AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.78/5 (sur 330 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 11/02/1968
Biographie :

Née en France, Caroline Terrée vit depuis 1990 à Belfast (Irlande du Nord), d’où elle travaille pour différents éditeurs français et britanniques. Elle écrit principalement pour les adolescents.

Depuis 2000, elle passe environ un mois par an à Vancouver (Canada), ville dans laquelle se déroule la série CSU.

CSU. Trois lettres pour une réalité captivante : celle d’une unité de police confrontée au crime et à ses conséquences. Basé à Vancouver (Canada), le CSU est dirigé par Kate Kovacs, une jeune femme qui se bat également contre ses propres démons…

Source : www.carolineterree.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Caroline Terrée   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (81) Voir plus Ajouter une citation
Je viens de terminer un livre que je trouve très bon. Il se nomme « Portée Disparue » de Caroline Terrée. Caroline Terrée nous embarque dans une enquête dans un livre de 200 pages. C’est un roman policier qui s’adresse surtout aux adolescents. Il manque peut de suspense, mais le livre reste bien pour le groupe d’âge à qui il s’adresse.

Dans le stationnement près d’une forêt, une jeune fille disparait. C’est Rachel Cross, 24 ans, étudiante et la fille unique d’un sénateur américain. La journée de ça disparition, Rachel s’est disputé avec son petit ami Mike. Mike est un jeune qui se drogue et qui travail dans un garage. L’équipe du CSU dirigé par Kate Kovacs feront une enquête sur cette disparition. Est-ce que Rachel s’est enfuie, suicidée ou enlevée? Il y a trois suspects : Mike le petit ami de Rachel, un garde forestier qui à donné l’alerte de Rachel et un ancien des Delta Force, un groupe de soldats élites, qui avait les clés d’auto de Rachel.

L’univers que Caroline Terrée a créé avec ses personnages est vraiment intriguant. Chaque personnages ont leurs caractères, on s’attache assez bien à eux et ils nous permettent d’embarquer pleinement dans le livre. L’auteure à une façon de décrire l’univers et le suspense qui est propre à elle. Sa façon d’écrire qui nous insiste à le lire d’une traite le roman. Malgré le magnifique suspense et la façon de décrire l’univers, qui nous insiste à lire ce roman jusqu’à la fin, livre reste très prévisible. Nous savons quel seras l’action que l’équipe de Kate fera et nous savons se que ferons les personnages secondaires.

