tu portes toujours sur ton dos les âmes passées
Dieux et Déesses aussi
étaient comme toi en vie
Leurs forces, leurs faiblesses te traversent. (Karin Karakaşlı)
Commenter  J’apprécie          10
Elle termine de se vernir les ongles, secoue les mains en l’air et les observe avec contentement. Oui, non seulement elle était une femme indépendante, mais en plus elle savait profiter des plaisirs de la vie. Et elle ne se contentait pas de s’occuper d’elle mais savait même se vernir les ongles d’une couleur aussi ambitieuse que le rouge quand il le fallait. Elle souffle sur ses ongles pour que son vernis sèche sans que la couleur ne s’abime. (Seray Sahiner)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Canan Marasligil (3)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}