Le colonel McDaniel mort en Irak quatre mois plus tôt, avait recueilli un chien abandonné du nom de Trooper. Sa famille doit le récupérer à Fort Campbell. Sierra, sa fille se retrouve dans une situation délicate, l'homme qui doit lui remettre le chien n'est autre que son ancien amant.
Mike veut honorer la volonté de son colonel en remettant le chien à sa famille. le plus dur pour lui est d'affronter Sierra, la fille du colonel. L'avoir quittée a été pour lui un véritable regret, mais elle mérite mieux que lui.
Lacey McDaniel est veuve depuis seulement quatre mois, mais son mari est parti depuis plus d'un an. Elle se sent très seule, et son refuge pour animaux abandonnés est en danger.
Comme dirait Sierra «Quelle vie de chien !»
Ce premier tome n'est pas centré seulement sur le couple Sierra et Mike, mais sur une grande famille, celle qui se rassemble autour de l'amour porté aux animaux.
Sierra McDaniel, 23 ans, est étudiante vivant encore chez sa mère. Elle est très intelligente, et adore les citations. Elle a un grand coeur, comme sa mère Lacey. Son petit frère Nathan est un adolescent qui se sent délaissé et vit très mal la perte de son père.
Mike Kowalski, sergent-chef est un homme ténébreux et bagarreur, et surtout un solitaire. rebelle dans l'âme, il n'aurait jamais pensé avoir besoin d'une famille comme celle de Sierra. Et pourtant, il va apprendre énormément à leur côté, comme la solidarité.
La narration est à la troisième personne, avec des points de vue différents, mais le plus important est celui de Trooper. Il a une mission et il compte bien en venir à bout. le roman est divisé en cinq parties, qui sont très importantes dans la vie de Trooper mais aussi à sa mission. La famille McDaniel est une famille très fonctionnelle, différente, excentrique et éclectique, malgré leur problème et leur souffrance, ils sont très unis. le grand-père Joshua avec la maladie d'Alzheimer, une maman passionnée, un adolescent à problèmes et enfin Sierra notre étudiante au grand coeur. L'écriture et simple, fluide et facile à lire, seul quelques longueurs au début alourdissent le rythme de départ. Puis les intrigues s'installent et le lecteur est emporté dans cette univers d'amitié, d'amour et d'entraide.
Ce premier roman est une belle preuve de la seconde chance peu exister dans une vie. le côté familiale par le sang mais aussi sans est fort et intense. L'idée d'un chien qui fait office d'ange gardien, et qui veille sur la famille McDaniel est magnifique et excellente. le prochain tome sur Mary Hannah, l'amie de Sierra est prévu au mois de mai.
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Auparavant, il fallait qu’elle s’explique. Elle décida de jouer la carte de la sincérité :
— Depuis que je sors avec Mike, je pose un autre regard sur toi. Je n’avais jamais réfléchi à la vie d’une épouse de militaire. J’ai essayé de m’imaginer dans ce rôle. Tu as toujours fait en sorte que nous menions une existence normale, mais je crois que c’est parce que c’était toi, notre normalité.
Des larmes montèrent aux yeux de Lacey, dont les mains se mirent à trembler. Sierra regretta presque ses paroles. Incapable de retenir ses propres larmes, elle prit sa mère dans ses bras. Elle entendit Lacey réprimer un sanglot avant de s’écarter d’elle.
Sierra ne tenta pas de masquer son émotion. Incapable de prononcer un mot, elle serra la main de sa mère dans la sienne.
Lacey se mit à rire.
— Si je suis normale, Nathan et toi êtes mal partis…
Autour de la famille, les flash crépitaient. Nathan se renfrogna davantage et Mike grimaça à chaque cliché. Les médias tenaient à immortaliser ce moment. Avec juste ce qu’il fallait de larmes contenues et de nostalgie, le sourire de Lacey méritait bien la une des journaux régionaux.
Les journalistes rédigeraient un article plein de bons sentiments sur un vétéran tombé au combat et le chien qu’il avait recueilli en Irak. Ils se féliciteraient de leur propre compassion. L’histoire ferait sans doute le buzz sur les réseaux sociaux.
Qui serait là pour aller chercher Nathan au lycée quand il se bagarrerait une nouvelle fois dans la cour ? Qui partirait à la recherche du général la prochaine fois qu’il se perdrait ?
Cette vie solitaire lui évitait de faire semblant d’être normal alors qu’il se sentait vide et nerveux. Le moindre bruit lui donnait envie de frapper du poing dans le mur ou de se coucher à terre. Certains parlaient de stress lié au combat. Peu importait le nom que l’on donnait à ce syndrome. Il le subissait, voilà tout.
Si je comprends beaucoup de mots humains j’ai mis du temps à assimiler le terme de « mort ». Que ce soit celle d’un être humain, d’un chien ou, pire encore, celle de l’âme.
Trooper, alors et maintenant
Le temps des grasses matinées était bel et bien révolu. Au refuge, une journée de travail commençait aux aurores. On était bien loin de La petite maison dans la prairie. Naturellement, si elle n’avait pas passé la nuit à se retourner dans son lit en rêvant de Mike, elle aurait moins la sensation d’être un zombie ce matin. Ces rêves avaient été troublants, dérangeants…