Caroline Terrée est une auteure très aimée des jeunes. La série CSU a gagné le prix « Cœur Noire Jeunesse 2008 ». Chacun de ses livres de cette série ont reçues des prix.
Commenter  J’apprécie          50
Je traverse l'embarcadère, je descends les marches qui mènent jusqu'à l'eau. Et quand j'arrive sur le ponton... Des sapins se reflètent dans une eau vert pâle. La plateforme flotte sous mes pas. J'ai l'impression d'être dans un autre monde : silencieux et paisible.
Je m'avance vers le kayakiste et je sors ma plaque.
- Agent Kovacs, CSU.
L'homme se redresse, se retourne, et tout est soudain comme au ralenti.
- Thom... Campbell.
Son regard plonge dans le mien et ce que je ressens me prend complètement au dépourvu : quelque chose d'intense, de physique. Aussi plaisant que déstabilisant.
Commenter  J’apprécie          40
Je sors de la douche et je commence à me sécher les cheveux d'une main tout en me brossant les dents de l'autre. Une habitude aussi ancrée dans mon quotidien que celle de cuisiner en parlant au téléphone ou de travailler en écoutant de la musique. Une habitude qui faisait mourir de rire Aidan. Surtout quand j'étais crevée et que les choses avaient tendance à déraper…
Je me regarde dans la glace, incrédule, en me maudissant intérieurement d'avoir osé penser à lui dans un moment pareil. Puis j'enfile un jean et un T-shirt gris en essayant de chasser l'image de son visage souriant de mon esprit.
Sans succès.
Furax d'avoir laissé mes réactions physiques prendre le dessus aussi facilement, j'attrape le reste de mes affaires et je sors de la salle de bains étouffante de vapeur pour passer dans le salon. Une pièce neutre, spacieuse, dans laquelle il n'y a pas la moindre trace de notre vie commune. Et, immédiatement, je sens mon corps se détendre au contact des différents éléments qui m'entourent.
La texture du plancher qui crisse sous mes pieds nus… Les reproductions de Mirò qui se découpent sur les murs blancs… Les feuilles du yucca qui s'élancent presque à la verticale vers le plafond…
Toujours contrariée, je m'assois sur le rebord du sofa et j'enfile une paire de chaussures à crampons en regardant le décor qui s'étend derrière la baie vitrée. Terrasse en bois entourée de sapins. Marine Drive juste en dessous – la longue route qui serpente le long du front de mer de West Vancouver. Avec en toile de fond, les eaux du Pacifique qui s'étendent jusqu'à la ligne d'horizon.
Un paysage qui dégage une sensation de calme absolu, de jour comme de nuit, et devant lequel j'ai passé des centaines d'heures assise. Absorbant sa tranquillité comme on déguste une tasse de café brûlant. Rassurée par son existence même. Par l'idée que certaines choses sont immuables, indestructibles. Comme la silhouette des montagnes du North Shore qui n'ont pas changé depuis l'ère glaciaire.
J'attache mes lacets et je me dirige vers la pièce du fond qui me sert de bureau en imaginant déjà la scène qui m'attend sur le parking du Lighthouse Park. Une forêt à moins de dix minutes d'ici qui faisait jusqu'à ce matin partie de mon univers « privé ». Un endroit qui est probablement maintenant grouillant de voitures de police et de questions sans réponses.
Je sors le Beretta 9 mm de son coffre et je le glisse dans son holster. Puis je vérifie le contenu du sac de sport posé à mes pieds – gilet pare-balles, menottes, coupe-vent, talkie-walkie, torche électrique, tenue de rechange, dictaphone, appareil photo numérique – et alors que je le passe sur l'épaule, je commets ma seconde erreur en moins de cinq minutes.
Je me retourne.
Et le mur de gauche me renvoie froidement les images qui peuplent mes cauchemars depuis des années. Des images que j'ai moi-même dessinées à la main et épinglées au milieu de pages de texte et de photos du FBI classées top secret.
Un mur auquel je ne fais d'habitude même plus attention mais qui ce matin, m'aide à me reconcentrer sur une seule et unique chose : l'enquête qui m'attend.
Retrouver à tout prix la jeune femme portée disparue. Afin que son visage ne finisse jamais sur un mur similaire.

