Catherine Jacques

Il est sur elle, si près qu'il peut sentir son haleine, il voit dans son regard la peur effroyable alors que ses yeux se remplissent de larmes. Elle sait qu'il est trop tard et qu'elle n'aurait jamais dû passer par-là.
Il lui sourit et la jeune femme voit une rangée de dents apparaître dans une hideuse grimace. Elle voit dans son regard que cet homme est malade. Elle pousse un autre cri, mais qui meurt en elle lorsqu'il lui saisit le poignet.
Elle pense à son enfant, elle doit être raisonnable et lui donner son sac ainsi que tout ce qu'il contient, car c'est la seule chose à faire.

Personne n'a jamais cru en son don de médium et Sophie Parme a souvent fait l'objet de moqueries et de railleries en tous genres. Il est bien difficile de devoir affronter le regard de ceux qui ne comprennent pas ce qu'elle voit et ce qu'elle ressent lorsqu'elle a ses visions. Il lui est plus aisé de cacher ce don en le taisant que d'affronter les remarques acerbes dont elle fait l'objet.

Elle court aussi vite qu'elle le peut dans l'épaisseur de la neige qui semble vouloir la freiner, elle court sans se retourner, elle court jusqu'à s'époumoner et à ne plus parvenir à respirer, elle court et chute, épuisée. Son corps bascule en avant et son menton heurte un peu trop violemment le sol dur sous la couche de neige. Elle pousse un gémissement, saisit d'une main sa mâchoire, ouvre la bouche et sent son sang couler chaud le long de son cou.
C'est à cet instant qu'elle sent sa présence. Il est là derrière elle et Lauren peut le deviner sans même se retourner. Trois mois d'horreur sous la torture de se monstre plus imaginatif à chacune de ses visites dans ce lieu où elle est restée enfermée, trois mois qui ont tout détruit de la jeune femme qu'elle était, trois mois qui vous aurait paru une éternité.

Elle le darde avec cette haine profonde au fond des tripes, car elle n'a jamais vraiment voulu de lui. Il est arrivé trop vite et au mauvais moment dans sa vie, alors qu'elle était trop jeune pour devenir mère et qu'il n'avait pas d'autre fonction que de détruire tous les projets qu'elle désirait construire. Elle aurait voulu partir de cette campagne bouseuse où les chaumières n'abritent que des abrutis, elle aurait voulu partir loin de cette ferme et vivre une autre vie. Mais, on l'avait marié puisqu'elle attendait cet avorton dont elle ne voulait pas et elle avait dû supporter des années de vie commune avec cet alcoolique.

David a souffert, il est profondément marqué par chaque mort qu'il a découvert. Il s'est impliqué entièrement dans cette investigation et en a pris toutes les charges et toutes les responsabilités, ça a été l'enquête la plus compliquée qu'il a connue dans sa carrière. Cet autre est-il un personnage qu'il s'est créé pour partager les horreurs qu'il ne pouvait plus taire ou bien est-il apparu au fur et à mesure que David s'est mis dans la peau du tueur sanguinaire ? Est-il le personnage témoin de sa simulation et qui a pris plus de place que de raison ?

Ce personnage, c'est son secret...
Ce vieux compagnon lui fait face et commence à renaître dans son esprit après toutes ces années. David a des sortes de flashs où il se revoit lui parler, l'écouter, et partager avec lui des choses qu'il ne faut pas dévoiler.
David a le sentiment de sombrer dans la folie.
Il a peur et semble fasciné en même temps, comme si la présence de cet autre faisait partie de sa vie et que c'était une autre facette de sa personnalité que David se doit de protéger.

Dès le début du conflit, les mouvements féministes se déclarent solidaires de la grève. Ils font campagne pour faire comprendre la légitimité de la revendication à l’égalité salariale. Ils insistent sur le droit à l’égalité entre hommes et femmes et dénoncent la conception erronée du salaire féminin comme salaire d’appoint (l’opinion publique a encore tendance à juger négativement le travail des femmes et à condamner encore davantage une grève féminine)

C'est un type solitaire et peu affable qui ne vous donne pas trop envie de le fréquenter, cependant c'est certainement et de très loin le meilleur flic que le service criminel de la SRPJ peut se venter d'avoir en son sein. Il ne laisse jamais rien au hasard et est très méticuleux, son sens de l'analyse et son intuition font le lui un lieutenant que tous vont regretter lorsqu'il quittera le service.

La réalité des conditions féminines en Belgique, de l’indépendance de 1830 à nos jours, mais aussi les tentatives pour y remédier (ou les maintenir) forment l’essentiel des études de ce volume. Il entend créer une brèche dans l’amnésie sur le passé des femmes – une constante qui, il faut bien le reconnaître, a toujours occulté les luttes et les étapes pour l’autonomie et l’émancipation des femmes

L’examen du travail débouche presque naturellement sur d’autres chantiers connexes : l’enseignement, la formation, la famille, la législation sociale… qui constituent autant de thèmes largement abordés. La femme étant considérée avant tout comme épouse et mère, son histoire se penche aussi sur la maternité et l’enfance, les injonctions et les interdits, les tabous : contraception et avortement