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Citations de Carole Trébor (185)


Tout l'Univers fonctionne selon des règles mathématiques.
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- Elle est immense et montre des choses immenses.
[•••]
- Sais-tu, ma chérie, que derrière les choses les plus immenses se cachent parfois des choses minuscules ? [•••] Et ces choses immenses reposent sur des choses minuscules, mais bien plus précieuses, fortes et résistantes.
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Les muscles de l’épaule bandés, Joshua Coleman brandit sa hache et l’abattit une fois encore sur l’arbre imposant. Le manche commençait à chauffer dans ses mains. Heureusement, le tronc émit un craquement sinistre : c’était le signe que Joshua attendait. Il recula vivement. Le cèdre fendit le paysage et s’effondra. Joshua refusait de s’habituer à ce bruit, la plainte d’un adversaire respecté.
Il essuya la sueur de son front et regarda l’arbre immense désormais à terre, vaincu.
Le silence était revenu.
Joshua estima le diamètre du tronc. Sans avoir besoin de la règle de Doyle[1] qu’ils utilisaient à la scierie, il sut exactement combien de pieds-planches[2] il en débiterait. Il était ainsi fait. Il avait un compas dans l’œil et une calculatrice dans le cerveau.

[1] Formule de calcul du bois rond, l’échelle de Doyle est utilisée en Amérique du Nord depuis 1825.
[2] Unité de mesure de volume utilisée pour le bois brut de sciage en Amérique du Nord et au Canada : 1 pied-planche = 1 pied x 1 pied x 1 pouce.
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Elle reste toujours fidèle à l'adage de son père : "Tu n'es pas meilleure que les autres et les autres ne sont pas meilleurs que toi...".
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J'aime bien lui raconter mes rêves et mes cauchemars, il m'écoute avec l'attention d'un enfant auquel sa mère lit un conte.
Ses interprétations m'amusent, il invente des significations plus fantaisistes les unes que les autres.
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Le dieu des légumes... c'est donc pour ça qu'il cuisine d'aussi bonnes soupes.
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Comme m'a maintes fois expliqué ma mère, admirative des principes de son ami d'Alembert, il faut toujours partir des faits (qui sont ici bien mystérieux) et non des opinions. Puis il faut prendre du recul (ce n'est pas facile parce que j'ai le nez dans le carnet). enfin, il fat utiliser à parts égales sa mémoire (je n'ai aucun souvenir des événements survenus quand j'avais trois ans), sa raison (supérieure à nos opinions et croyances) et son imagination, qui permet d'émettre des hypothèses. Moi, je tourne en rond à force d'hypothèses.
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Une phrase de Diderot m'a un jour frappée au point que je l'ai notée sur un de mes carnets: "Se jeter dans les extrêmes, voilà la règle du poète. Garder en tout un juste milieu, voilà la règle du bonheur."
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Les encouragements de maman résonnent souvent dans mon esprit, son exigence était un phare, sa patience me rassurait plus que tout.
Elle m'a appris à lire, à écrire, à écouter, puis à raisonner, à exercer mon 'esprit critique' comme elle me disait d'un ton sérieux.
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Nina, où qu’ils t’emmènent, enfuis-toi, retrouve ta grand-mère, elle t’expliquera.
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Nous possédons donc l'arme fatale pour déconnecter la bombe à retardement que constitue le grand Max, et cette arme, c'est Alicia.
Alicia, la seule enfant qui semble avoir survécu à l'épidémie.
Alicia, mon miracle. Le miracle de son incroyable rire.
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- Un jour, ironie du sort, j'ai vu arriver au camp le metteur en scène qui m'avait dénoncé. Il avait été arrêté à son tour. Tu vois l'absurdité de ce système. Toutes ces chaînes de dénonciations et d'arrestations. Plus de vingt millions de détenus, des dizaines de millions de miliciens, autant de soldats... La terreur, ça occupe tout le pays.
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Je suis heureuse de vous retrouver quatre ans après Combien de pas jusqu'à la Lune pour vous parler de ma biographie romancée sur Louise Michel, à laquelle je me suis attelée il y a déjà trois ans. Il s'est avéré complexe de me détacher des symboles qu'elle représente, de la faire descendre de son piédestal de figure allégorique pour incarner avec justesse l'enfant, la jeune fille et la femme, de chair et d'os, qu'elle a été.
