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3.61/5 (sur 22 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Trois-Pistoles, Québec, Canada , 1950
Biographie :

Née à Trois-Pistoles au début des années 1950, Carmen Belzile grandit dans une ville au large du Saint-Laurent. Jeune adulte, elle étudie au Cégep de Jonquière en éducation spécialisée. Après une carrière fructueuse dans le Réseau de la santé et des services sociaux en Montérégie, comme éducatrice spécialisée puis travailleuse sociale, le choix de vivre à Berthier-sur-Mer s'impose, afin de retrouver le fleuve qu'elle aime tant. C'est dans ce lieu où la nature est si généreuse que s'écoule sa retraite, une étape de vie pour (re)traiter la vie et donner une place prépondérante à la création sous toutes ses formes, y compris l'écriture.

Après une vie professionnelle et familiale bien remplie, voici donc venu pour madame Belzile le temps d'accorder du temps aux passions qui l'ont toujours habitée : lire, écrire, jardiner, s'évader dans la nature et surtout, prendre du temps pour la vie de famille, cultiver les amitiés et contempler les couchers de soleil sur le fleuve. En fait, madame Belzile est à la recherche d'un équilibre, où elle tente de nourrir chaque aspect de l'être humain qu'elle est : d'abord, le corps, grâce à la pratique de sports. Puis le cœur, par sa présence auprès d'êtres chers. Ensuite l'âme, avec le développement d'une vie intérieure harmonieuse. Et enfin l'esprit, par le désir d'apprendre sans cesse.

Ajoutons que madame Belzile fut lauréate en 2010 du concours littéraire L'aventure des mots, parrainé par le Centre Berthiaume-du-Tremblay, à Montréal. Elle est aussi bénévole à la bibliothèque de sa municipalité.
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Quand je suis née, une bonne fée a sûrement déposé le don de la confiance et de l'espoir dans mon cœur. J'ai voulu connaître mieux que le quotidien de mon enfance, et j'y suis arrivée.
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Trop vite! J’avais l’impression d’être passée directement du monde de l’enfance à celui des adultes. Très jeune, il arrivait que je me débrouille mieux que ma mère. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai appris beaucoup de choses toute seule, juste en écoutant et en observant les adultes. Parfois, je ne saisissais rien aux propos que ma mère échangeait avec les intervenants. Malgré cela, quand ils venaient, je cherchais à comprendre en tendant l’oreille.
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Certains disent que la chance n’existe pas, que chacun la crée. Et le malheur? Est-ce vrai qu’on l’attire? Ma mère avait tiré toutes les mauvaises cartes. J’aurai bientôt l’âge qu’elle avait quand elle a donné naissance à son premier enfant. Je m’étais toujours appliquée à ne pas emprunter cette route, maintenant, cela devenait plus que jamais une certitude.
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Ma mère me trouvait curieuse, elle comprenait mal mon envie de connaître le passé, elle me demandait ce que cela m’apporterait. Ce passé de ma mère était rempli d’ombres. Ce qu’elle avait gardé sous silence, ce que sa mémoire avait enfermé dans un tiroir solidement cadenassé était sa seule façon de l’effacer. Elle s’était comportée comme si cela ne s’était jamais produit. Seulement, je voyais les choses autrement. La connaissance donne de l’assurance, je le sais, je l’ai expérimenté. Je voulais tout savoir de ce passé pour éviter de le reproduire.
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Contrairement à moi, ma mère n’avait pas eu la chance de vivre de semblables moments ni de rencontrer des «anges». Ou peut-être ne les avait-elle pas reconnus quand elle en avait croisé? Elle avait fréquenté l’école, elle avait appris les chiffres, un peu. Elle avait retenu les lettres et les mots, mais elle n’avait pas réussi à relier ces mots entre eux pour comprendre une histoire. Elle disait souvent qu’elle était satisfaite de sa vie parce qu’elle avait mieux réussi. Mieux réussi que qui? Ça m’a pris du temps à l’apprendre.
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L’école m’a fait comprendre que notre existence pouvait être plus large, plus riche de tout que le milieu dans lequel je grandissais. Alors, j’ai toujours voulu autre chose que cette vie-là. J’ai mis pas mal d’efforts pour me retrouver ailleurs. Mon grand frère Martin aussi y est arrivé.
Quand je suis née, une bonne fée a sûrement déposé le don de la confiance et de l’espoir dans mon cœur. J’ai voulu connaître mieux que le quotidien de mon enfance, et j’y suis arrivée.
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L’école, apprendre, ça devenait mon seul moyen pour «ouvrir les portes du savoir». Je n’avais pas saisi le sens de ces mots quand l’enseignante avait prononcé cette phrase au cours de ma deuxième année, mais je sentais que c’était important. Plus tard, j’ai compris que les portes peuvent se trouver ailleurs que dans les bâtisses ou les voitures. Je souhaitais accéder à ce savoir et je progressais vers les meilleures notes possible. Pas le temps pour les bêtises.
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J’avais appris que ma mère avait été une enfant en mal d’amour; cet amour qui lui manquait tant et qui sommeillait au fond de son cœur, elle l’avait gardé pour ses enfants. Elle avait la certitude d’y être arrivée. Elle avait vécu sa vie d’adulte avec l’impression d’avoir réussi à briser le cercle de la violence verbale, du dénigrement et du rejet de sa famille d’origine. Elle n’avait pas reproduit son enfance sinistre.
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Cette mer assourdissante provoque des vibrations en moi, comme un massage de l’âme qui brise les pelures de protection érigées par les règles du savoir-vivre et de la bonne éducation. Des tremblements me secouent, à cause des pleurs que j’essaie de réprimer de toutes mes forces. Que se passe-t-il donc? Je me sens perdue. Tous les changements sont difficiles, même ceux pour lesquels on a opté en toute conscience.
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Certains enfants arrivent dans la vie dans un cocon de ouate, alors que d’autres se trouvent plongés dans des sables mouvants contre lesquels ils devront lutter pour éviter d’y être engloutis. C’est dans ce magma de pauvreté, d’isolement et de marginalité que je suis arrivée au monde. Dans le dénuement matériel, mais aussi dans celui d’une pauvreté de l’esprit et d’une absence de moyens pour s’en sortir.
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