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Citations de Carole Fréchette (14)


On frappe à la porte. Une voix de femme se fait entendre.
- NATHALIE - C'est de la part du propriétaire !
- SIMON - Bouge pas, Nathalie.
- NATHALIE - Il fait demander si t'as choisi la station de métro où tu vas dormir la semaine prochaine.
- NATHALIE - Penses-y comme il faut ! C'est un choix important! - 52
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LÉO. Allumer un feu

pendant que la cloche sonne
regarder ma vie qui brûle
sans réchauffer personne.

(Actes Sud - Papiers, p.49)
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"Combien de temps dureraient ces journées sans culture?
Le temps qu'il faudrait pour bien sentir l'enfer suffocant que seraient nos existences dans cet univers de stricte efficacité. Univers sans images provocantes sans créations intrigantes, sans phrases bouleversantes. Sans musique entraînante. Sans possibilité de réinterpréter le monde par l'imagination."
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Le Ghetto-Blaster est un radiocassette des années 70-80, connu pour sa taille démesurée et pour sa puissance de son conséquente. « To blast » signifiant « rugir », « exploser », « foudroyer », le Ghetto-Blaster a en effet vocation à émettre avec puissance.
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On peut tout faire ici, Nathalie, à condition d'avoir des idées. Moi j'en ai tellement que ça me réveille la nuit. ( p.18)
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On allait se baigner dans les piscines privées, la nuit. Un jour, il a enlevé le toit de son auto au chalumeau, pour faire une décapotable. Quand il pleuvait, il fallait la vider avec un petit seau, comme une chaloupe. On riait beaucoup. Il était fou, Sigfried. C’était gai, mais on ne s’aimait pas encore. Pas complétement… Je veux dire avec la peau et la bouche et tout. Excusez-moi. […] Excusez-moi, qu’est-ce que je disais ? Euh… voyons. Il s’appelait Sigfried, c’est ça ? Quand il pleuvait, il fallait vider sa petite auto. On était amis. Un jour, il m’a dit : dans dix minutes je vais t’embrasser et tu vas tomber amoureuse de moi. J’ai répondu en riant : t’es fou, Sigfried ! Dix minutes après, il m’a embrassée sur la bouche. C’est comme ça que ça a commencé. On s’est installé à la place Saint-Jean, dans un appartement minuscule. On n’avait rien. Pas même un frigo. Il a peint des milliers de petits poissons sur les murs. Il était comme ça Sigfried, il avait des idées. Est-ce que vous imaginez ? Lui, avec ses mains bariolées de couleurs, moi avec mes clochettes et mon amour qui tinte au milieu des poissons ? […] Lui les idées lui coulaient des doigts, sortaient de sa bouche comme les colombes d’un chapeau. Un jour, quand je suis rentrée pour souper, il était tout excité. Il m’a dit : Ferme les yeux, j’ai une surprise pour toi. Il m’a guidée jusqu’à notre chambre au grenier. […] Arrivés en haut, il m’a étendue sur notre lit, puis il a dit :OK. Tu peux regarder maintenant. Alors j’ai ouvert et j’ai vu… le ciel au dessus de moi. Il avait fait un trou dans le toit. Il avait décapoté l’appartement, comme sa petite auto. Il m’a dit : C’est le ciel, je te le donne.
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Je m’appelle Marie, je vais mourir devant vous. Je vous en prie, regardez-moi. Regardez mes mains, mon ventre, mon cou, mon dos, pendant que je ne vous vois pas. Regardez mes épaules qui tremblent quand je n’y crois plus, ma poitrine qui se soulève quand je m’emporte. Regardez les plis de ma peau, en dessous de ma peau, mes os, l’inclinaison de ma tête, les mouvements de ma bouche, mes petits gestes secrets, le blanc de mes yeux. Je vous en prie, regardez-moi, enveloppez-moi, soufflez sur moi. Je vais mourir devant vous. Je m’appelle Marie. Quatre fois.
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Il pleut des briques sur le monde pourri.
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... disons... une engueulade avec un épais qui a stationné à votre place
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Est-ce-que vous vous êtes déja inventé une histoire tragique parce que votre petit malheur vous semblait indécent? ( p.37)
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mais moi j'imagine: venez pleurer sur le fils de Sarah et sur le collier d'Hélène, sur leur visage qui n,est plus ce qu'il était, sur leur joie qui a disparu. ( p. 26)
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Ma femme est partie samedi passé avec le gars du gaz, pis ils ont tout emporté, même le tapis. Pis ça faisait dix ans qu'on balayait tout en dessous du criss de tapis. (p.14)
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Pendant la seconde guerre mondiale, un de ses conseillers suppliait sir Winston Churchill de couper dans le budget des arts pour renforcer l'effort de guerre.
Churchill lui répondit : "Mais alors, pourquoi nous battons-nous ?"
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Le temps que mes collègues eux-mêmes commencent à manquer d'air et réclament leur film de fin de soirée, leur livre de chevet, leur petite histoire avant d'aller se coucher.
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