Commenter  J’apprécie          20
Je laisse mon regard glisser d'image en image en essayant de les examiner comme si elles appartenaient à un patient fictif, et non pas à une femme de 32 ans qui a déjà perdu le contrôle de la moitié de son corps. Mais malgré tous mes efforts, j'ai le plus grand mal à cacher mes émotions.
– Elle souffre aussi un traumatisme crânien ?
– Oui… Elle est dans le coma.
– Elle ne portait pas de casque ?
– Si, elle en avait un. Ce qui te donne une bonne indication de la violence du choc qu'elle a reçu. Sans casque, elle serait probablement morte sur le coup.
Je reste sans voix.
Les secouristes d'unités aériennes n'utilisent pas n'importe quels casques. Ils utilisent des casques en Kevlar, spécialement conçus pour les protéger dans des situations extrêmes : crash, chutes, impacts… J'ose à peine imaginer ce que la victime a dû ressentir.
– Tu vois cette zone ? Juste là ?
Sven pose son index sur l'un des clichés. Sur la partie gauche du cerveau de Sarah McKinley.
– C'est la zone d'impact ?
– Oui. On l'a étudiée millimètre par millimètre et la seule chose qu'on ait trouvée est une fracture linéaire de l'os frontal, juste au-dessous de la ligne temporale.
Je suis du regard la fine ligne blanche qu'il me montre.
– Pas d'enfoncement avec éclats, pas d'hémorragie cérébrale… Ce qui est plutôt bon signe… Avec un peu de chance, le coma dans lequel Sarah McKinley se trouve actuellement n'est qu'une réaction d'auto-préservation naturelle du cerveau et elle ne souffrira d'aucune séquelle physique et/ou mentale à son réveil, sauf peut-être de façon temporaire. Dans le pire des cas, en revanche, elle risque d'être sérieusement handicapée par cette blessure, en plus de celle de la colonne vertébrale… Ou de ne jamais reprendre connaissance.
– Vous pensez que c'est seulement l'hémisphère gauche de son cerveau qui a été touché ?
– Autant qu'on puisse l'établir à ce stade, oui.
– On parle donc de problèmes possibles touchant l'expression verbale, le comportement, la personnalité, les émotions, la concentration…
– Oui. Même si, encore une fois, je suis plutôt opti-miste de ce côté-là. En raison du type de fracture et du fait qu'elle portait un casque spécialement étudié pour ce genre de choc, je dirais qu'elle a une chance sur deux de s'en sortir indemne côté fonctions cérébrales. Si elle reprend bien sûr connaissance…
– Elle en est à combien sur l'échelle de Glasgow ?
Sven se replonge dans ses notes et je retiens mon souffle.
Sur l'échelle en question qui permet de quantifier la gravité d'un état comateux, un score de 15, le maximum, indique que tout va bien. Un score inférieur à 7 que le patient ne peut pas respirer par ses propres moyens et doit être intubé. Et un score inférieur à 3 qu'il passera probablement le reste de sa vie dans un état végétatif.
Commenter  J’apprécie          20
Je suis d'accord avec purplehaze117. Ce livre ma empeché de dormir et j'ai fait plein de cauchemards
Commenter  J’apprécie          51
Sur le papier, je travaille pour le FBI. Agent Kovacs (prononcer Kovatch), 35 ans, spécialisée en criminologie et victimologie – ou comme les Anglo-Saxons l'appellent, le profiling, une technique d'analyse de données scientifiques et humaines qui permet de mieux cerner la personnalité de personnes impliquées dans des affaires criminelles.
Sur le terrain, je dirige depuis six ans le CSU - Crime Support Unit -, une unité d'élite basée à Vancouver, rattachée au Bureau, dont le but est d'épauler les forces de police locales dans leurs enquêtes les plus difficiles. Une unité qui comprend trois détectives du Vancouver Police Department que j'ai moi-même recrutés :
Nick Ballard, 39 ans, un officier au physique d'athlète qui a fait partie pendant près de dix ans d'un groupe d'intervention rapide de la GRC1.
Connie Chang, 32 ans, originaire de Hong-Kong.
Première de sa promo en médecine légale. Une experte dans la collecte et l'analyse d'indices matériels.
Keefe Green, 28 ans, petit génie en informatique. Capable de travailler 24 heures d'affilée sur le terrain ou devant l'écran d'un ordinateur.
Ensemble, nous travaillons en étroite collaboration avec les officiers du VPD2 qui couvrent la ville et ses environs – et grâce à un accord entre le FBI et les forces de police locales, nous pouvons être déployés à tout moment sur le terrain et gérer différents types d'enquêtes de façon autonome. Un accord qui nous permet d'opérer dans des conditions optimales, mais qui me rend aussi, de par sa nature même, officiellement responsable des résultats de mon équipe. Quelque chose qui ne fait qu'augmenter la tension que je ressens toujours au début d'une nouvelle enquête. Comme en ce moment précis.
Commenter  J’apprécie          20
Je regarde la poignée en métal logée dans le creux de ma main gauche avec une frustration grandissante. Incapable de faire augmenter le chiffre rouge qui clignote depuis plusieurs secondes sur l'écran placé devant moi. Et pour la deuxième fois en quelques minutes à peine, je m'avoue vaincue.
Je relâche la pression et je ferme les yeux pour essayer de contrôler la colère que je sens monter en moi. À deux doigts de balancer cette maudite poignée à travers la pièce pour déclarer ce test une bonne fois pour toutes terminé, quand la voix de John se remet à résonner dans le silence de la pièce.
Grave.
Posée.
Commenter  J’apprécie          30
à l'intérieur, mais en inspectant la périphérie directe de l'église, les pompiers et le shérif local ont découvert deux premiers indices qui semblent indiquer que l'incendie serait d'origine criminelle.
– Qui sont ?
– Des traces de flammes nourries par un accélérant et une fenêtre brisée de l'extérieur.
– Tu as prévenu Nick et Connie ?
– Oui. Connie est déjà en route. Elle a été appelée en premier, il y a environ deux heures, et elle est partie avec Tariq et Larsen pour bien confirmer qu'il ne s'agit pas d'un simple accident. Nick doit me retrouver au bureau d'ici une dizaine de minutes et on peut passer te prendre d'ici une demi-heure, trois quarts d'heure… J'ai déjà rassemblé tout ce que je pouvais sur le Phénix et j'ai pensé que si on y allait tous les trois dans la même Jeep, on pourrait commencer à bosser ensemble pendant le trajet.
– Parfait. Passez me prendre dès que possible.
Je raccroche et je vais vite prendre une douche. En me demandant si la soi-disant prophétie lancée par le leader du Phénix il y a moins de deux semaines vient juste de se matérialiser.