Pendant longtemps, Louise Michel a échappé à mes tentatives d'enrobage imaginaire, elle résistait à mes interprétations - ce qui n'est guère étonnant de sa part. Le fil narratif se dérobait à chaque fois entre mes doigts. Prise en étau entre la multitude d'ouvrages publiés sur elle et ses propres écrits - souvenirs, poésies, nouvelles... -, je ne trouvais pas sa voix, celle qui ferait d'elle un personnage romanesque dont le destin pourrait happer les adolescent·es. Mon objectif était de tisser le quotidien d'une jeune fille à laquelle mes lecteur·rices pourraient s'identifier, une femme dans laquelle i·elles pourraient se reconnaître.
Je suis allée jusqu'à Vroncourt, le village de son enfance, pour me rapprocher de Louise de manière plus concrète, frissonner dans l'hiver de Haute-Marne où elle a grandi, parcourir son village, visiter l'école où elle a appris à lire, ressentir ses tristesses d'enfant illégitime, éprouver son amour pour sa mère croyante et ses grands-parents voltairiens, m'approprier les ressorts intimes de son évolution, pour réussir à raconter avec fluidité comment cette petite “bâtarde” (comme on l'appelait), fille illégitime d'une domestique, née dans un château de Haute-Marne était devenue une révolutionnaire et féministe incorruptible.
Il était pour moi impératif de dessiner un chemin harmonieux entre Louise et moi, de lui donner une voix qui soit aussi la mienne, d'imaginer les scènes qui la rendraient plus réelle, de bâtir un récit dont l'intensité soit à la hauteur de ses combats.
Louise Michel mérite plus que jamais d'être mise dans la lumière. Son inflexibilité, son courage, son intelligence et son empathie constituent des modèles précieux. Ses prises de position sont d'une modernité éloquente. Sa conscience des différentes structures de domination au fondement de notre société - domination des hommes sur les femmes, des humains sur les animaux et la nature, des occidentaux sur les peuples colonisés, des riches sur les pauvres - résonnent intensément avec les questionnements et les engagements des adolescent·es d'aujourd'hui.
Pour toutes ces raisons, j'espère que ce roman vous plongera dans le cœur d'une Louise Michel bien vivante, vaillante fillette défendant les nids d'oiseaux, adolescente vibrant d'amour pour Victor Hugo, jeune institutrice passionnée de pédagogie, révoltée voulant se battre, un fusil à la main, comme les hommes, puis réclamant la mort, comme ses frères d'arme, lors du procès des communards.
Féministe et républicaine depuis sa plus tendre enfance, c'est sur les barricades de la Commune de Paris que Louise Michel deviendra la célèbre vierge rouge, ou la louve noire…
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« À la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola par exemple à vendre son produit (…). Or, pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » En 2004, Patrick Le Lay, président de TF1, a fais scandale avec sa déclaration. Est-il cynique ? Réaliste ? La vocation d’une programmation est-elle uniquement de satisfaire les annonceurs ?
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- Hatchepsout : Tu embarques dans un bateau de tourisme qui part vers Le Caire. Et tu te caches à l'intérieur. Une fois au Caire, tu prends un avion pour l'Angleterre.
- Tâvutatèt : Navion ? C'est quoi ?
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La méthode qu'ils avaient mise au point permettait aux astronautes d'utiliser les étoiles afin de suivre un cap sans ordinateur de guidage. Ce système leur offrait une chance de retourner sur Terre en toute sécurité, indépendamment du contrôle central, en cas de panne.
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La meilleure façon de comprendre, c'est d'expliquer, surtout en maths. Ça me permet de me réapproprier les leçons de notre professeure.
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Elle ouvrit grand les yeux, le corps soudain figé par la peur.
Une peur qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant.
Une peur qui coulait dans ses veines d'enfant noire.
Une peur qui coulait dans le sang de tous les enfants noirs depuis des siècles.
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Avec les maths, soit c'était juste, soit c'était faux. Il n'y avait pas de discussion possible. Tout se justifiait. Ce qui était très, très rassurant. Pas comme l'histoire.
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Couchée dans son lit, Katherine n’arrivait absolument pas à dormir. Elle essaya de se rappeler le nombre d’arbres abattus par son père durant l’année. Dans sa tête, elle les empilait les uns au-dessus des autres et s’imaginait ensuite en train de les escalader pour atteindre la Lune. 
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