Puis, une fois l'enfant parti, il s'est allongé sur cette Terre qu'on disait sainte, sur cette terre gorgée de sang musulman, chrétien, juif, philistin, qui n'était pas seulement le berceau d'une humanité déchirée et violente, mais la pierre de sacrifice où les fils d'un Dieu unique se tuaient comme des chiens en son nom, oui, pas seulement le début, mais la fin dernière, le tombeau de l'humain.