Commenter  J’apprécie          20
Cela fait plus de six ans que je vis à Vancouver et que je fais du jogging tous les samedis matins autour de Stanley Park – et pas une seule fois ce moment-là n'a manqué de m'emplir d'une sensation de bonheur profond, diffus… Une sensation physique basée sur une impression irrationnelle de ne faire plus qu'un avec son environnement, de pouvoir soudain apprécier le moindre détail avec une intensité quasi spirituelle.
Je me redresse pour obliger l'oxygène à circuler plus librement à travers mon corps et je reste immobile un long moment, à observer le paysage changer imperceptiblement sous mes yeux…
Je commence par suivre du regard les petits nuages d'humidité que la forêt relâche… Glissant le long des cimes avant de disparaître, comme par magie, dans le bleu du ciel. Comme de mystérieux signaux de fumée indiens, comme si la forêt avait du mal à se réveiller et qu'elle s'étirait lentement… En bâillant.
Puis je passe à la baie de Vancouver qui s'étend devant moi sur des kilomètres et des kilomètres…
Commenter  J’apprécie          20
Je m'avance vers le mur qui me fait face en regardant mon ombre se dresser lentement devant moi…
Et je passe à l'acte.
D'un coup.
Comme on se jette dans de l'eau glacée.
Et alors que je recule en titubant pour m'éloigner au plus vite de l'horreur que je viens d'engendrer, la bulle de silence dans laquelle j'évoluais explose.
J'entends un grondement sourd faire vibrer le sol à mes pieds, suivi par un bruit sec.
Violent.
Aussi déchirant qu'un impact de foudre.
Je panique.
Je me mets à courir, le faisceau de la lampe baissé vers mes pieds, la respiration tellement saccadée que j'ai l'impression d'être en train de m'étouffer… Et alors que je ne suis plus qu'à quelques mètres de la porte d'entrée, je le vois soudain apparaître devant moi.
Immobile.
Le visage comme avalé par les ténèbres.
Et dans la seconde qui suit, je détruis la dernière chance qui me restait de ne pas finir en enfer.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Caroline Terrée (295)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel auteur inventa ces mots ?

On dit qu'il a introduit le mot spleen dans la littérature française Indice : Trop Fastoche

François Rabelais
Louis-Ferdinand Céline
Eugène Ionesco
Hervé Bazin
Henri Michaux
Marguerite Yourcenar
Arthur Rimbaud
Henri Troyat
Charles Baudelaire
Boris Vian

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..