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3.93/5 (sur 304 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1976
Biographie :

Carine Joaquim est une auteure française.

Originaire de Paris, elle vit aujourd’hui en région parisienne et y enseigne l’histoire-géographie. Si elle écrit depuis toujours, c’est depuis six ans qu’elle s’y consacre avec ardeur. 'Nos corps étrangers' est son premier roman publié.

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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Peu à peu, l'idée de partir en Europe avait fait son chemin. Plus de la moitié des villageois avaient franchi le pas depuis quinze ans. Certains n'avaient plus donné de nouvelles, c'est vrai, mais leur famille s'attendait malgré tout à les voir revenir un jour, dans une belle voiture et vêtus des plus grandes marques. Quant aux autres, ils envoyaient régulièrement des sommes d'argent qui amélioraient sensiblement le quotidien. Ainsi l'eldorado européen continuait à faire rêver ceux que leur terre natale privait d'espérance.
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C’est dans l'improvisation, sans doute, que se cache le bonheur, dans ces moments infimes où la joie s'invite, d'autant plus précieuse que personne ne l'attendait.
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Il pensa à sa mère, qui reposait désormais dans un trou dont elle ne ressortirait plus, mais il chassa rapidement cette image. À la place, il regarda les passagers du train, avec leurs mines agacées ou fatiguées qui lui arrachèrent un triste sourire. C'était bien utile de s’emmerder autant dans la vie, pour ce qu’elle vaut, et pour la manière dont elle est vouée à se terminer…
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"Après le retour de Stéphane à la maison, quelques années auparavant, ils s’étaient accordés tacitement sur le rôle dévolu à chacun, et tous l’avaient joué à la perfection. Le gentil mari. L’épouse digne. La jolie petite fille bien coiffée qui racontait, ses journées d’école en se persuadant que ça intéressait vraiment quelqu’un. Et en coulisses, ça déguelait dans la nuit, ça pleurait sous la couette, ça fuyait de tous les côtés. Rien n’avait plus jamais été étanche."
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Bientôt, faire un vrai repas devint insupportable. Repue, elle se sentait mieux physiquement, mais ce bien-être du corps contrastait avec sa détresse psychologique, il la mettait face à ses contradictions, à toutes les supercheries et elle s'empressait d'aller vomir cette nourriture qui la torturait indirectement. Pour aller mieux, [elle] avait besoin de se sentir vide. (...)
[Elle] glissait petit à petit dans des vêtements trop amples, rapetissait, s'effaçait du monde avec le plus d'élégance possible.
(p. 34-35)
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Quelques heures durant, ils étaient seuls, ils étaient libres, rien que des âmes flottant dans des corps enfiévrés, profitant d’une renaissance dont ils sortaient, sans vraiment le savoir, un peu plus transfigurés à chaque fois.
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[ ado de 15 ans ]
- Oh, mon père... (...) Il travaille tout le temps, se plaint des transports. Il ne fait que ça, en fait. Le RER. Les retards de RER. Les grèves de RER. Et ma mère répond en parlant des oiseaux qu'elle peint. Et après on dit que c'est moi qui fais la gueule sans arrêt et qui refuse d'avoir des conversations avec eux.
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Entre eux c'était l'amour fou, cet amour adolescent qui s'enracine profondément dans le coeur, dont on croit qu'il est et sera toujours le seul, et d'une certaine manière c'est ce qu'il est, celui qui éveille à la vie, la souche mère de tous les amours à venir.
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Après le retour de Stéphane à la maison, quelques années auparavant, ils s’étaient accordés tacitement sur le rôle dévolu à chacun, et tous l’avaient joué à la perfection. Le gentil mari. L’épouse digne. La jolie petite fille bien coiffée qui racontait, ses journées d’école en se persuadant que ça intéressait vraiment quelqu’un. Et en coulisses, ça dégueulait dans la nuit, ça pleurait sous la couette, ça fuyait de tous les côtés. Rien n’avait plus jamais été étanche.
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Et parce que je n’imaginais pas que j’aurais tant de temps pour vivre sans elle après.
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