Catherine Fuhg, cinéaste de formation, nomade de vocation, vit à Paris depuis trois ans, où elle travaille au gré des opportunités dans le monde du cinéma, partage le reste de son temps et de son énergie entre ses enfants et l'écriture
J'entendis le froissement des habits qu'on retire, des chuchotements, des pas. Comme c'était bon d'être entre nous. On pouvait me vanter les joies, les bienfaits de la vie sociale, rien ne valait, pour moi, ces bruissements d'intimité.
Un petit conflit le matin pour éliminer le chagrin, un moyen dans l'après midi pour guérir de l'ennui, le grand conflit du soir pour oublier qu'il va faire noir.