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EAN : 9782894319673
242 pages
JCL (14/05/2012)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Le premier roman de Carmen Belzile parle de résilience, porteuse d'espoir. La Maison aux lilas est en effet une fable sur l'amitié, celle qui permet d'avancer et de grandir, avec des personnages qu'on aimerait côtoyer. C'est aussi une histoire qui démontre que malgré la souffrance et les blessures, il n'est jamais trop tard pour prendre une direction nouvelle, à condition d'ouvrir les yeux et le c?ur à ce que la vie sème sur notre route. Car à partir du moment où on... >Voir plus
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Ça semblait si facile! Elle, elle connaissait les convenances. Son sourire chaleureux ne faisait pas incongru du tout malgré l'endroit. Lucie croyait que de sourire dans un funérarium était déplacé, irrespectueux. Le sourire d'Esther produisait un sentiment contraire : il réconfortait. Elle connaissait les mots pour apaiser, elle les prononçait sans que Lucie se sente rabaissée, sans s'imposer, sans avoir l'air de faire les choses à sa place. Après tout, c'était sa mère, dans le cercueil! C'était comme si Esther lui montrait un chemin.
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Elle avait longuement préparé ce discours. Elle parlait comme on récite une leçon apprise par cœur, sans s'interrompre de peur qu'un trou de mémoire n'efface tout. Elle demeurait concentrée sur sa déclamation, sans prêter attention à son interlocutrice. Quand elle avait eu terminé sa tirade, elle avait vu le visage de sa mère rouge, prêt à éclater, avec des yeux où luisait une colère à faire peur. Elle s'était rendu compte qu'elle venait de faire une sottise monumentale.
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. La liberté qu'elle goûtait restait fragile. Elle la craignait, persuadée de ne pas avoir les ressources nécessaires pour prendre son envol. Depuis qu'elle avait abordé sa vie d'adulte, elle était demeurée sous l'influence de sa mère. Jamais elle n'avait songé à partir de la maison pour se libérer de son joug. Et la réaction de sa mère lorsqu'elle s'était hasardée à lui exprimer sa volonté de travailler l'avait tellement assommée que cela lui avait coupé les ailes.
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Surtout, ne pas pleurer ni se donner en spectacle, se contraindre à garder en tout temps sa dignité. Pourtant, elle savait bien que sa jeune vie s'envolait avec le départ de son père. Cette fois-là, oui, elle aurait pleuré. Leur amour avait été réciproque, spontané et profond, et elle n'avait disposé que d'un bout de vie pour apprendre de lui, apprendre avec lui. Lucie avait pleuré ce départ seule dans sa chambre pour éviter d'être engloutie par le désarroi.
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Il fallait éviter la nudité trop longtemps ou trop souvent. Maintenant, Lucie ferait à sa façon. Elle aurait aimé couper ses cheveux, si longs à sécher, et changer de tête. Sa coiffure lui donnait l'air d'une vieille fille, elle le savait. Une vieille fille de quarante-cinq ans, idiote, jamais partie de la maison. Même si elle en était une, elle n'était plus obligée d'en avoir l'allure.
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