“Amant et patron”fait un cumul de stéréotypes : montre Cartier, carrière, beau gosse, silhouette de mannequin… Tout ça compilé dans une histoire mal écrite et j’ai lu la fin en croyant que ce n’était qu’un passage de l’histoire.
Ma réaction a été : “c’est de la m**de”.
J’ai eu une pensée pour Cess. Je crois que les éditions harlequin vont me sevrer des histoires d’amour. Je vais finir par essayer d’utiliser comme antiémétique “American Psycho”. C’est dire le degré de désespoir auquel harlequin me pousse. Je crois que même l’auteure ne croyait pas son histoire.
Bon, je persévère, je lis la deuxième histoire.
“Défi pour un séducteur”
Bon, ça se lit, ce n’est pas trop ridicule et ma foi, ça s’oublie bien également. Rien d’autre à dire.
Enchaînons avec la troisième.
Alors, pour une lectrice assidue des romans aventure et passions comme moi, cette troisième histoire intitulée “le lord scandaleux” est une injure au roman historique digne de ce nom.
“Le lord scandaleux” est une histoire qui ferait s’arracher les cheveux tellement c’est incohérent.
L’héroïne fuit son oncle qui veut la marier avec un vieux chauve (je crois qu’il a même les mains moites …).
Elle se précipite dans la première calèche qui passe, tombe sur un séducteur qui l’emmène chez lui, la dépucèle et tombe amoureux en même temps (il a pas beaucoup de temps, il n’a que 43 pages…). Bref, je m’arrête là car franchement il vaut mieux que je vous épargne les débilités qui suivent (chez harlequin, quand il n’y en a plus, y en a encore).
Pour clôturer ce merveilleux recueil d’inepties, nous terminons par notre quatrième séducteur : un POMPIER !
Dangereuse passion met en scène un soldat du feu.
Il est beau, costaud, a élevé ses soeurs jusqu’à leur indépendance (ce qui en langage harlequin signifie le mariage – non, je ne commenterai pas cet état de fait avilissant pour les femmes)
Il décide de se payer du bon temps et saute sur la soeur de son beau-frère.
Bien entendu, il va ressentir quelque chose d’unique mais elle va croire qu’elle n’est rien d’autre qu’un papillon épingler sur son tableau de chasse (cette image est de moi – oui, je suis poétique quand mes lectures me dépriment). Il se revoit un an après, il n’y a plus de place à l’hôtel donc elle va chez lui….
Résultat : nul !
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