Citations de Cassandra O’Donnell (742)
Enseigner à sa fille les différentes manières de se débarrasser d'un corps n'est jamais inutile.
Bizarrement, maman avait effectivement préféré me faire étudier le français, les maths, l'anglais, les sciences physiques, les potions et les rites chamaniques plutôt que de m'apprendre à disséquer un cadavre. Que voulez-vous que je vous dise ? Les familles ont parfois de grosses divergences en matière d'éducation.
-Même en faisant un terrible effort, je ne suis pas sûre de parvenir un jour à t'apprécier.
-Je devrais pouvoir m'en remettre, répondit Hell d'un air stoïque.
-Je peux te faire une place dans mon lit la prochaine fois, si tu veux. [...]
-Ca va pas, non ? Tu veux que Hell me tue ?
-Je ne vois pas le rapport entre Hell et ton mal de dos.
Un petit rire amusé sortit de sa bouche.
-Moi, je le vois très bien.
Remarquant soudain que Hell n'avait pas prit de sac de couchage ou de couverture avec lui, je lui lançai un regard suspicieux.
-Tu comptes dormir où exactement ?
Il sourit puis se glissa sans répondre dans mon lit en grognant :
-Pousse-toi, tu prends toute la place.
Trop estomaquée pour protester, je le laissai faire sans même m'en rendre compte.
-Vous sortez ensemble, tous les deux ?
-Non, fis-je.
-Oui, répondit Hell en même temps.
Pour la première fois, le petit médium se mit à sourire :
-Et moi qui pensait avoir des problèmes...
Tu as un plan ? murmurai-je, surprise.
-Le même que d'habitude : éliminer les empêcheurs de tourner en rond.
-Ca, c'est ton plan. Le mien est simplement de rester en vie. [...]
Il me sourit :
-Cela va sans dire.
Elle a peut-être dévoré un gros lézard qui vole au petit déjeuner, supposa Bjorg. Moi j'en ai mangé un, une fois. [...]
Hell lui lança un regard incrédule.
-Tu as dévoré un dragon ?!
-Ah bon ? Ca existe les dragons ? demandai-je [...]
-Plus maintenant, répondit Hell.
Tu devrais essayer de faire un effort, ce n'est pas normal que tout le monde veuille tout le temps te tuer.
Aucune fille Crochemort, mis à part Silence, n’avait survécu plus de six ans, six mois et si jours, il était donc difficile de prédire de quoi elles étaient capable.
- L'imagination est le berceau de tout les rêves, sans elle, nous sommes comme des oiseaux à qui on aurait coupé les ailes, soupira Norah en se levant de table.
Comme quoi, on ne lit jamais assez de contes pour enfants. Certains contiennent souvent une part de vérité et une leçon impossible à oublier, en particulier quand ils parlent de monstres. parce que les monstres existent, ils existent vraiment. Je suis bien placée pour le savoir. Je crois le regard de l'un d'eux chaque fois que je contemple mon reflet dans la glace
Se satisfaire de soi-même, c'est se satisfaire de peu
Les prophéties, c'est comme les horoscopes, elles veulent dire tout et n’importe quoi et on n’y comprends jamais rien
Le mot "problématique" m’agaçait profondément parce qu'il ne voulait rien dire. Être à découvert à la banque était problématique, se faire virer de son boulot l’était aussi, tout comme le fait de se choper une maladie vénérienne, un cancer ou de voir se propager une épidémie mondiale. En somme, on ne sait jamais où se trouve le curseur.
- Tiens, un candidat au suicide, cela faisait longtemps, persifla Wan avec mépris.
- Tu as l'air surpris, je te fais peur ?
Wan soupira intérieurement. Régner sur un groupe de serpents agressifs et caractériels n'était vraiment pas une sinécure. Il ne se passait pas un jour, une heure, sans que l'un d'entre eux ne cause un problème : "navré altesse, mais j'ignorais qu'on n'avait pas le droit de manger le négociateur envoyé par les bipèdes", "promis, je n'essaierai plus de tuer les corbeaux de la Rapaï", "d'accord, d'accord, je ne dévorerai plus les prisonniers humains avant que vous les ayez interrogés", et cetera et cetera... Mais, en dépit de tous leurs travers et de leurs instincts meurtriers, rares étaient les Serpaïs qui osaient le provoquer.
_ Tout le monde me raccroche au nez ces derniers temps.
_ C’est la nouvelle lune, ce soir.
_ Et?
_ Ben il paraît que ça joue sur l’humeur des gens, j’ai lu ça dans un magazine.
Mais silence refusait catégoriquement de remettre ses certitudes en question. Il n'y avait pas de creatures bizarres qui se tapissaient dans l'ombre, non. C'était seulement le vent qui soufflait dans le brouillard. Le vent qui soulevait la brume et produisait toutes ses formes étranges.
« La plupart des gens estiment à juste titre que les vivants causent plus d’ennuis que les morts : les morts n’agressent pas les enfants, ils ne volent pas, ils ne publient pas d’inepties sur les réseaux sociaux, ils ne vous harcèlent pas au travail, etc. Bref, ils vous fichent une paix royale. Du moins, en principe. Parce qu’en ce qui me concerne, les choses n’étaient malheureusement pas aussi simples… »